Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
258 Serenus S54 -27 → 330 Péripatéticien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Memoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154.
257 Seneca d’Alexandrie de Troade S44 50 → 150 Socratique Grèce → Athènes 1 IG II2 3795 (IK 53 T 177)
254 Secundinus de Tralles S43 101 → 200 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 I. Ephesos 4340 J. Barnes, M. Bonelli, et J. Barnes, Method and metaphysics: essays in ancient philosophy I, 2011. M. Griffin, G. Clark, et T. Rajak, Philosophy and power in the Graeco-Roman world: essays in honour of Miriam Griffin, 2002. M. Trapp, Philosophy in the Roman Empire: Ethics, Politics and Society 2017. Voir aussi son élève coellius Marcellinus dans le DPhA M25
255 Secundus le Taciturne S36 et S36 comp. Aucun(e) Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Lemnos 1 Possible : IG II2 2023, 3008 ; IG XII 8, 39. B. Puech, ,Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d'époque impériale, Paris, 2002, p. 449-450 et 475 (n° 262). Il est difficile de l'identifier à plusieurs de ses contemporains : l’archonte athénien Didius Secundus de Sphettos (entre 112/3 et 114/5 ; IG II2 2023, 3008) ; le sophiste, maître d'Hérode Atticus de l'époque d'Hadrien (cf. G. W. Bowersock, Greek Sophists in Roman Empire, Oxford, 1969, p. 118-119), enterré près d'Eleusis ; le philosophe - - Σεκ[ουνδ -], fils de Μελιτ - ou Μελιτ[εύς], du dème de Mélitè, mentionné dans une inscription d’Hèphaistia de Lemnos (IIIe s. apr. J.-C., IG XII 8, 39).
256 Secundus (P. Octavius) S35 1 → 100 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 AE 1910, 47.
253 Sebasmius de Rome S33 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 2153, mentionne, avec un autre philosophe du nom d’Evagrius, dans un fragment de liste de sept prêtres et philosophes de l’aristocratie J. Rüpke, Fasti sacerdotum: a prosopography of pagan, Jewish, and Christian religious officials in the city of Rome, 300 BC to AD 49, 2008. E. Rebillard et J. Rüpke, Group identity and religious individuality in late antiquity, 2015. Voir aussi Evagrius dans le DPhA ( E183)
252 Saufeius (Lucius) de Préneste S25 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897, CIL XIV 2624 Y. Benferhat, Cives Epicurei, coll. « Latomus » 292, Bruxelles 2005, p. 169-170). J.-L. Ferrary, Philhellénisme et impérialisme, p. 609. Disciple de Phaidros P107probablement à l’époque où celui-ci s’était réfugié à Rome pendant la tyrannie d’Aristion,Ami très proche de T. Pomponius Atticus (→A 505), le chevalier Lucius Saufeius est à ce titre fréquemment mentionné dans la correspondance de Cicéron DPhA s.v. Saufeius (Lucius –) de Préneste : "souvent présenté comme un épicurien intraitable (Ad Atticum I 3 [8], 1, II 8 [35], 1, IV 6 [113], 1, XV 4 [750], 2-3,L’activité philosophique de Lucius a sans doute été déterminante dans son installation à Athènes, mais une branche de la famille était installée à Délos depuis le siècle précédent (ID 1754 et 1755). Lucius était en Grèce depuis déjà de longues années lorsqu’Atticus, selon Cornelius Nepos (Att. 12), intercéda pour lui auprès d’Antoine et protégea ses intérêts lors des proscriptions des triumvirs. On ne sait à quelle occasion la statue de Lucius fut offerte par sa mère Caelia au municipe de Tusculum"
251 Saufeius (Appius) de Préneste S24 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897 M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 164 ; A. E. Raubitschek, Hesperia 18, 1949, p. 101, n° 1 (Agora XXXI 20). Appius paraît avoir été moins lié aux milieux épicuriens que Lucius, son frère. Moins célèbre que son frère Lucius.
