Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
282 Thrasyllos (M. Annius) des Cholléides T127a 20 → 100 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 1990 C. P. Jones, « The teacher of Plutarch », HSCP 71, 1966, p. 207-213. Bernadette Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4886-4889 (stemma p. 4888). S. G. Byrne, Roman citizens of Athens, coll. « Studia Hellenistica » 40, Leuven 2003, s.v. Annius 9, p. 55. G. C. R. Schmalz, Augustan and Julio-Claudian Athens : a new epigraphy and prosopography, coll. « Mnemosyne – Supplements » 302, Leiden 2009, nos 65, p. 54, et 224, p. 175-176. E. Kapetanopoulos et G. E. Malouchou, Horos 17-21, 2004-2009, [2010], n° 5, p. 185-190 et fig. 8, p. 195), signalée dans Bull. épigr. 2011, nos 172 et 263, l’autre à Éleusis (IG II2 3558). K. Clinton, Eleusis. The Inscriptions on Stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and Public Documents of the Deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005-2008, n° 377, p. 335 et pl. 170) Fils de (M. Annius) Ammônios. Il intervient dans les Propos de table, VIII 3, 5 (Mor. 722 c-d), pour donner son explication du fait que les voix s’entendent plus clairement la nuit que le jour.,son père Ammônios stratège des hoplites
283 Thrasymaque de Chalcédoine T128 -500 → -401 Autre Asie Mineure → Chalcédoine 1 Néoptolème de Parion, FGrHist 702 F 1 (= Ath. X 454 F). M. Dana, Culture et société dans le Pont-Euxin. Approche régionale de la vie culturelle des cités grecques, Bordeaux, 2011, p. 282-284. Thrasymaque fut contemporain des sophistes rénommés, tels Gorgias de Léontinoi, Prodicos de Céos, Protagoras d’Abdère, Hippias d’Élis et Alcidamas d’Élée. Il finit ses jours dans sa patrie, comme témoigne l'épitaphe érigée à Chalcédoine où l'historien Néoptolème de Parion l'avait lue. C'est ce dernier qui transmets le contenu de cette épigramme. Il avait une réputation d'impétuosité, Platon le présentant même, dans le premier livre de la République, qu'il lui consacre, comme le plus radical et le plus agressif des sophistes.
284 Tryphon (L. Septimius) d’Alexandrie T179 168 → 251 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGR IV, 468. R. Merkelbach, « Eine Inschrift des Weltverbandes der dionysischen Technitai (CIG 6829) », ZPE 58, 1985, p. 136-138 Son origine égyptienne est confirmée par la formule par laquelle il abrège l’énumération de ses noms.
285 Valerianus (L. Valerius) Dardanius V2 201 → 267 Stoïcien Rome et Italie → Puteoli 1 R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233 Johne 2008),R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233, J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2310. R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae : A Postscript », CPh 65, 1970, p. 107-109. M. P. Speidel, « Valerius Valerianus in charge of Septimius Severus’ Mesopotamian campaign », CPh 80, 1985, p. 321-326. Préfet de Mésopotamie et d’Osrhoène La première ligne, « Moi, Dardanius, j’ai été libre de l’avarice, de la crainte et de l’anxiété qui afflige les hommes », qui célèbre non pas les vertus du trépassé, mais l’absence chez lui de passions communes, révèlerait une conception stoïcienne
286 Valerius (P. Avianius) d’Hadrianoi V3 Aucun(e) Stoïcien Asie Mineure → Hadrianoi 1 IK 33, 51 R. Merkelbach et J. Stauber, SEGO 08/08/17 fils de Lysimaque, actif dans la vie de sa cité (il avait mérité le titre de philopolis) Nom : . Avianius Arrianus qui lui a élevé sa statue à Hadriani (IK 33, 51) et qui porte le même gentilice que lui, le désigne comme son philos. La rareté du gentilice implique pourtant un lien de parenté.
287 Xénon de Tyndarée X14 -100 → 0 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGUR ΙΙ 823 = IG XIV 1887 fils d’Archiadas, de Tyndarée sur la côte nord de la Sicile Comme il est fréquent, le passant est interpellé et invité à se réjouir s’il est philosophe
288 Philosophes en rapport avec Xénophon (Claudius) X18 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Poimanenon 0 F. W. Hasluck, JHS 24, 1904, p. 27-28; Th. Wiegang, MDAI(A) 29, 1904, p. 298.
