Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
80 Cléa C134 50 → 130 Autre Grèce → Delphes 0 IG IX 1, 61 E. Kapetanopoulos, « Klea and Leontis : Two ladies from Delphi », BCH 90, 1966, p. 119-130. DPhA s.v. Cléa : " Elle figurait parmi les esprits cultivés qui se groupaient autour de Plutarque (→P 210) à Chéronée ou à Delphes, sa fille Eurydice, qui elle-même se verra dédier, avec son mari Pollianos, fils d’un intime de l’écrivain, les Préceptes conjugaux ,Elle était apparemment une proche parente de Memmia Léontis, dont la mort avait été l’occasion d’un entretien philosophique avec l’écrivain. Comme elle avait épousé un Memmius, ainsi que le prouve le gentilice de sa fille Eurydice, j’avais supposé (5, p. 4857) qu’il s’agissait d’un fils de Léontis. Mais Delphes comptait plusieurs familles de Memmii, et Cléa pouvait également être issue de l’une d’elles et être la fille de Léontis. Dans ce cas, sa qualité de fille et petite-fille de prêtres d’Apollon l’aurait tout naturellement destinée à la fonction d’archèis, et tout aussi naturelle aurait été l’allusion de Plutarque au rôle joué par les parents de Cléa dans son initiation aux mystères d’Isis : il connaissait Léontis et avait dû connaître Memmius Critolaos, l’un de ses prédécesseurs au service d’Apollon".
81 Clémentianè (Flavia) C155 150 → 230 Autre Grèce → Eleusis 1 IG II2 4251/3 ; I. Eleusis 470. DPhA, s.v. Clémentianè (Flavia) : " Petite-fille d’Arrien de Nicomédie , fille et petite-fille de deux consuls du nom d’Arrien, qui ont ajouté à leur richesse et leur naissance l’éclat de leur sagesse ».
82 Cléombrotos de Sparte C160 35 → 100 Autre Grèce → Sparte 0 ABSA 26, 1923/1925, p. 165, B1 F. E. Brenk, in Mist apparelled, Leiden 1977, p. 91 H. Dörrie, « Der “Weise” vom Roten Meer », dans Festschrift für R. Muth, Innsbruck 1983, p. 97
83 Cor[---] de Pergame C185 101 → 200 Autre Asie Mineure → Pergame 1 AvP VIII 2, 484; IGR IV, 469
84 Coriscos de Scepsis C187 -367 → -335 Platonicien Grèce → Athènes 0 W. Jaeger, Aristotle. Fundamentals of the history of his development. Translated with the author’s corrections and additions by R. Robinson, 2e ed., Oxford 1962, p. 111-123. Jaeger (p. 112) fait appel a une inscription éditée par A. Boeckh (« Hermias von Atarneus und Bündniss desselben mit den Erythräern », APAW 1853, p. 133-157, repris dans Gesammelte kleine Schriften, t. IV, Leipzig 1872, p. 185-210, notamment p. 189), où apparait plusieurs fois la formule Ἑρμίας καὶ οἱ ἑταῖροι pour designer les signataires d’une alliance avec la cite d’Erythree en Ionie Dittenberger, Sylloge inscriptionum Graecarum, Leipzig 19153, t. I, n° 229 , 8 IBM IV 2, 1916, n° 1017 M. N. Tod, A Selection of Greek Historical inscriptions, t. II : From 403 to 323 B. C., Oxford 1948, n° 165, p. 188-190 , 10 H. Bengtson, Die Verträge der griechisch-romischen Welt von 700 bis 338 v. Chr., München 1962, n° 322 (t. II, p. 299-301). G. Malavassi-Vargas,"Aristoteles." Acta Académica, no. 26, 2000, p. 189 O. Battistini, « Autour de la philia d’Aristote et d’Alexandre », Commentaire, vol. numéro 169, no. 1, 2020, pp. 89-96. Brisson (édit.), Platon. Lettres. Traduction inédite, introduction, notices et notes par L. B., coll. GF, Paris 1987, p. 127-128 A. Wörle, Die politische Tätigkeit der Schüler Platons, Darmstadt 1981, p. 128-139  A. Brinckmann, « Ein Brief Platons », RhM 66, 1911, p. 227-230, notamment p. 226 sqq.) W. Jaeger (Die Entstehungsgeschichte der Metaphysik des Aristoteles, Berlin 1912, p. 34 sqq.) DPhA s.v. Coriscos de Scepsis: " mentionné, avec son compatriote Érastos [→E 49] (RE 3), dans la liste des disciples de Platon (→P 195) transmise par Diogène Laërce (→D 150) III 46 : Ἔραστος καὶ Κορίσκος Σκήψιοι."
