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Sources
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IG II2 3632, 7
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Bibliographie
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C. Jouanno, “Les Byzantins et la seconde sophistiques : étude sur Michel Psellos” Revue Des Études Grecques, vol. 122, no. 1, 2009, pp. 113–143.
A. N. Sherwin-White, The Letters of Pliny. A historical and social commentary, Oxford 1966, p. 147-148 .
P. Grimal, « Deux figures de la Correspondance de Pline : le philosophe Euphratès et le rhéteur Isée », Latomus 14, 1955, p. 381-383.
J. Ferguson, A Prosopography to the Poems of Juvenal, coll. « Latomus » 200, Bruxelles 1987, p. 121-122 .
G. Anderson, Philostratus. Biography and Belles Lettres in the Third Century A. D., London/Sydney/Dover 1986, passim (voir l’index).
P. Graindor, Chronologie des archontes athéniens sous l’Empire, Gand 1922, p. 229-235 , Id., Marbres et textes antiques d’époque impériale, coll. « Université de Gand. Recueil de travaux publiés par la Faculté de Philosophie et Lettres » 50, Gand 1992, p. 69-72.
J. H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesperia Suppl. 8, 1949, p. 243-258 , K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. « Transactions of the American Philosophical Society » 64, 3, Philadelphia 1974, p. 88.
S. Follet, Athènes au IIème et au IIIème siècle. Études chronologiques et prosopographiques, « Collection d’études anciennes », Paris 1976, p. 262-267.
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Biographie
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DPhA s.v. Isée l’Assyrien : " originaire de Syrie du Nord, il vint à Rome à plus de soixante ans. Vers 97-100, Pline le Jeune (Ep. II 3) recommande à son ami Nepos d’aller l’entendre. Juvénal (Sat. III 74) fait allusion à son éloquence torrentielle. Philostrate, dans la biographie qu’il lui consacre (V. soph. I 20, 2 , voir aussi I 22, l), loue son talent d’improvisateur et son art de concentrer une argumentation en une brève formule. Il eut pour disciples Denys de Milet (→D 182), Lollianus d’Éphèse (Philostrate, V. soph. I 23, 2 , Souda I 620), Marc de Byzance (V. soph. I 24, 1) et l’empereur Hadrien (IG II2 3632, 5-9). Philostrate le met aussi en relation avec le rhéteur Ardys. Plusieurs épigrammes d’Éleusis permettent de suivre ses descendants, dont deux hiérophantides, sur cinq générations (IG II2 3709, 3632, 3662) , son arrière-petite-fille Eunice épousa le frère du philosophe Fl. Callaischros (→C 13)."
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Commentaire
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DPhA s.v. Isée l’Assyrien : " Isée mérite une place parmi les philosophes, malgré une vie consacrée surtout aux belles-lettres, en raison de sa conversion à l’ascétisme après une jeunesse vouée aux plaisirs (Philostrate, loc. cit., d’où Souda I 620), son allusion aux “jardins de Tantale”, ses formules “j’ai cessé d’avoir les yeux malades” (πέπαυμαι ὀϕθαλμιῶν) et “tous les plaisirs ne sont qu’ombres et songes” (σκιὰ καὶ ὀνείρατα αἱ ἡδοναὶ πᾶσαι) paraissent avoir été célèbres. Sa “sagesse” est confirmée par une épigramme d’Éleusis, le qualifiant de σοϕίαις ὑπάτου (IG II2 3632, 7) et une remarque de Pline, qui le présente comme un homme d’école (scholasticus), mais ajoute : quo genere hominum nihil aut sincerius aut simplicius aut melius (Ep. II 3, 5)."