250 Satyros d’Athènes S22 -200 → -101 Autre Grèce → Larissa 0 A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Decrets inedits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 M. Haake, « Der Philosoph Satyros, Sohn des Philinos, aus Athen. Zu zwei neuen hellenistischen Ehrendekreten aus Larisa für einen bislang unbekannten Philosophen », Tyche 24, 2009 [2010], p. 49-57. A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Décrets inédits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 REG 124, p. 310. fils de Philinos Il fut honoré en Thessalie vers 170 av. J.-Chr. Il reçut le droit de cité et d’autres privilèges. Il fut ainsi honoré pour son comportement d’“homme de bien” pendant son séjour dans la capitale thessalienne, pour sa participation à la vie municipale et pour l’assistance qu’il apporta aux Larisséens au cours de la troisième guerre macédonienne
247 Sabinus (C. Iulius) S2 135 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 2 IG II2 3803 ; IG II2 3740 ; IG II2 3694. Hutchinson, Greek to Latin: frameworks and contexts for intertextuality, 2013. C. P. Jones, Culture and Society in Lucian, Cambridge 1986, p. 20. J. H. Oliver, Athenian Expounders of the Sacred and Ancestral Law, Baltimore 1950, p. 160. Il peut donc parfaitement avoir connu Lucien lors des séjours de celui-ci à Athènes et être l’ami philosophe auquel l’écrivain adresse, dans les années 170, son Apologie, faisant de lui une sorte d’incarnation de la Philosophie demandant des comptes à l’auteur vraisemblablement identique à C. Iulius Sabinus de Péania, éphèbe en 142/3 (IG II2 3740), ce qui situe son activité dans la deuxième moitié du IIe siècle de notre ère Nom : désigné, par une formule onomastique abrégée, comme « Caius Iulius le platonicien »
320 Syrianus d’Alexandrie S181 368 → 437 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2, 13451 G. N. Kalliontzes, « Ἀττικὲς ἐπιγραϕὲς ἀπὸ τοὺς Ἀμπελοκήτους », Ὅρος 14-16, 2000-2003, p. 157-166. D. Fessel, BullÉpigr, no 533, REG 119, 2006, p. 751-753 G. Agosti, « Dal cielo alla terra : un epigramma epigrafico su Siriano », dans L. Cristante et I. Filip (édit.), Incontri triestini di filologia classica, VII - 2007-2008. Atti del III convegno : Il calamo della memoria. Riuso di testi e mestiere letterario nella tarda antichità. Trieste, 17-18 aprile 2008, coll. « Polymnia » 10, Trieste 2008, p. 103-115. E. R. Dodds, Proclus, Elements of Theology, Oxford 19632, p. XXIII-XXV. A. D. R. Sheppard, Studies on the 5th and 6th Essays of Proclus’ Commentary on the Republic, coll. « Hypomnemata » 61, Göttingen 1980, p. 39-42.
271 Symmachos de Phlya S176 135 → 167 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 3801 R. Sorabji, Aristotle transformed: the ancient commentators and their influence, 2016. Disciple du diadoque stoïcien Aurélius Héraclidès (→H 56a , PA 6462) du dème attique des Eupyrides de la tribu Léontis Selon J. Kirchner, dans les notes sur IG II2 3801, Symmachos de Phlya serait le père de deux éphèbes (Πτολεμαίδος | Διόδωρος Συμμάχου | Δημήτριος Συμμάχου) répertoriés dans une liste d’éphèbe (IG II2 2111-2112, col. III 45-47) que l’on date maintenant de 185/6, ce qui fournit un élément de datation approximative. Le Φ majuscule vaut pour 500 et le signe sigma inversé après le nom de Symmachos indique l’homonymie : Symmachos étant le fils d’un autre Symmachos.