85 Cornélianus (M. Sextius) de Mallos C188 101 → 167 Platonicien Grèce → Delphes 0 FD III 4, 94 T. Dorandi, Philosophie et philosophes a Chypre, entre l'Hellénisme et l'époque romaine, 2010 DPhA s.v. Cornélianos (M. Sextius) de Mallos : " En compagnie de trois autres philosophes de la même école, Bacchios de Paphos (→B 2), Zosimos (→Z 41) et Nicostratos d’Athènes"
297 Critobule d’Alopékè C217 -434 → -401 Socratique Grèce → Athènes 0 IG II2 ,1611. J. Laurent, La mesure de l'humain selon Platon, 2002 Frisch, Magnus, Die Tollkühnheit, einen schönen Menschen zu küssen: philosophische Ansätze bei der Textinterpretation am Beispiel von Xenophon, Memorabilia 1, 3, 8-15, 57:5 (2014) 42-49, ill Kirchner, PA I, 8802, cf. 8801 G. Giannantoni, SSR VI B 32-39, t. II, p. 634- L. Brisson Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 A. Leroi-Cortot Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009,635. DPhA s.V. Critobule d’Alopékè : " Critobule est le fils de Criton (→C 220), du dème d’Alopékè, et donc, si on veut bien en croire D. L. (II 121), le frère d’Hermogène (→H 94), d’Épigène (→E 38) et de Ctésippe (→C 227)." DPhA s.v. Critobule d’Alopékè: " Dans l’Économique, où il en fait l’interlocuteur principal de Socrate (→S 98) tout au long des six premiers chapitres, Xénophon nous apprend que la fortune de Critobule s’élevait à 500 mines (= 8 talents + 2 000 drachmes = 50 000 drachmes, 1 drachme représentant le salaire quotidien moyen d’un ouvrier qualifié à Athènes au Ve et au IVe siècle). Cette information, jointe au catalogue des liturgies auxquelles il était ou pouvait être astreint (Économique II 5 sq.), implique comme une quasi-certitude que ce Critobule est le même que celui qui fut victorieux comme chorège pour la tribu Antiochide à un concours de dithyrambe pour les hommes organisé lors des Dionysies (J. Kirchner, PA I 8801) au début du IVe siècle (IG II2 1611)."
332 Critolaos de Phasélis C219 (sans mention… -200 → -120 Péripatéticien Grèce → Olympie 1 Kl. Hallof, Kl. Herrmann, S. Prignitz, « Alte und neue Inschriften aus Olympia, I », Chiron 42 (2012), 213-238 . (BE 2013, 149). Le nom et l'affiliation du philosophe (Κριτόλαος, ἵστορ᾽ Ἀριστοτέλους) apparaît sur une base de statue d'Olympie, signée par le sculpteur [Εὔχειρ Εὐβου]λίδου Ἀθηναῖος ; il est possible que les deux autres membres de l’ambassade, Carnéade et Diogène, aient figuré sur le même monument.
86 Ctésiphon de Thasos C225a + C225a comp. 101 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Thasos 0 BCH 118, 1994, p. 407-410 J. Pouilloux, Recherches sur l’histoire et les cultes de Thasos, t. II : De 196 avant J.-C. jusqu’à la fin de l’Antiquité, coll. « Études thasiennes » 5, Paris 1958, p. 285. cf. T. IV, p. 870 (citer : DphA 2003, vol. Supplement, p. 86-87) Fils de Némonios, il appartenait à une famille de notables de Thasos.