289 Zénodote le Stoïcien Z13 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1006. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 132-141, en partic. p. 137T; T. Dorandi, « Epigraphica philosophica », Prometheus 15, 1989, p. 38 ;M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 46-48 ; E. Perrin-Samindayar, Éducation, culture et société à Athènes. Les acteurs de la vie culturelle athénienne (229-88) : un tout petit monde, Paris, 2007, D 43. Stoïcien, disciple de Diogène de Babylonie, mentionné dans un décret en l"honneur des éphèbes athéniens, sous l’archonte Nicodème en 122/1), l. 19 et 64. Il avait enseigné aux éphèbes l’année précédente (123/2) dans le Ptolémaion et le Lycée, alors que d’autres philosophes enseignaient au Lycée et à l’Académie. Il est auteur d'une épigramme consacrée a Zenon de Kition, citée par Diogène Laërce 7, 30 et dans l’Anthologie Palatine VII 11).
290 Zeuxippos de Sparte Z30 50 → 120 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 97. K. Ziegler, s. v. « Plutarchos », RE XXI 1, 1951, col. 687 ; B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4891-4892, et J.-S. Balzat, « Prosopographie des prêtres et prêtresses des Dioscures dans la Sparte d’époque impériale », dans A. Rizakis et C. E. Lepenioti (éds.), Roman Peloponnese III. Studies on Political, Economic and Socio-cultural History, coll. « Meletemata » 63, Athènes 2010, p. 344-346. Contemporain de Plutarque, qui le fait intervenir dans le De amore, le De tuenda sanitate et le Non posse suaviter (passim), il appartenait à l’aristocratie lacédémonienne : son fils et son petit-fils sont souvent mentionnés dans les inscriptions de Sparte ,
291 Zosimos d’Athènes Z41 101 → 200 Platonicien Grèce → Delphes 0 FD III 4, 94 Inconnu par ailleurs, Zosimos, fils de Charopinos Nom : peut-être était-il plus connu sous son autre nom, qui était précisé dans le décret delphique, mais seule la première syllabe, So---, est assurée.
292 Zosimianos (Iulius) d’Athènes Z43 135 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 11551 C. Riedweg et al., Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] 2018. Si, dans d’autres formules, le mot διάδοχος peut désigner le chef d’une école philosophique (→P 158), ce n’est pas nécessairement le cas ici : Zosimianos peut avoir été simplement un professeur de philosophie stoïcienne.
293 Archestratos (Avidius) de Thespies A312 101 → 200 Autre Grèce → Thespies 0 IG VII, 2519 A. Plassart, BCH 50, 1926, p. 433 , AE 1934-1935, χρον. 15, n° 184 sa fille Avidia Iulia, fils du philosophe Avidius Parméneidès DPhA, s.v. Archestratos de Thespies (Avidius) : "il s’était acquitté de ses devoirs d’évergète local en assumant à Thespies plusieurs liturgies, dont la plus célèbre et la plus coûteuse, l’agonothésie des Mouseia."
294 Aristoclès de Messène A369 -33 → 34 Péripatéticien Grèce → Messène 0 IG V 1, 1432 A.J. Festugière et L. Concetta, La révélation d'Hermès Trismégiste, 2014 A. Busine 2002, "Des logia pour philosophie. À propos du titre de la Philosophie tirée des oracles de Porphyre", Philosophie antique 4, p.151-168 A. Giovannini, Rome et la circulation monétaire en Grèce propre au IIème siècle avant Jésus-Christ, coll. « Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft » 15, 1978, p. 115-122
295 Aristote de Stagire A414 -384 → -322 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2 4261 M. Piérart, Aristote et Athènes =: Aristotles and Athens: Fribourg (Suisse) 23-25 mai 1991 1993 Shields 2012 Anagnostopoulos, Aristotle’s Parmenidean Dilemma, Archiv für Geschichte der Philosophie, 95, 2013(3) W. K. C. Guthrie, A History of Greek Philosophy, t. VI, p. 18-45 (« Aristotle’s life and philosophical pilgrimage ») E. Voutyras [ΒΟΥΤΥΡΑΣ], « Ἀριστοτέλης καὶ Ἀλέξανδρος », dans ΑΜΗΤΟΣ. ΤΙΜΗΤΙΚΟΣ ΤΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΟΝ ΚΑΘΗΓΗΤΗ ΜΑΝΟΛΗ ΑΝΔΡΟΝΙΚΟ [Mélanges M. Andronikos], t. I, Thessalonique 1987, p. 179-185 et pl. 28 A. Wartelle, Inventaire des manuscrits grecs d’Aristote et de ses commentateurs. Contribution à l’histoire du texte d’Aristote, 1963