107 Stéphanos (Aurelius) de Dorylaion S154 201 → 267 Autre Asie Mineure → Dorylaion 0 IGR IV 527 , SEGO III 16/34/06 DPhA s.v. Stephanos (Aurelius) de Dorylaion : " fils de Stéphanos, citoyen de Dorylaion, s’occupa au nom de sa tribu, celle d’Apollon, de faire ériger, comme le firent aussi les autres tribus de la ville (six bases sont conservées), une statue de l’évergète Q. Voconius Aelius Stratonikos"
249 Sarapion des Chollèides/Sarapion de Hiérapolis de Syrie S15 et S13 1 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 0 SEG XXIX, 225 H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesp. Suppl. 8, 1949, p. 243-246. R. Flacelière, « Le poète stoïcien Sarapion d’Athènes, ami de Plutarque », REG 64, 1951, p. 325-327. D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 246-248. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscription d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 270-272 et 516-526. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231, et PIR2 S 185 DPhA s.v. Sarapion des Chollèides : "Ami de Plutarque, qui lui dédie « quelques-uns de ses dialogues pythiques », c’est-à-dire le De E delphico (384 E) et probablement aussi le De Pythiae oraculis, dont Sarapion est l’un des interlocuteurs. Il est également mentionné dans les Quaest. Conv. I 10.,Sarapion était vraisemblablement originaire d’Hiérapolis de Syrie : il est sans doute identique, en effet, au stoïcien Sarapion (→S 13) que Stéphane de Byzance (327-328 Meineke) mentionne parmi les citoyens illustres de cette ville (Jones 4, p. 229).,Il devint citoyen d’Athènes, où il fut inscrit dans le dème des Chollèides (SEG XXIX 225) et remporta une victoire aux Dionysies comme instructeur du chœur de sa tribu (Quaest. Conv. I 10).,Les descendants de Sarapion, parmi lesquels figure le philosophe T. Flavius Glaucos (➳G 23), partagèrent manifestement son intérêt pour la médecine : ils apparaissent fréquemment dans les inscriptions en rapport avec le culte et le sanctuaire d’Asclèpios (SEG XXIX 225 , IG II2, 3704, 3804 et 4532." Sous Hadrien, La famille avait alors reçu la citoyenneté romaine, avec les noms Q. Statius.
269 Sospis (Claudius) S126 201 → 234 Autre Grèce → Eleusis 1 SEG XXI, 748. Eshleman 2012, Geagan et American School of Classical Studies at Athens 2011. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPhS, 64, 3, 1974, p. 85, n° 13. Membre de l’illustre famille des Claudii de Mélité, qui conserva une position dominante dans le sanctuaire d’Éleusis pendant plusieurs générations, Claudius Sospis, fils de Lysiadès, fut prêtre de l’autel au début du IIIe siècle il avait été l’élève du sophiste Chrestos de Byzance, avant de devenir un philosophe renommé. De l’épigramme qu’elle contenait il ne subsiste que d’infimes fragments, mais la formule qui la précède précise que la cité honorait le prêtre « pour son mérite et sa philosophie ».
268 Sosibios de Thessalonique (fils) S116 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 fils d’un philosophe homonyme.
267 Sosibios de Thessalonique (Père) S115 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 Père du philosophe homonyme.
266 Sopatros d’Apamée de Syrie S108 335 → 357 Autre Proche Orient Ancien → Apamée 0 C. Riedweg et al. 2018, Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] S. Olszaniec, Prosopographical studies on the court elite in the Roman Empire (4th century AD), 2013. C. Pepe, The genres of rhetorical speeches in Greek and Roman antiquity, 2013. J. Ch. Balty,Apamea in Syria in the Second and Third Centuries A.D., 1988. Fils de Sôpatros l’Ancien , frère d’Himérius (PLRE I :3) et oncle de Jamblique d’Apamée, est né à Apamée de Syrie, dont il sera décurion. Il organisa les Jeux Olympiques à Apamée en 361 (Libanius, Epist. 663 et 1172). Libanius lui adressa plusieurs lettres entre 359 et 364. Les lettres du Pseudo-Julien permettent de penser que Sôpatros fut, comme son père, le disciple de Jamblique de Chalcis à Apamée. DPhA s.v. Sôpatros d’Apamée : "voir s’il ne faut pas lui attribuer la mosaïque d’Apamée, DPhA III, P. 828-829, s. v. Iamblichos de Chalcis, I 3, biographie et chronologie, annexes du tome VII, notice de Marco di Branco sur Apamée"
265 Sopatros (M. Po[---]) d’Apollonia S106 Aucun(e) Pythagoricien Illyrie → Apollonia d'Illyrie 1 I. Apollonia 260 C. Patsch, Das Sandschak Berat in Albanien, Wien 1904, p. 180, P. Cabanes, Inscriptions d'Apollonia d’Illyrie, coll. « Études épigraphiques » 2, Athènes 1997. Sopatros, d’Apollonia d’Illyrie, était un makrobios,il a vécu 87 ans. Nom : C. Patschpropose avec hésitation de restituer son gentilice, abrégé dans l’inscription, en Po[r(cius)]. On ne peut pas exclure Po[p(illius)], attesté à Apollonia (I. Apollonia 248).