88 Cyrilllos d’Ancyre C231 101 → 300 Autre Asie Mineure → Ancyre 1 S. Mitchell, AS 27, 1977, n° 12, p. 81-82 Frère de Cyrion.
89 Cyrion (P. Aelius) d’Ancyre, frère de Cyrillos C232 101 → 300 Autre Asie Mineure → Ancyre 1 S. Mitchell, AS 27, 1977, n° 12, p. 81-82 Frère de Cyrillos.
298 Damon d’Athènes D13 -467 → -435 Pythagoricien Grèce → Athènes 1 IG I2, 912 A. Leroi-Cortot, Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 L. Brisson, Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 J. Carcopino, L’Ostracisme athénien, Paris 1909, 2e éd. 1935, p. 125-142 (reprise de REG 18, 1905, p. 415 DPhA s.v. Damon d’Athènes : "Comme musicien, Damon a suivi les leçons d’Agathoclès (→A 37), soit directement (Platon, Lach. 180 d), soit par l’intermédiaire d’un disciple de celui-ci, Lamproclès (Scholie à Platon, Alc. Maj. 118 c). Au dire de Plutarque (Péricl. 4), Aristote (fr. 401 Rose) lui attribuait comme maître l’aulète Pythoclidès de Céos [→P 337] (désigné par Platon, Protag. 316 e, comme un « grand philosophe » (μέγας σοϕιστής). Ce pythagoricien, inventeur de la musique noble (μουσικὴ σεμνή), aurait lui-même enseigné la musique à Agathoclès (Scholie à Platon déjà citée)."
90 Démétrios (Aurélius) de Nicomédie D53 300 → 300 Stoïcien Asie Mineure → Nicomédie 1 ZPE 47, 1982, p. 43-44
299 Démétrios de Phalère D54 -334 → -268 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1201 = fr. 12 Wehrli Knoepfler 2012 O’Sullivan, The regime of Demetrius of Phalerum in Athens, 317-307 BCE a philosopher in politics, 2009 Chiron et Demetrius, Un rhéteur méconnu: Démétrios (Ps.-Démétrios de Phalère): essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique, 2001 C. Mossé, « Démétrios de Phalère : un philosophe au pouvoir », dans Alexandrie au IIIe siècle av.J.-C. (Éditions Autrement, 1992), p. 83-92 Ch. Picard, dans J. Ph. Lauer, Ch. Picard, Les statues ptolémaïques du Sarapieion de Memphis, coll. « Publications de l’Institut d’art et d’archéologie de l’Université de Paris » 3, Paris 1955, p. 69-89, pl. 8-9 K. A. Esdaile, « A bronze-statuette in the British Museum and the ‘Aristotle’ of the Palazzo Spada », JHS 34, 1914, p. 53.
91 Démétrios de Tarse D57 35 → 100 Stoïcien Bretagne → Eboracum (York) 1 IG XIV 2548 , Rom. Inscr. Britain I 662 et 663 B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », ANRW II 33, 6, 1992, p. 4844-4845 R. Hirzel, Der Dialog, t. II, Leipzig 1895, p. 195-196  D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 242-243 R. M. Ogilvie, « The date of the De defectu oraculorum », Phoenix 21, 1967, p. 108-119 D. Paola Orsi, « Scribonio Demetrio e Demetrio di Tarso », AFLB 19/20, 1976/77, p. 173-178
