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Sources
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I.Lind. 223 ; cf. aussi I.Lind 129.
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Bibliographie
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(Boeri et Salles 2014) Voir M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-145 et p. 198-205. Haake, p. 199-202 Les stoïciens, Tome II,C Veillard – 2015 Christelle Veillard, « Comment définir son devoir ? », Philosophie antique, 14 | 2014, 71-109 Ch. Blinkenberg, Lindos. Fouilles de l’Acropole 1902-1914, vol. II : Inscriptions, Berlin/Copenhagen 1941, t. I, col. 117 et 423 F. G. van Lynden, Disputatio historico-critica de Panaetio Rhodio philosopho stoico, Lugduni Batavorum 1802, XIII-122 p.,. N. Tatakis, Panétius de Rhodes. Le fondateur du Moyen Stoïcisme. Sa vie et son œuvre, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1931, II-234 p.,A.-J. Voelke, Les rapports avec autrui dans la philosophie grecque d’Aristote à Panétius, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1961, 206 p.,A. Puhle, Persona. Zur Ethik des Panaitios, coll. « Europäische Hochschulschriften : Reihe 20, Philosophie » 224, Frankfurt am Main 1987, 290 p.,E. Lefèvre, Panaitios und Ciceros Pflichtenlehre. Von philosophischen Traktat zum politischen Lehrbuch, coll. « Historia Einzelschriften » 150, Stuttgart 2001, 226 p.,T. Tieleman, « Panaetius’ Place in the History of Stoicism, with Special Reference to His Moral Psychology », dans A. M. Ioppolo et D. N. Sedley (édit.), Patricians, Platonizers, and Pyrrhonists. Hellenistic Philosophy in the Period 155-86 BC, Napoli 2007, p. 103-142.,LGPN, t. I : The Aegean Islands, Cyprus, Cyrenaica, Oxford 1987, p. 358,T. Dorandi, Filodemo. Storia dei filosofi : la Stoà da Zenone a Panezio (PHerc. 1018), coll. « Philosophia antiqua » 60, Leiden 1994, col. LV-LXXVII, p. 106-126.
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Biographie
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DPhA s.v. Panétius de Rhodes : "né à Lindos sur l’île de Rhodes vers 180a, scholarque de la Stoa dans l’avant-dernière décennie du IIe siècle avant J.-C Panétius était l’aîné des trois fils de Nicagoras (Stoic. hist., col. LV, li. 2, p. 106 Dorandi). Il fit un an de service militaire dans la flotte rhodienne et fit ensuite un voyage à Athènes (Stoic. hist., col. LVI, li. 4-8, p. 106 Dorandi). Il étudia tout d’abord, probablement après 168/7 selon Haake 39, p. 201, à Pergame auprès du grammairien Cratès de Mallos (→C 203), du moins s’il faut en croire Strabon XIV 5, 16 (= test. 5), puis à Athènes, après 155, où il fut le disciple de Diogène de Babylonie (→D 145) et d’Antipatros de Tarse (→A 205), qu’il assista dans son enseignement (Stoic. hist., col. LX, li. 3-4, p. 110 Dorandi) et auquel il succéda comme scholarque (cf. Souda Π 184, t. IV, p. 20 Adler = test. 8, et Philodème, Stoic. hist., col. LIII, li. 1-5, p. 104 Dorandi = test. 7). Sans doute après 146, il séjourna longuement à Rome, où il devint l’ami de Scipion Émilien (Publius Cornelius Scipio Aemilianus Africanus) et fréquenta le cercle de dirigeants que ce dernier animait, ce qui a entraîné chez des auteurs tardifs l’idée, inexacte, qu’il aurait été le maître (praeceptor, καθηγησάμενος) d’Émilien (cf. par exemple, Pomp. Porph., Comm. in Horat. I 29, 13-14 = test. 29, et Souda Π 1941, t. IV, p. 162 Adler = test. 28)."
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Commentaire
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Panétius exerçait son activité professorale dans un esprit d’ouverture et accordait parfois une place aux contributions philosophiques des autres écoles, en particulier aux doctrines de la tradition platonicienne et aristotélicienne