Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
194 Métrophanès (Aelius) de Sparte M161 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 63 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 174. Philosophari. Usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l’Empire Ephèbe qui avait particulièrement brillé dans ses études. Il appartenait à une famille influente de Sparte
195 Mithridate V (Ariarathès Eusébès Philopator) M174 -165 → -120 Autre Grèce → Athènes 1 IG II 1 2, 1330 ; U. Kohler, « Basis des Karneades », MDAI(A) 5, 1880, p. 284-286. (Voir IG 1406) Il etait le destinataire de lettres de Carneade [ID DPhA :C 42] (mort en 129/8 a) adressees a « Ariarathes, roi de Cappadoce » (Diogene Laerce IV 65). D. Sviatoslav. “Cappadocian Dynastic Rearrangements on the Eve of the First Mithridatic War.” Historia: Zeitschrift Für Alte Geschichte, vol. 55, no. 3, 2006, pp. 285–297. B. Niese, art. « Ariarathes » 4, RE II 1, 1893, col. 818-819. DPhA s.v. Mithridate (Ariarathès V Eusébès Philopator) : "Ariarathès reçut une éducation à la grecque (παιδείας τε Ἑλληνικῆς μετασχεῖν), « fit montre d’une manière de vivre des plus dignes et s’appliqua à la philosophie (ϕιλοσοϕίᾳ προσανέχων ,Fils d’Ariarathès IV Eusébès, roi de Cappadoce (ca 220-ca 163), et d’Antiochis, fille d’Antiochus le Grand, il accéda au trône sous le nom d’Ariarathès à la mort de son père vers 163 a. Il mourut vers 130 dans un combat contre Aristonicos Sa femme Nysa"
197 Monime M189 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 sa femme, morte à vingt-deux an. philosophe apparemment inconnu par ailleurs
198 Mospos de Cirta M195 101 → 200 Autre Afrique proconsulaire → Cirta 1 ILA II, 823
199 Musa (Antonius) M196a -100 → 0 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 IG XII 6, 1, 363 ; E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Geneve 2003, p. 292, n° 169. Médecin du Ier s. av. J.-C., contemporain d’Auguste. l avait un frère, Euphorbos, devenu médecin du roi Juba son nom laisse à penser qu’il s’agit d’un affranchi du triumvir Antoine
201 Nicétès (Iulius) de Bithynion N36 101 → 167 Autre Asie Mineure → Claudiopolis 0 IK 31, 67 Il était un notable de sa cité de Bithynion-Claudioupolis, qui l’honora d’une statue
204 Novius (P.) N65a Aucun(e) Autre Rome et Italie → Venafrum (Venafro) 1 CIL X, 4918 Il était probablement originaire de la région, car le gentilice Novius était courant en Italie centrale.
205 Olympiodoros (M. Aurelius) O14 201 → 267 Autre Grèce → Trézène 1 IG IV 796 Müller, Helmut. “Marcus Aurelius Olympiodorus, Ἐϰγονοϛ ῾Ιπποδρόμου.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 3, 1968, pp. 197–220 Le développement de la double citoyenneté à Éphèse à travers quelques cas d’époque impériale,Francois Kirbihler Puech 2002 Lafond 2006 La mémoire des cités dans le Péloponnèse d'époque romaine,A. Heller & A.-V. Pont 2009, Patrie d'origine et patries électives curator par la cité de Trézène DPhA s.v. Olympiodoros (M. Aurelius —) : "Le même qualificatif est en effet appliqué à son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia (→H 44).,L’épigramme insistant, au-delà de la sophrosunè, sur sa sophia, montre que la famille revendiquait véritablement une supériorité intellectuelle et culturelle. Oppia est honorée par la cité du titre de « nouvelle Pénélope », dont héritera sa fille Héracleia, et de celui de « nouvelle Laodamie »."