92 Démétrios Tullianos D63 201 → 300 Autre Asie Mineure → Epiphaneia (Cilicie) 1 D. Feissel dans G. Dagron et D. Feissel, Inscriptions de Cilicie, Paris 1987, p. 211, n° 125 et pl. LI E. Akgün Kaya II. Sofistik Dönem: Lykia, Pisidia, Pamphylia ve Kilikia –,Isauria Bölgesi Filizofları, Sofistleri ve Retorları, 2015
330 Demetrius philosop(h)us Aucun(e) 201 → 300 Autre Germanie Supérieure (France) → Argentorate (Strasbourg) 1 AE 2016, 01160b matériau: tectorium
98 Dialogos d’Athènes D92 101 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 11140 = W. Peek, GVI 1971 G. Wolff, dans son édition de Porphyre, De philosophia ex oraculis haurienda, Berlin 1856 (réimpr. Hildesheim 1962), p. 178-180
99 Diaphanès de Temnos D93 -267 → -201 Stoïcien Asie Mineure → Ilion 0 P. Frisch, Die Inschriften von Ilion, coll. IK 3, Bonn 1975, p. 111-112 (n° 40) M. Cébeillac-Gervasoni, Laurent Lamoine 2003, Les élites et leurs facettes: les élites locales dans le monde hellénistique et romain P. Frisch, Die Inschriften von Ilion, coll. IK 3, Bonn 1975, p. 111-112 (n° 40)  W. Crönert, « Eine attische Stoikerinschrift », SBAW 1904, p. 471-472  T. Dorandi, « Epigraphica Philosophica », Prometheus 15, 1989, p. 37 DPhA s.v. Diaphanès de Temnos : " mentionné dans une section de l’Ind. Stoic. Herc., col. 46, 5-6 (p. 96 Dorandi), consacrée aux disciples de Chrysippe , W. Crönert, propose de l’identifier avec un certain Diaphénès de Temnos, fils de Pollès, hôte d’un souverain non identifié (διατρίϐων παρὰ τῶι βασιλεῖ), honoré par un décret gravé sur une stèle de marbre à Ilion"
100 Diodoros Callimédès (M. Aurelius) d’Aphrodisias D133 168 → 234 Autre Asie Mineure → Aphrodisias 1 MAMA VIII n° 400, p. 109-110 et pl. 20 L. Robert, Hellenica XI/XII, 1960, p. 551 DPhA s.v. Diodoros Callimédès (M. Aurelius) d’Aphrodisias : " Il appartenait à une famille de petits notables qui exerçaient régulièrement des responsabilités politiques mais qui n’étaient pas citoyens romains avant la génération de Diodoros. Comme cette accession à la civitas se traduit par les noms Marcus Aurelius, elle n’est sûrement pas antérieure au dernier tiers du IIe s. et pourrait bien être l’effet de la constitution de Caracalla : l’activité de Diodoros se place donc vers la fin du IIe siècle ou dans la première moitié du IIIe."
102 Diogène d’Oinoanda D141 50 → 150 Épicurien Asie Mineure → Oinoanda 0 M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro », Suppl. 1, Naples, 1993. J. Hammerstaedt, P.-M. Morel, R. Güremen (éds.), Diogenes of Oinoanda – Diogène d’Œnoanda. Epicureanism and Philosophical Debates – Épicurisme et controverses, Leuven, 2017. A. Etienne, D. O'Meara, La philosophie épicurienne sur pierre: les fragments de Diogène d'Oinoanda, Fribourd-Paris, 1996. Diogène, grand notable de sa patrie du IIe s. ap. J.-C., fut l'auteur de plusieurs traités épicuriens qu'il fit graver sur un mur, sur l'agora.
