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Sources
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Richter 10, p. 204, n° 10
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Bibliographie
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P. Ismard 2019, La cité des réseaux: Athènes et ses associations, VIe-Ier siècle av. J.-C. Épicure : Oeuvres majeures et annexes (annotées, illustrées): Lettre à Pythoclès, Lettre à Ménécée, Lettre à Hérodote, Maximes capitales, Testament, 2019.
K. Krohn, Der Epikureer Hermarchos, Berlin 1921 , F. Longo Auricchio, Ermarco. Frammenti, Edizione, traduzione e commento, coll. « La Scuola di Epicuro » 6, Napoli 198 , 3 H. von Arnim, art. « Hermarchos » 1, RE VIII 1, 1913, col. 721-722 , 4 R. Philippson, PhW 43, 1923, col. 1-10 (c.-r. de Krohn 1).
E. Bignone, L’Aristotele perduto e la formazione filosofica di Epicuro, Firenze 1936, 2e éd. 1973.
I. Gallo, Ermarco e la polemica epicurea contro Ermarco, dans l’ouvrage collectif, Esistenza e destino nel pensiero greco arcaico, Napoli 1985, p. 33-50.
D. Obbink, « Hermarchos, Against Empedocles », CQ 38, 1988, p. 428-435.
P. A. Vander Waerdt, « Hermarchus and the Epicurean Genealogy of morals », TAPA 118, 1988, p. 87-106 .
F. Longo Auricchio, Bilancio su Ermarco, dans l’ouvrage collectif, Ercolano 1738-1988 : 250 anni di ricerca archeologica, Roma 1993, p. 273-276.
M. Erler, GGP, Antike 4, p. 227-234. 8.
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Biographie
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DPhA s.v. Hermarque de Mytilène : "Hermarque naquit à Mytilène, sur l’île de Lesbos, à une date non précisée (12 A. Angeli, CronErc 11, 1981, p. 91 n. 533, propose ca 325a). Il était, de toute façon, plus ou moins contemporain d’Épicure. Son père s’appelait Agémortos (D. L. X 24 = F 1 et D. L. X 14-15 = F 8). Dans sa jeunesse, Hermarque avait étudié la rhétorique. Il rencontra Épicure à Mytilène vers 310, pendant son séjour dans l’île de Lesbos, mais il n’adhéra probablement pas tout de suite à sa philosophie et il ne suivit Épicure que lorque ce dernier retourna à Athènes : c’est ce que l’on peut déduire du fait qu’Épicure lui écrivit encore pour le détourner de la rhétorique et l’inviter à se vouer définitivement à la philosophie (F 53 = Diog. Oen. F 127 Smith. Cf. 13 M. F. Smith, Diogenes of Oenoanda. The Epicurean Inscription, Napoli 1993, p. 559 sq.). Peut-être n’a-t-il rejoint Épicure à Athènes qu’après la fondation du Jardin (306)."
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Commentaire
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DPhA s.v. Hermarque de Mytilène : "premier scholarque du Jardin à la suite d’Épicure , sur la graphie du nom, cf. 11 F. Longo Auricchio, dans Studi Gigante, Napoli 1994, p. 384 sq. n. 12 souvent mentionné dans les sources anciennes, avec Épicure, Métrodore (→M 152) et Polyen (→P 242), comme l’un des quatre ‘guides’ (καθηγεμόνες ou ἄνδρες) du Jardin La mort d’Hermarque représenta une ligne de partage des eaux dans l’histoire du Jardin, entre la première génération d’épicuriens, qui avaient écouté directement la parole du maître, et les suivants, y compris, peut-être, Polystrate lui-même (cf. T. Dorandi, Ricerche sulla cronologia dei filosofi ellenistici, p. 49. Sur la position d’Hermarque à l’intérieur du Jardin, cf. Longo 2, p. 27-32)."