206 Oppia (Aurelia) de Sparte O31 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V, 1 598 DPhA s.v. Oppia (Aurelia –) de Sparte : "son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia" Femme
207 Ortyx de Parion O46 168 → 200 Autre Asie Mineure → Parion 1 IK 25, 53 Voir B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 190. fils de Gratus Sophos, catégorie à part, à utiliser pour l’introduction
210 Papinius de Smyrne P34 170 → 250 Autre Asie Mineure → Smyrne 1 IK 24, 725 Connu par sa piété envers Sarapis et les Nemeseis poliades,: en 211/2, à la faveur du don par Caracalla d’un emplacement voisin du sanctuaire des Nemeseis, il avait enrichi celui-ci d’un bâtiment élevé sur ce terrain
310 Paralios d’Anagyrunte P38 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1400 LGPN II 1 D. Nails, The People of Plato, p. 216. DPhA s.v. Paralios d’Anagyrunte : "fils de Démodocos (→D 72) et frère de Théagès (→T 26), du dème d’Anagyrunte (Théagès 127 e), est cité par Socrate parmi ceux qui sont venus lui apporter leur soutien."
212 Parménidès (Avidius) de Thespies P41 68 → 134 Autre Grèce → Thespies 1 IThesp, 361 (= IG VII 2519, completee par A. Plassart, BCH 50, 1926, p. 433), et Arch. Eph. 1934/5, chron. 15, n° 184 son fils Archestratos, également philosophe, fille d’Archestratos, Avidia Iulia La seule mention de ce philosophe est l’indication du patronyme de son fils Archestratos
214 Paullinus (Ti. Claudius) d’Antioche de Pisidie P62 135 → 167 Autre Asie Mineure → Antioche de Pisidie / Pergame 0 Inschr. Asklepieions 32; CIL III 302 = CIL III 6850 = ILS 7777 Honoré d'une statue à Pergame, sous Hadrien, il bénéficie d'une épitaphe dans sa cité d'origine, Antioche de Pisidie, où il apparaît comme (dat.) "philosopho hero".
217 Pétronius Antigénidès P86a 101 → 200 Autre Rome et Italie → Pisaurum 1 CLE 434 = CIL XI 6435 P. Vesperini 2017) Annibale degli Abbati Olivieri, Marmora Pisaurensia notis illustrata, Pesaro 1738, p. 33 et 165-168. Pieter Burmann le Jeune, Anthologia ueterum latinorum epigrammatum et poematum siue catalecta poetarum latinorum, in VI. libros digesta ex Marmoribus & Monumentis Inscriptionum vetustis, & Codicibus MSS. eruta, II, Amsterdam 1773, p. 254-256. H.-I. Marrou, « Le symbolisme funéraire des romains (Deuxième et dernier article) [Franz Cumont. Recherches sur le Symbolisme funéraire des Romains] », JS, avril-juin 1944, p. 77-86. S. Mariotti, « La leggenda di Petronio Antigenide (sulla fortuna di un carme epigrafico pesarese) », AC 25-26 (1973-1974), p. 395-416 (= Scritti medievali e umanistici, Roma 1994, p. 321-347. G. Cresci Marrone et G. Mennella, Pisaurum, t. I : Le iscrizioni della colonia, Pisa 1984, p. 384-387. Courtney, Musa Lapidaria. A Selection of Latin Verse Inscriptions, Atlanta 1995, p. 86-87 et 290-292. U. Agnati, Per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 184-185. A. Trevisiol, Fonti letterarie ed epigrafiche per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 90-91. Antigénidès était l’esclave de Pétronius Hilarus.,Antigénidès a donc pu naître dans la maison d’Hilarus, issu d’une de ses esclaves (sans forcément qu’Hilarus en soit le père), devenant ainsi son esclave. Il a pu être acheté par Hilarus. Mais Hilarus a très bien pu recueillir un enfant abandonné, faisant de lui son esclave Le nom d’Hilarus étant fréquent chez les esclaves, et la présence d’affranchis étant particulièrement élevée dans les inscriptions de Pisaurum (Agnati 7, p. 188), on peut supposer, mais sans certitude, qu’Hilarus lui-même était un affranchi. Antigénidès, nom qu’Hilarus avait donné à son esclave, est en effet presque inexistant dans l’épigraphie latine occidentale. Le CIL n’en contient qu’un seul autre exemple (II 6161). Il est donc probable qu’Hilarus avait choisi ce nom pour faire allusion au célèbre aulète du IVe siècle av. J.-C. Antigénidas (RE Antigenidas 3), dont le souvenir s’était conservé à Rome sous les Antonins (Apulée, Flor., 4, Aulu-Gelle, XV 17)
