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Sources
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B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 357-360, n° 180
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Bibliographie
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(Dana 2011),(Chausson 2007),Chr. Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Oxford 2000, p. 477-483
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Biographie
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DPhA s.v. : "Sextus était né vers 85 et qu’il avait au moins une fille qu’il avait mariée à un aristocrate thessalien. Mais il eut certainement une famille assez nombreuse puisque ce sont ses qualités de paterfamilias qui viennent presque en tête dans le portrait que dresse de lui Marc Aurèle (1). ,L’indication d’Apulée (2) qui donne à son héros une mère thessalienne descendant de Plutarque et du philosophe Sextus, son neveu, est confirmée par la revendication généalogique analogue, au IIIe siècle, du sophiste Nicagoras, « descendant de Plutarque et de Sextus » (5). Les découvertes archéologiques récentes ont d’ailleurs démontré qu’il fallait prendre très au sérieux les indications prosopographiques données par Apulée, qui se plaît, sous le couvert de la fiction, à se référer à des personnages réels,Un peu plus tard dans les années 160, Sextus semble, sinon s’être retiré en Achaïe, du moins y avoir séjourné. C’est probablement en Grèce, en effet, que se place la mort d’Elpinice, fille d’Hérode Atticus, à l’occasion de laquelle Sextus invita le sophiste à la retenue dans l’expression de son deuil"
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Commentaire
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Nom : DPhA s.v. Sextus de Chéronée : "Le prénom sous lequel il est connu était peut-être associé au gentilice Claudius, c’est ce que pourrait faire supposer la présence, parmi les descendants de Plutarque, de Sexti Claudii (→A 512) : néanmoins, si la formule ἀπὸ Πλουτάρχου n’implique pas absolument une descendance directe, leur silence à propos du philosophe Sextus fait davantage difficulté"