101 Diogène de Sinope D147 -412 → -321 Cynique Asie Mineure → Sinope 0 D. M. Bailey, A Catalogue of the Lamps in the British Museum, t. II, London 1980, nos Q 797 et 837)  J. Babelon, « Diogène le Cynique », RN 18, 1914, p. 14-19  J. Babelon, « Diogène et la monnaie », Démaréteion I, 1935, p. 63-66 H. Bannert, « Numismatisches zur Biographie und Lehre des Hundes Diogenes », Mélanges R. Goebe = LNV 1, 1979, p. 49-63 ,Consulter la bibliographie sur les socratiques contenue dans le t. III de Giannantoni 3, celle de Paquet 20, p. 312-315 M. Billerbeck, Die Kyniker in der modernen Forschung, coll. « Bochumer Studien zur Philosophie » 15, Amsterdam 1991, p. 303-317. DPhA s.v. Diogène de Sinope : " En D. L. VI 75 sont mentionnés « un certain Onésicrite d’Égine » (→O 24) et ses deux fils : Androsthène (→A 182) et Philiscos (→P 133), et en VI 76 sont également cités l’homme politique bien connu Phocion Chrestos (→P 171), le philosophe mégarique Stilpon (→S 163) et « bien d’autres hommes politiques » Une autre liste commence en VI 82 , elle fait intervenir successivement Monime (→M 190), puis en VI 84 un second Onésicrite (→O 23), celui qui prit part à l’expédition d’Alexandre en Orient (certains le disent d’Égine, mais Démétrios de Magnésie le dit d’Astypalaea), enfin Ménandre surnommé « Bois de Chêne » (→M 104), Hégésias de Sinope surnommé « Collier de chien » (→H 19), Philiscos d’Égine déjà mentionné en VI 75, et en VI 85 Cratès de Thèbes (→C 205), le cynique le plus connu après Diogène Il faut ajouter encore les enfants de Xéniade (→X 5), dont Diogène fut le précepteur et à qui il faisait apprendre par cœur des passages de ses propres œuvres. , Son père passe pour avoir falsifié la monnaie (VI 20-21) et Diogène aurait été d’une façon ou d’une autre associé à cette falsification La biographie de Diogène fait état aussi des rencontres du philosophe avec Philippe de Macédoine et surtout avec le fils de celui-ci, Alexandre."
103 Dion d’Ephèse D163 -334 → -268 Autre Rome et Italie → Rome 1 IG XIV 1149 = IGUR IV 1491 G. de Luca, Altertümer von Pergamon XI 4 : Das Asklepieion 4 Via Tecta und Hallenstraße, die Funde, 1984, p. 105, S 27, pl. 48 Chr. Habicht, Altertümer von Pergamon VIII 3 Die Inschriften des Asklepieions, 1969, p. 162 : Richter, Portraits II, p. 244. DPhA s.v. Dion d’Ephèse : " pas connu par ailleurs,Le seul élément qui permette de le situer est la signature du sculpteur Sthennis : l’activité de cet artiste se place entre le règne d’Alexandre et les environs de 280a , voir G. Richter, Portraits, t. II, p. 244. Le philosophe que Sthennis avait représenté devait être l’un de ses contemporains, tombé ensuite dans l’oubli. La base était d’époque impériale mais, d’après G. Richter, elle devait porter non pas une copie mais l’œuvre originale de Sthennis"
97 Dionsysios de Rhodes D183 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 M. F. Smith (edit.), Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Napoli 1993, 660 p., date l’inscription vers l’an 120 de notre ere (p. 35-48) M. F. Smith (édit.), Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Napoli 1993, 660 p., date l’inscription vers l’an 120 de notre ère (p. 35-48) DPhA s.v. Dionsysos de Rhodes : " Cet ami de Diogène d’Oinoanda [→D 141] (fr. 122 : Διονυσίου τοῦ | ἡμετέρου) faisait partie de la communauté épicurienne de Rhodes , il était également le dédicataire d’une autre lettre – de contenu philosophique – de Diogène (fr. 68-74 Smith). Lors d’un de ses séjours à Rhodes, Diogène avait été soigné par une dame à qui il avait été recommandé par Carus et Dionysios."
95 Dionysios (Aelius) d’Halicarnasse D178 135 → 167 Autre Asie Mineure → Halicarnasse 0 B. Haussoullier, BCH 4, 1880, p. 405 N. Lewis, « Literati in the service of Roman Emperors. Politics before culture », dans Numismatic and other studies in honour of B. L. Trell, Detroit 1981, p. 155 , C. Scherer, De Aelio Dionysio musico, Bonn 1886.