219 Phanias de Milet P94 120 → 180 Autre Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 150 Il était vraisemblablement identique au prophète connu dans le même sanctuaire par une dédicace à Zeus Kataibatès : Didyma II 127
312 Phèdre de Myrrhinonte P106 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 0 IG I2 325, mentionné dans trois dialogues de Platon : le Protagoras, le Banquet et le Phèdre (auquel il donne son nom). LGPN II 19, 1. D. Nails, The People of Plato, p. 232-234 , L. Brisson, Platon, Phèdre. Traduction inédite, introduction et notes, coll. GF 488, Paris 1989, 2004, Introduction, p. 19-22. P. Mureddu, « Φιλία: Dieci contributi per Gabriele Burzacchini / a cura di Mauro Tulli , con la collab. di Massimo Magnani e Anika Nicolosi. Ed. Tulli, Mauro, Magnani, Massimo & Nicolosi, Anika (Eikasmos. Studi, 25), Bologna : Pàtron, 2014. XXI-155 p. fils de Pythoclès DPhA s.v. Phèdre de Myrrhinonte : "Phèdre fut du nombre de ceux qu’on accusa s’avoir profané les Mystères d’Éleusis. En 415a, un métèque du nom de Teucros vint, après s’être assuré de l’impunité, dénoncer, devant le Conseil, un certain nombre de gens dans le cadre de deux affaires, l’une relative à une parodie des Mystères d’Éleusis à laquelle il avait lui-même pris part, et l’autre relative à la mutilation des Hermès, la veille du départ de l’expédition athénienne contre la Sicile. Mis en cause, Phèdre put s’enfuir avec ses complices."
220 Philagrios d’Athènes P111 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298 (É. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433 Les médecins de la même époque connus sous ce nom, comme le commentateur d’Hippocrate abondamment cité dans la littérature médicale qui, d’après la Souda (Φ 295 Adler), était établi à Thessalonique, ou comme l’ami de Grégoire de Nazianze (Anth. Pal. VIII 100), ne semblent pas s’être jamais installés à Athènes.
221 Philératidas (Iulius) de Sparte P115 135 → 200 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 116, l. 14 fils d’Hippodamos,Parmi les gérontes lacédémoniens de la liste
222 Philétos de Limyra (Lycie) P116 201 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 2 IGUR 1351 et 1352 G. H. R. Horsley, New Documents Illustrating Early Christianity 4, Macquarie 1987, p. 32-33. Mort à Rome, où son épouse Abascantis a élevé son tombeau Son épigramme funéraire exprime sa défiance envers la métaphysique, ainsi que son attachement à la sagesse traditionnelle, elle suggère qu’il avait aussi composé des arétalogies
227 Philiscos de Thessalie P135 -133 → -68 Autre Grèce → Delphes 1 Une inscription de Delphes, FD III 4, n° 273, p. 294, revue par W. Peek et commentée par B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, p. 376-377, formée de deux distiques élégiaques, évoque l’honneur accorde par les délégués des Grecs (ici les Amphictions) a Philiscos, « de haute sagesse » (τὸν μέγαν ἐν σοφίῃ) Philiscos est cite par Philostrate, V. Soph. II 11, 1, parmi les plus illustres disciples de Chrestos de Byzance, lui-meme disciple d’Herode Atticus, qui enseignait a Athenes dans les annees 170.,Le premier editeur de l’inscription, R. Flaceliere, BCH 73, 1949, n° 11, p. 473-475 A. Billault, L'univers de Philostrate, 2000. F. Solmsen, art. « Philiskos » 10, RE XIX 2, 1938, col. 2387-2388. G. W. Bowersock, Greek sophists in the Roman Empire, Oxford 1969, p. 40, 103-104. H. Bouvier, « Poètes et prosateurs de Thessalie dans les inscriptions », dans B. Helly (édit.), La Thessalie. Actes de la Table ronde 21-24 juillet 1975, « Coll. de la Maison de l’Orient méditerranéen » 6, série archéologique 5, Lyon/Paris 1979, p. 257-264. B. Helly, « La Thessalie à l’époque romaine », MemCentreJPal 2, Saint-Étienne 1980, p. 49-50. Swain, « The Reliability of Philostratus’s Lives of the Sophists », ClAnt 10, 1991, p. 158. G. Anderson, The Second Sophistic. A Cultural Phenomenon in the Roman Empire, London/New York 1993, p. 31-35. L. Petersen, art. « Philiscus », PIR2 VI, 1998, p. 142, n° 367 , 10 M. Weissenberger, art. « Philiskos » 8, NP IX, 2000, col. 815 , Puech 1, p. 4-5, 15, 25, 28, 75, 126 n. 3, 376-377.