296 Aristote le Jeune (Aristotélès) A407 -467 → -400 Autre Grèce → Athènes 1 IG I2 220 = IG I3 1, 285 L’interlocuteur de Parménide (→P 40) dans la seconde partie du Parménide DPhA, s.v. Aristote le Jeune (Aristotélès) : "L’interlocuteur de Parménide dans la seconde partie du Parménide est un certain Aristote, qui, écrit Platon, deviendra l’un des Trente (Parm. 127 d) en 404a. Ce nom figure effectivement dans la liste des tyrans transmise par Xénophon (→X 19), Helléniques II 3, 2 (voir aussi II 2, 18, II 3, 13 et 46) <et la position de cet Aristote dans la liste permet de le rattacher à la tribu Antiochide (cf. le tableau donné par Th. Lenschau, art. « οἱ τριάκοντα », RE VI A 2, 1937, col. 2363-2364). R.G.> Parménide lui-même présente Aristote comme le plus jeune de ceux qui l’entourent (Parm. 137 b, cf. 137 c). Aristote se trouve donc être le cadet de Socrate (→S 98), lequel devait avoir, à l’époque, entre 16 et 20 ans (Parm. 127 c). Dans cette hypothèse, la scène se situe entre 450 et 445 av. J.-C."
297 Critobule d’Alopékè C217 -434 → -401 Socratique Grèce → Athènes 0 IG II2 ,1611. J. Laurent, La mesure de l'humain selon Platon, 2002 Frisch, Magnus, Die Tollkühnheit, einen schönen Menschen zu küssen: philosophische Ansätze bei der Textinterpretation am Beispiel von Xenophon, Memorabilia 1, 3, 8-15, 57:5 (2014) 42-49, ill Kirchner, PA I, 8802, cf. 8801 G. Giannantoni, SSR VI B 32-39, t. II, p. 634- L. Brisson Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 A. Leroi-Cortot Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009,635. DPhA s.V. Critobule d’Alopékè : " Critobule est le fils de Criton (→C 220), du dème d’Alopékè, et donc, si on veut bien en croire D. L. (II 121), le frère d’Hermogène (→H 94), d’Épigène (→E 38) et de Ctésippe (→C 227)." DPhA s.v. Critobule d’Alopékè: " Dans l’Économique, où il en fait l’interlocuteur principal de Socrate (→S 98) tout au long des six premiers chapitres, Xénophon nous apprend que la fortune de Critobule s’élevait à 500 mines (= 8 talents + 2 000 drachmes = 50 000 drachmes, 1 drachme représentant le salaire quotidien moyen d’un ouvrier qualifié à Athènes au Ve et au IVe siècle). Cette information, jointe au catalogue des liturgies auxquelles il était ou pouvait être astreint (Économique II 5 sq.), implique comme une quasi-certitude que ce Critobule est le même que celui qui fut victorieux comme chorège pour la tribu Antiochide à un concours de dithyrambe pour les hommes organisé lors des Dionysies (J. Kirchner, PA I 8801) au début du IVe siècle (IG II2 1611)."
298 Damon d’Athènes D13 -467 → -435 Pythagoricien Grèce → Athènes 1 IG I2, 912 A. Leroi-Cortot, Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 L. Brisson, Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 J. Carcopino, L’Ostracisme athénien, Paris 1909, 2e éd. 1935, p. 125-142 (reprise de REG 18, 1905, p. 415 DPhA s.v. Damon d’Athènes : "Comme musicien, Damon a suivi les leçons d’Agathoclès (→A 37), soit directement (Platon, Lach. 180 d), soit par l’intermédiaire d’un disciple de celui-ci, Lamproclès (Scholie à Platon, Alc. Maj. 118 c). Au dire de Plutarque (Péricl. 4), Aristote (fr. 401 Rose) lui attribuait comme maître l’aulète Pythoclidès de Céos [→P 337] (désigné par Platon, Protag. 316 e, comme un « grand philosophe » (μέγας σοϕιστής). Ce pythagoricien, inventeur de la musique noble (μουσικὴ σεμνή), aurait lui-même enseigné la musique à Agathoclès (Scholie à Platon déjà citée)."