94 Dionysios (T. Pompeius) d’Athènes D176 201 → 267 Autre Grèce → Athènes 2 IG II2 3810; IG II2 1826 S. Follet, Athènes au II e et au III e siècle, Paris 1976, p. 518  N. Lewis, « Literati in the service of Roman Emperors. Politics before culture », dans Numismatic and other studies in honour of B. L. Trell, Detroit 1981, p. 149-166  Marcus Aurelius, coll. « Hesp. Suppl. » 13, 1970, p. 106 AJPh 98, 1977, p. 166 P. Graindor, « Le nom de l’Université d’Athènes sous l’Empire », RBPH 17, 1938, p. 207-212 J. P. Lynch, Aristotle’s school, p. 174-176 Son acmè se place vers le premier quart du IIIe s. : il est nommé dans une liste de prytanes des environs de 220
93 Dionysios d’Athènes D173 -200 → 0 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 ID 1801 Le document datant de l’époque de la colonie athénienne, l’activité de Dionysios se place soit vers la seconde moitié du IIe s. av. J.-C., soit vers le premier quart du Ier.
104 Dionysodoros (Flavius Maecius Se[verus] ou Se[renus]), d’Antin… D190 135 → 200 Platonicien Égypte → Antinooupolis 1 Sammelbuch III 6012 ; IBM IV 1076. P. Cauderlier et K. A. Worp, « Unrecognized evidence for a mysterious philosopher », Aegyptus 62, 1982, p. 72-79. A. Bernand, Les portes du désert, Paris,1984, n° 14, p. 96-97 ; J. M. Dillon, The Middle Platonists., 80 B.C. to 220 A.D., Ithaca (NY), 1977, p. 262. A. Gioè, Filosofi medioplatonici del II secolo D. C. Testimonianze e frammenti. Gaio, Albino, Lucio, Nicostrato, Tauro, Severo, Arpocrazione, coll. « Elenchos » 36, Napoli 2002, p. 377-393 (texte et traduction italienne), p. 395-433 (commentaire). DPhA s.v. Dionysodoros (Flavius Maecius Se[verus] ou Se[renus]), d’Antinooupolis : " Bouleute de la cité, identique sans doute à Severus, commentateur de Platon. Thomas Auffret, « Serenus d’Antinoë dans la tradition gréco-arabe des coniques », ASPh 24, 2014, p. 181-209, considère qu'il doit être identifié au géomètre et platonicien Serenus (DPhA, VI , S56; DPhA, VII, S56 comp.). Par conséquent, il suggère de restituer son cognomen sous la forme Se[renus]." Voir DPhA, VI, s.v. Severos (S61).
105 Dorothéos d’Oropos D222a -100 → 100 Autre Grèce → Athènes 1 P. Agallopoulou, ArchDelt 52, 1997, Chronika II 1, Athenès, 2002, p. 99. B. Ch. Petrakos, Οἱ ἐπιγραφὲς τοῦ Ὠρωποῦ, coll. « Βιβλιοθήκη τῆς ἐν Ἀθήναις Ἀ ρχαιολογικῆς Ἑταιρείας » 170, Athenes, 1997, n° 584 α, p. 449. P. Agallopoulou, ArchDelt 52, 1997, Chronika II 1, Athènes, 2002, p. 99. B. Ch. Petrakos, Οἱ ἐπιγραφὲς τοῦ Ὠρωποῦ, coll. « Βιβλιοθήκη τῆς ἐν Ἀθήναις Ἀ ρχαιολογικῆς Ἑταιρείας » 170, Athènes, 1997, n° 584 α, p. 449. DPhA s.v. Dorothéos d’Oropos : " Il était le fils d’un certain Pélopidès (ou –das) d’Oropos, et peut-être père d’un Symmachos d’Oropos sur une colonnette funéraire attribuée au Ier s. av. ou apr. J.-Chr. (IG II2 10520)."
106 Epicratès d’Héraclée E32 -300 → -101 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 MDAI(A) 44, 1919, n° 14 p. 29 , SEG I 368 P. Scholz, Peripatetic philosophers as wandering scholars: some remarks on the socio-political conditions of philosophizing in the third century BCE,In: Fortenbaugh, William W. , White, Stephen A. (Hrsgg.): Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes. Text, Translation, and Discussion. New Brunswick, London 2004, pp. 315-353 , 476-480 W. Ameling, « Prosopographia Heracleotica », dans Lloyd Jones, The Inscriptions of Heraclea Pontica, coll. IK, 47, Bonn 1994, p. 135 Fils de Démétrius.