245 Rusticus (L. Iunius) R15a Aucun(e) Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 E. Q. Visconti, Iconographie romaine, t. I, Milano 1818, p. 429-430 (avec fac-simile du dessin d’Orsini, entre les p. 428 et 429) J. C. Orelli, Inscriptionum Latinarum Selectarum Amplissima Collectio ad illustrandam Romanae Antiquitatis disciplinam accomodata…, t. I, Turici 1828, p. 261, n° 1190 (avec reproduction du dessin d’Orsini, t. II, pl. T.XIV.E, n° 5). P. Vesperini, Droiture et mélancolie sur les écrits de Marc Aurèle, 2016. Campbell 2015, Sánchez-Lafuente, s. d.) Christian Huelsen, « Die Hermeninschriften berühmter Griechen und die ikonographischen Sammlungen des 16. Jahrhunderts » (1901), dans K. Fittschen (édit.), Griechische Porträts, Darmstadt 1988, p. 117-140, notamment p. 127. G.P. Bellori, Veterum illustrium philosophorum, poetarum, rhetorum et oratorum Imagines ex vetustis nummis gemmis, hermis, marmoribus aliisque antiquis monumentis desumptae, Romae 1739, pl. 31.
246 Rufus (Ti. Iulius) R14 68 → 134 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 89 C. Vatin, BCH 94, 1970, p. 683-686. Le décret ne précise pas sa patrie d’origine, il se place dans les dernières années du règne de Trajan.
244 Quintus (Q. Aufidenus) de Sparte Q3 -133 → -68 Autre Grèce → Sparte 1 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 ,SEG XI 807 S.B. Zoumbaki, The Composition of the Peloponnesian Elites in the Roman period and the Evolution of their Resistance and Approach to the Roman Rulers 2008. Rizakis et al. 2001, Roman Peloponnese. Cartledge et Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta: a tale of two cities 2002. Fils de Sidectas,son oncle, Q. Aufidenus Sextus, qui, selon une formule à la mode à Sparte à cette époque, se qualifiait lui-même de « très philosophe »,famille très philosophique Nom : les prénoms Quintus et Sextus sont rarement utilisés comme cognomina à Sparte.
219 Phanias de Milet P94 120 → 180 Autre Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 150 Il était vraisemblablement identique au prophète connu dans le même sanctuaire par une dédicace à Zeus Kataibatès : Didyma II 127
217 Pétronius Antigénidès P86a 101 → 200 Autre Rome et Italie → Pisaurum 1 CLE 434 = CIL XI 6435 P. Vesperini 2017) Annibale degli Abbati Olivieri, Marmora Pisaurensia notis illustrata, Pesaro 1738, p. 33 et 165-168. Pieter Burmann le Jeune, Anthologia ueterum latinorum epigrammatum et poematum siue catalecta poetarum latinorum, in VI. libros digesta ex Marmoribus & Monumentis Inscriptionum vetustis, & Codicibus MSS. eruta, II, Amsterdam 1773, p. 254-256. H.-I. Marrou, « Le symbolisme funéraire des romains (Deuxième et dernier article) [Franz Cumont. Recherches sur le Symbolisme funéraire des Romains] », JS, avril-juin 1944, p. 77-86. S. Mariotti, « La leggenda di Petronio Antigenide (sulla fortuna di un carme epigrafico pesarese) », AC 25-26 (1973-1974), p. 395-416 (= Scritti medievali e umanistici, Roma 1994, p. 321-347. G. Cresci Marrone et G. Mennella, Pisaurum, t. I : Le iscrizioni della colonia, Pisa 1984, p. 384-387. Courtney, Musa Lapidaria. A Selection of Latin Verse Inscriptions, Atlanta 1995, p. 86-87 et 290-292. U. Agnati, Per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 184-185. A. Trevisiol, Fonti letterarie ed epigrafiche per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 90-91. Antigénidès était l’esclave de Pétronius Hilarus.,Antigénidès a donc pu naître dans la maison d’Hilarus, issu