288 Philosophes en rapport avec Xénophon (Claudius) X18 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Poimanenon 0 F. W. Hasluck, JHS 24, 1904, p. 27-28; Th. Wiegang, MDAI(A) 29, 1904, p. 298.
230 Pleistarchos (Pompeius) d’Athènes P202 135 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 IEleusis 487 B. Dignas et K., Trampedach Practitioners of the divine: Greek priests and religious officials from Homer to Heliodorus, 2008. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPS 64, 3, Philadelphia 1974, p. 30-31. mariage de sa fille, Pompeia Polla, à un membre d’une famille sacerdotale d’Éleusis, T. Flavius Euthycomas DPhA s.v. Pleistarchos (Pompeius –) d’Athènes : "K. Clinton 974, p. 30-31, a attiré l’attention sur le nom de l’un des fils nés de ce mariage, Ménandros (IEleusis 488) : il n’est pas exclu que la famille de Pleistarchos lui-même, ou celle à laquelle il s’est allié par le mariage de sa fille, ait eu un lien de parenté – biologique ou spirituelle – avec celle d’un autre philosophe athénien de la fin du Ier siècle, T. Flavius Ménandros (→M 106 et P 30). Nom : Quant au gentilice Pompeius, fort rare à Athènes, il pourrait être en rapport avec le poète pergaménien Q. Pompeius Capito, qui était devenu Athénien sous le règne d’Hadrien (IG II2 3800)."
317 Plotina (Pompeia) P206 1 → 200 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1099, SEG 3, 226 + IG II2 1097, dossier de deux lettres Oliver, The Empress Plotina and the Sacred Thymelic Synod, 1975. C. J. Castner, Prosopography of Roman Epicureans from the Second Century B.C. to the Second Century A.D., Frankfurt am Main/Bern/New York/Paris 1989, p. 51-55. H. Temporini, Die Frauen am Hofe Traians, Berlin 1978. H. Temporini-Gräfin Vitzthum, art. « Plotina », NP IX, 2000, col. 1146 Impératrice romaine, femme de l’empereur Trajan. DPhA s.v. Plotina (Pompeia –) : "Elle fut divinisée, devint diva mater d’Hadrien et fut honorée de son vivant et après son décès par de nombreuses inscriptions et monnaies (liste dans PIR2 P 679 et Temporini 4, aussi 14 M.-Th. Boatwright, « The Imperial Women of the Early Second Century a. C. », AJPh 112, 1991, p. 513-540). Son urne a peut-être été placée à côté de celle de Trajan dans la base de la colonne et elle a eu droit à un culte parallèlement à son mari à Rome d’après CIL VI 966"
233 Politus (M.) de Téménothyres P221 101 → 200 Autre Asie Mineure → Téménothyres de Lydie 1 IGR IV 628 , SEGO III 16/08/07.