299 Démétrios de Phalère D54 -334 → -268 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1201 = fr. 12 Wehrli Knoepfler 2012 O’Sullivan, The regime of Demetrius of Phalerum in Athens, 317-307 BCE a philosopher in politics, 2009 Chiron et Demetrius, Un rhéteur méconnu: Démétrios (Ps.-Démétrios de Phalère): essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique, 2001 C. Mossé, « Démétrios de Phalère : un philosophe au pouvoir », dans Alexandrie au IIIe siècle av.J.-C. (Éditions Autrement, 1992), p. 83-92 Ch. Picard, dans J. Ph. Lauer, Ch. Picard, Les statues ptolémaïques du Sarapieion de Memphis, coll. « Publications de l’Institut d’art et d’archéologie de l’Université de Paris » 3, Paris 1955, p. 69-89, pl. 8-9 K. A. Esdaile, « A bronze-statuette in the British Museum and the ‘Aristotle’ of the Palazzo Spada », JHS 34, 1914, p. 53.
301 Epictète E33 1 → 200 Stoïcien Grèce → Epidaure 1 IG IV 12, 683 M.D. Boeri et R. Salles, Los filòsofos estoicos, 2014 T. Bénatouil et C. Enaudeau, Musonius, Èpictète, Marc Aurèle 2009 B. Inwood 2003, The Cambridge companion to the Stoics A. A. Long 2002, Epictetus: a Stoic and Socratic guide to life Scaltsas et Mason, The philosophy of Epictetus 2007 J.-F. Mattéi, art. « Épictète », Dictionnaire des Philosophes, I, Paris 1984, p. 859-866 Rocca-Serra, art. « Épictète », Encyclopédie philosophique universelle, III : Les Œuvres philosophiques. Dictionnaire, volume dirigé par J.-F. Mattéi, t. I : Philosophie occidentale : IIIe millénaire av. J.-C. - 1889, Paris 1992, p. 133 C. Martha, Les moralistes sous l’empire romain (philosophes et poètes), Paris 1865, p. 191-208 (« La vertu stoïque : Épictète ») A. Bonhöffer, Epictet und die Stoa. Untersuchungen zur stoischen Philosophie, Stuttgart 1890, réimpr. Stuttgart/Bad Cannstatt 1968 , 19 Id., Die Ethik des Stoikers Epictet. Anhang : Exkurse über einige wichtige Punkte der stoischen Ethik, Stuttgart 1894, réimpr. Stuttgart/Bad Cannstatt 1968 , J. Xenakis, Epictetus, philosopher-therapist, The Hague 1969 Nos connaissances sur la vie d’Épictète sont très pauvres. DPhA s.v. Epictète : " Épictète fut honoré, au sanctuaire d’Épidaure, d’un hermès (IG IV 12, 683) élevé par un ami qui n’a pas jugé nécessaire de préciser son nom. Cette omission ne peut s’expliquer que si le donateur était d’un rang suffisamment élevé pour ne pas être astreint aux usages qui s’imposaient aux dédicants ordinaires : Blinkenberg (NT 3, 1895, p. 157) a sans doute eu raison de reconnaître en lui l’empereur Hadrien."
302 Harpocration d’Argos H9 168 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 0 Peut-être identique au philosophe mentionné dans IG II2 10826 (Harpocration d'Athènes, H7) D. Rankin, Athenagoras: philosopher and theologian 2016, Timaeus (auteur) ; J. Barnes & M. Bonelli (éds), Lexique platonicien, 2007, Montanari, Matthaios, et Rengakos, Brill's companion to ancient Greek scholarship, 2015 H. von Arnim, art. « Harpokration » 2, RE VII 2, 1912, col. 2411 , Westerink 3, p. 12-13 J.M. Dillon, The middle platonists: a study of platonism, 80 B.C. to A.D. 220, p. 258-262 L. Deitz, « Bibliographie du platonisme impérial antérieur à Plotin : 1926-1986 », dans ANRW II 36, 1, 1987, p. 151. Elève d’Atticus, auteur des commentaires sur Platon.
