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Sources
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OGIS 520 , CIL III, Suppl. 1, 7088 ,a Ephese, I. Ephesos II (IK 12) 313 A et VII (IK 17) 3021 , a Pergame, Inschr. von Pergamon 633 : domino, a Iasos, I. Iasos I (IK 28, 1) 14 , B. PUECH]
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Bibliographie
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E. Soler,D'Apollonios de Tyane à l'empereur Julien, l'importance d'Antioche comme lieu de pèlerinage et centre philosophique grecs. In: Topoi. Orient-Occident. Supplément 5, 2004. Antioche de Syrie. Histoires, images et traces de la ville antique Gauthier Nancy. Les initiations mystériques de l'empereur Julien. In: Mélanges Pierre Lévêque. Tome 6 : Religion. Besançon : Université de Franche-Comté, 1992. pp. 89-104. (Annales littéraires de l'Université de Besançon, 463).
P. Célérier, L’ombre de l’empereur Julien: Le destin des écrits de Julien chez les auteurs païens et chrétiens du IVe au VIe siècle, 2014.
J. Arce Martínez, Estudios sobre el Emperador Fl. Cl. Juliano. Fuentes literarias, epigraficas, numismaticas, coll. « Anejos de AEA » 8, Madrid 1984, 258 p P. Athanassiadi-Fowden, Julian and Hellenism, an Intellectual Biography, Oxford 1981.
J. Bouffartigue, L’Empereur Julien et la culture de son temps, « Collection des Études Augustiniennes », Série Antiquité 133, Paris 1992, 752 p.
L. Cohen, « Sur l’iconographie de Julien », dans Braun et Richer 23, p. 213-227, et 55 P. Lévêque, « De nouveaux portraits de l’empereur Julien », Latomus 22, 1963, p. 74-84 (trad. allemande dans Klein 22, p. 305-317).
H. von Heintze, « Nordsyrische Elfenbeinstatuetten. Zu den Bildnissen des Kaisers Julian », dans O. Feld et Urs Peschlow (édit.), Studien zur spätantiken und byzantinischen Kunst, Friedrich Wilhelm Deichmann gewidmet, Bonn 1986, t. III, p. 31-41.
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Biographie
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DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "Flavius Claudius Iulianus, né en 331 / 2, empereur romain du 3 novembre 361 au 26 juin 363 ,Désireux d’accomplir des études philosophiques, il se rendit d’abord, selon Eunape (loc. cit.), à Pergame pour y suivre l’enseignement d’Aidésios (→A 56), disciple de Jamblique, ainsi que de Chrysanthe de Sardes (→C 116) et Eusèbe de Myndos (→E 156), disciples d’Aidésios. Il finit par savoir qu’un autre disciple d’Aidésios, Maxime, enseignait à Éphèse, et que dans son enseignement entrait la théurgie, condamnée par Eusèbe. Il partit alors pour Éphèse et devint l’élève de Maxime. Chrysanthe vint lui aussi à Éphèse pour collaborer à l’éducation philosophique du prince."
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Commentaire
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DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "On note au contraire que Julien parle de lui-même comme d’un catéchumène de la philosophie. Il a, dit-il, la réputation de philosophe sans en avoir la qualité (Éloge d’Eusébie 13, 120 b), il n’est pas parvenu jusqu’à la philosophie (Lettre à Thémistios 12, 266 d). D’une manière encore plus significative, il affirme (Contre Héracleios 23, 235 a) qu’il n’a atteint que l’antichambre (τὰ πρόθυρα) de la philosophie : il fait sûrement allusion ici à son cursus d’études philosophiques (cf. Proclus, Commentaire sur l’Alcibiade 61, 16-17 Segonds). Julien n’a pas atteint, selon ses propres dires, le degré suprême de l’initiation philosophique. Il fut en effet obligé d’interrompre ses études lorsqu’à la fin de 354 Constance le fit placer sous surveillance avant de le convoquer à la Cour de Milan Julien reprit ses études l’année suivante à Athènes. Mais son séjour dans cette ville fut très bref : il n’a pu durer plus de cinq mois. Aucune de nos sources ne permet de dire qu’il s’inscrivit durant cette période à un cours de philosophie. Socrate (III 1, 379 C) est le seul à parler de philosophie à propos de ce séjour, en déclarant que Julien a reçu de Constance la permission d’aller à Athènes étudier la philosophie. En tout cas, Julien n’a pas fréquenté l’école de Priscos à Athènes puisqu’il déclare à ce dernier, dans la Lettre 12, p. 19, 16 Bidez, qu’il est son « disciple sans titre »."