234 Pontianos de Nicomédie P260 168 → 234 Autre Grèce → Athènes 0 Voir si identification possible avec IG II 3265. Dana 2016. Athenaeus et B. Louyest, Mots de poissons: le banquet des sophistes, livres 6 et 7 d'Athénée de Naucratis, 2009. D. Lenfant, Athénée et les fragments d'historiens: actes du colloque de Strasbourg (16-18 juin 2005), 2007. R. Nadeau, Les manières de table dans le monde gréco-romain, 2010. A. M. Desrousseaux (édit.), Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, Livres I et II, coll. CUF, t. I, Paris 1956, p. XVIII. DPhA s.v. Pontianus de Nicomédie : " Un des interlocuteurs (fictifs ?) du banquet décrit dans les Deipnosophistes d’Athénée (→A 482), lequel est censé avoir eu lieu dans la maison d’un riche et illustre haut fonctionnaire romain, P. Livius Larensis, et auquel Athénée lui-même (F II – D III) avait participé Il est originaire de Nicomédie, la capitale de la province de Bithynie, en Asie Mineure,Pontianus fait partie, en compagnie de son compatriote Démocrite (→D 70a) et de Philadelphius de Ptolémaïs (→P 110), des trois « philosophes » (non cyniques) présents au banquet,On découvre chez Pontianus un certain antiplatonisme à la lecture de sa longue intervention dans le livre XI, 504 b-509 e, où il critique de nombreux passages de Platon." A. M. Desrousseaux (édit.) 1956, p. XVIII, imagine que le nom ne serait qu’une transposition de celui de Nicomède II de Nicomédie (RE 4), tout comme le nom de Philadelphe de Ptolémaïs (→P 110) serait formé sur le modèle de Ptolémée Philadelphe.
337 Potamon d'Alexandrie P272 1 → 100 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 SEG 1988 1177 Ephesos. Honorary inscriptions for Potamon ( ?),
236 Praetextatus (Vettius Agorius) P274 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1777-1779 Kahlos 2016. J. Nistler, « Vettius Agorius Praetextatus », Klio 10, 1910, p. 462-475. T. W. J. Nicolaas, Praetextatus, Nijmwegen/Utrecht 1940, 1-117. W. Enßlin, art. « Praetextatus », RE XXII 2, 1954, col. 1575-1579. M. Kahlos, Vettius Agorius Praetextatus. Senatorial Life in Between, coll. « Acta Instituti Romani Finlandiae » 26, Roma 2002, p. 28-49. DPhA s.v. Praetextatus (Vettius Agorius –) : "Sénateur romain, praefectus praetorio en 384, praefectus urbi en 367-368, il mourut alors qu’il était consul designatus pour l’année 385.,Il était l’un de ces sénateurs romains cultivés qui, à la manière de Nicomachus Flavianus (→N 49) et Mallius Theodorus (→T 64), consacraient leur otium à l’étude en privé de la philosophie et de la littérature. Les activités philosophiques de Praetextatus sont attestées par le passage de Boèce cité plus haut et par son épitaphe (CIL VI 1779) sa femme Fabia Aconia Paulina." La seule certitude dont nous disposons concernant ses activités philosophiques est qu’il s’occupait en quelque façon de la logique d’Aristote
328 Priscil(l)ianus (A. Egnatius) Aucun(e) 101 → 200 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI, 17106. Chr. Badel, "Le thème de la nobilitas dans l’épigraphie latine impériale (Ier-Ve siècle)", MEFRA, Antiquité, tome 114, n°2. 2002, p. 969-1009 (Cugusi 1985)
238 Propas (L. Petitius) de Corinthe P298 1 → 67 Autre Grèce → Olympie 0 I. Olympia 453 (A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletemata » 31, Athenes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298) A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletèmata » 31, Athènes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298 Sa mère Occia Prisca Nom : Vu la rareté en Grèce de son gentilice et de celui de sa mère, le philosophe était certainement issu d’une famille italienne récemment installée dans la colonie de Corinthe.