304 Iason (Jason) de Nysa I8 -67 → 35 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 IG XII 1, n° 46 A. Preus, Historical dictionary of ancient Greek philosophy, 2015. M. Haake 2007,A. Gercke, « War der Schwiegersohn des Poseidonios ein Schüler Aristarchs ? », RhM 62, 1907, p. 116-122 (arbre généalogique, p. 122) F. Jacoby, art. « Iason » RE IX 1, 1914, col. 780-781 , Rosa Giannattasio Andria, I frammenti delle “Successioni dei filosofi”, coll. « Università degli studi di Salerno – Quaderni del dipartimento di scienze dell’antichità » 5, Napoli 1989, p. 161-162 disciple et successeur de Posidonius [→P 267] (mort vers 50a) dans son école de Rhodes.,Il était également, par sa mère, petit-fils du philosophe (θυγατριδοῦς). Il était de Nysa par son père Ménécrate et Rhodien par sa mère (Souda, s. v. Ἰάσων, I 52 , t. II, p. 605, 7-11 = Posidonius T 40 Edelstein-Kidd). « Il écrivit des Vies d’hommes illustres (Βίοι ἐνδόξων), des Successions des philosophes (Φιλοσόϕων διαδοχαί), une Vie de la Grèce (Βίος Ἑλλάδος) en quatre livres – selon certains. Il écrivit également sur Rhodes ». Un ou plusieurs Jason, fils de Ménécrate, sont attestés dans une inscription de Rhodes du Ier siècle av. J.-C. (IG XII 1, n° 46).
305 Issos I39 -400 → -301 Platonicien Grèce → Epidaure 0 IG IV 2, n° 96 DPhA s.v. Issos : "Ce nom ne semble attesté en grec que pour la ville de Cilicie, lieu de la victoire d’Alexandre sur Darius en 333a. “Isos” est cependant le nom d’un fils de Priam tué par Agamemnon (Il. XI 101). Walzer (p. 54) signale que cette forme est employée par Flavius Josèphe, Antiquités juives X 8, 6, pour un nom d’origine juive. Il apparaît également dans une inscription de l’Asclépieion d’Épidaure (première moitié du IIIe s. av. J.-C.) comme le nom du père de deux proxènes d’origine crétoise (IG IV 2, n° 96). Comme l’Eroticos est un dialogue composé sans doute alors qu’Aristote était encore membre de l’Académie, Walzer en conclut que Is(s)os était un membre de l’Académie tardive d’origine crétoise."
308 Lyciscos L78a -300 → -101 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1938, col. II, li. 43 , T. Dorandi, « La Vita Hesychii d’Aristote », SCO 52, 2006, p. 87-106. I. Düring, Aristotle in the ancient biographical tradition, Göteborg 1957, p. 82, 90. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-146 et 288-294. Le nom de Lyciscos est mentionné uniquement dans la liste de scholarques du Péripatos conservée dans la Vita Hesychii (Vita Menagiana) 9. Le nom n’apparaît pas dans la RE
309 Musonius Rufus (C.) M198 35 → 100 Stoïcien Grèce → Athènes
Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos
1 IG II2 2472 (Athenes); Delos : (F. Dürrbach, « Fouilles de Delos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60) Boeri et Salles 2014 Laurand, Lévy, et Musonius Rufus 2014 Dillon 1996, F. Dürrbach, « Fouilles de Délos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60. M.-O. Goulet-Cazé, L’ascèse cynique, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique », 10, Paris 1986, p. 185-188. Philosophe stoïcien d’origine toscane, fils d’un certain Capito (Souda, M 1305, t. III, p. 416, 5 Adler), il faisait partie de l’ordre équestre (Tacite, Histoires III 81, 1 : « Musonius Rufus equestris ordinis »).
310 Paralios d’Anagyrunte P38 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1400 LGPN II 1 D. Nails, The People of Plato, p. 216. DPhA s.v. Paralios d’Anagyrunte : "fils de Démodocos (→D 72) et frère de Théagès (→T 26), du dème d’Anagyrunte (Théagès 127 e), est cité par Socrate parmi ceux qui sont venus lui apporter leur soutien."