d’une de ses esclaves (sans forcément qu’Hilarus en soit le père), devenant ainsi son esclave. Il a pu être acheté par Hilarus. Mais Hilarus a très bien pu recueillir un enfant abandonné, faisant de lui son esclave Le nom d’Hilarus étant fréquent chez les esclaves, et la présence d’affranchis étant particulièrement élevée dans les inscriptions de Pisaurum (Agnati 7, p. 188), on peut supposer, mais sans certitude, qu’Hilarus lui-même était un affranchi. Antigénidès, nom qu’Hilarus avait donné à son esclave, est en effet presque inexistant dans l’épigraphie latine occidentale. Le CIL n’en contient qu’un seul autre exemple (II 6161). Il est donc probable qu’Hilarus avait choisi ce nom pour faire allusion au célèbre aulète du IVe siècle av. J.-C. Antigénidas (RE Antigenidas 3), dont le souvenir s’était conservé à Rome sous les Antonins (Apulée, Flor., 4, Aulu-Gelle, XV 17)
216 Perseus de Sinope P84a -27 → 330 Cynique Asie Mineure → Sinope 1 W. Peek, Griechische Vers-Inschriften, n° 1837. S. Follet, « Les Cyniques dans la poesie epigrammatique a lʼepoque imperiale », dans M.-O. Goulet-Caze et R. Goulet (edit.), Le Cynisme ancien et ses prolongements, Paris 1993, p. 368-369. M. Dana, Culture et mobilité dans le Pont-Euxin: approche régionale de la vie culturelle des cités grecques, 2011, p. 233.
215 Pemptidès (T. Flavius) de Thèbes P78 35 → 100 Épicurien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 SEG, 22, 414 B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4866-4867. S. Koumanoudis, « Πεμπτίδης », dans Χαριστήριον εις Αναστάσιον Κ. Ορλάνδον [A. K. Orlandos], coll. « Βιβλιοθήκη της εν Αθήναις Αρχαιολογικής Εταιρείας » 54, t. II, Athènes 1966, p. 1-21 Sprache und Literatur (Allgemeines zur Literatur des 2. Jahrhunderts und einzelne Autoren der trajanischen und frühhadrianischen Zeit [Schluss]) Grand-prêtre municipal du culte impérial à Thèbes sous Galba Il devint probablement, sous Domitien, hiérarque des Cabires
214 Paullinus (Ti. Claudius) d’Antioche de Pisidie P62 135 → 167 Autre Asie Mineure → Antioche de Pisidie / Pergame 0 Inschr. Asklepieions 32; CIL III 302 = CIL III 6850 = ILS 7777 Honoré d'une statue à Pergame, sous Hadrien, il bénéficie d'une épitaphe dans sa cité d'origine, Antioche de Pisidie, où il apparaît comme (dat.) "philosopho hero".
213 Patricius P56 335 → 400 Platonicien Proche Orient Ancien → Villa de Soueidie, pres de Baalbek 1 ISyrie VI, 2886 L. Cracco Ruggini, « Sulla cristianizazzione della cultura pagana », Athenaeum 43, 1965, p. 8-10,B. Puech, notice « Eudoxius » E 99, DPhA III, 2000, p. 302-303 Fils d’Olympius, propriétaire d’une villa à Souaidié près de Baalbek (Héliopolis) La demeure pourrait être en fait le lieu de réunion d’une communauté de philosophes (d’autres détails dans B. Puech, s.v. « Eudoxius » (E 99), DPhA III, 2000, p. 302-303).
311 Parm(én)iscos de Métaponte P42 -600 → -401 Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 2, n° 161 B 17 (Bonnechere 2003),LGPN3, t. I, p. 363 L’inventaire du temple d’Artémis dans cette meme île, datant de 279 av. J.-Chr., qui fait état de l’offrande de Parmiscos
212 Parménidès (Avidius) de Thespies P41 68 → 134 Autre Grèce → Thespies 1 IThesp, 361 (= IG VII 2519, completee par A. Plassart, BCH 50, 1926, p. 433), et Arch. Eph. 1934/5, chron. 15, n° 184 son fils Archestratos, également philosophe, fille d’Archestratos, Avidia Iulia La seule mention de ce philosophe est l’indication du patronyme de son fils Archestratos