311 Parm(én)iscos de Métaponte P42 -600 → -401 Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 2, n° 161 B 17 (Bonnechere 2003),LGPN3, t. I, p. 363 L’inventaire du temple d’Artémis dans cette meme île, datant de 279 av. J.-Chr., qui fait état de l’offrande de Parmiscos
312 Phèdre de Myrrhinonte P106 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 0 IG I2 325, mentionné dans trois dialogues de Platon : le Protagoras, le Banquet et le Phèdre (auquel il donne son nom). LGPN II 19, 1. D. Nails, The People of Plato, p. 232-234 , L. Brisson, Platon, Phèdre. Traduction inédite, introduction et notes, coll. GF 488, Paris 1989, 2004, Introduction, p. 19-22. P. Mureddu, « Φιλία: Dieci contributi per Gabriele Burzacchini / a cura di Mauro Tulli , con la collab. di Massimo Magnani e Anika Nicolosi. Ed. Tulli, Mauro, Magnani, Massimo & Nicolosi, Anika (Eikasmos. Studi, 25), Bologna : Pàtron, 2014. XXI-155 p. fils de Pythoclès DPhA s.v. Phèdre de Myrrhinonte : "Phèdre fut du nombre de ceux qu’on accusa s’avoir profané les Mystères d’Éleusis. En 415a, un métèque du nom de Teucros vint, après s’être assuré de l’impunité, dénoncer, devant le Conseil, un certain nombre de gens dans le cadre de deux affaires, l’une relative à une parodie des Mystères d’Éleusis à laquelle il avait lui-même pris part, et l’autre relative à la mutilation des Hermès, la veille du départ de l’expédition athénienne contre la Sicile. Mis en cause, Phèdre put s’enfuir avec ses complices."
315 Philonidès de Laodicée P159 -200 → -125 Épicurien Grèce → Eleusis 1 IG II2 1236 = IEleusis 221, l. 2-21 I. Savalli-Lestrade, Les philoi royaux dans l'Asie hellénistique, 1998. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. K. Clinton, Eleusis, the inscriptions on stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and public documents of the deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005, t. I, p. 247-248, avec le commentaire t. II, p. 269-271. A. Bielman, Retour à la liberté. Libération et sauvetage des prisonniers en Grèce ancienne. Recueil d’inscriptions honorant des sauveteurs et analyse critique, coll. « Études épigraphiques » 1, Lausanne 1994, p. 202-205, n° 56 et planche XXII.
317 Plotina (Pompeia) P206 1 → 200 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1099, SEG 3, 226 + IG II2 1097, dossier de deux lettres Oliver, The Empress Plotina and the Sacred Thymelic Synod, 1975. C. J. Castner, Prosopography of Roman Epicureans from the Second Century B.C. to the Second Century A.D., Frankfurt am Main/Bern/New York/Paris 1989, p. 51-55. H. Temporini, Die Frauen am Hofe Traians, Berlin 1978. H. Temporini-Gräfin Vitzthum, art. « Plotina », NP IX, 2000, col. 1146 Impératrice romaine, femme de l’empereur Trajan. DPhA s.v. Plotina (Pompeia –) : "Elle fut divinisée, devint diva mater d’Hadrien et fut honorée de son vivant et après son décès par de nombreuses inscriptions et monnaies (liste dans PIR2 P 679 et Temporini 4, aussi 14 M.-Th. Boatwright, « The Imperial Women of the Early Second Century a. C. », AJPh 112, 1991, p. 513-540). Son urne a peut-être été placée à côté de celle de Trajan dans la base de la colonne et elle a eu droit à un culte parallèlement à son mari à Rome d’après CIL VI 966"
318 Plutarque d’Athènes P209 350 → 432 Platonicien Grèce → Athènes 0 IG II2 5, 13532 S. Slaveva-Griffin et P. Remes, The Routledge Handbook of Neoplatonism, 2014. I. Hadot et M. Chase, Athenian and Alexandrian Neoplatonism and the harmonization of Aristotle and Plato, 2015. L. Robert, « Épigrammes relatives à des gouverneurs », dans Id., Hellenica, t. IV : Épigrammes du Bas-Empire, Paris 1948, p. 35-114, en part. p. 55-59. É. Évrard, « Le maître de Plutarque d’Athènes et les origines du néoplatonisme athénien », AC 29, 1960. A. Frantz, « Pagan Philosophers in Christian Athens », PAPhS 119, 1975 Nom : Robert 1948, p. 102, « le nom de Ploutarchos n’est nullement, au IVe siècle, un nom très répandu » (remarque confirmée par la consultation du LGPN I-IV : aux IVe et Ve siècles, les seuls Plutarque dont on ait connaissance sont ceux de la famille de Plutarque d’Athènes, auxquels on ne peut ajouter que le Plutarque de l’épitaphe IG II2 5, 13532 [= II2 3, 2, 12473], jeune athénien qui était allé à Rome pour y faire carrière, cf. LGPN II, s.v. Πλούταρχος, nos 3-7 et 22, p. 369), les deux Plutarque mentionnés dans nos trois inscriptions doivent être liés plus ou moins directement à Plutarque d’Athènes.