Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
212 Parménidès (Avidius) de Thespies P41 68 → 134 Autre Grèce → Thespies 1 IThesp, 361 (= IG VII 2519, completee par A. Plassart, BCH 50, 1926, p. 433), et Arch. Eph. 1934/5, chron. 15, n° 184 son fils Archestratos, également philosophe, fille d’Archestratos, Avidia Iulia La seule mention de ce philosophe est l’indication du patronyme de son fils Archestratos
311 Parm(én)iscos de Métaponte P42 -600 → -401 Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 2, n° 161 B 17 (Bonnechere 2003),LGPN3, t. I, p. 363 L’inventaire du temple d’Artémis dans cette meme île, datant de 279 av. J.-Chr., qui fait état de l’offrande de Parmiscos
211 Paramonos de [Tarse ?] P39 -133 → -100 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Inscription publiee par Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inedites relatives a l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siecle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archeologie de l’Universite catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28 ,mentionne dans l’Ind. Stoic. Herc., col. 74, 5-6 (p. 124 Dorandi) M. Haake, « Der Panaitiosschüler Paramonos aus Tarsos, der Kappadokische König Ariarathes VI. und eine rhodische Inschrift. Zu Rhodiaka I 1 = SEG XXXIII 642 und Philod. Stoic. Hist. col. LXXIV, II. 5 s. u. col. LXXVII, II. 1-3 », Epigraphica 74, 2012, p. 43-58 Les élites et leurs facettes: les élites locales dans le monde hellénistique Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inédites relatives à l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siècle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28.,Jean-Louis Ferrary, Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, coll. BEFAR 271, Paris 1988, p. 461-462. DPhA s.v. Paramonos de [Tarse ?] : "disciple de Panétius de Rhodes,on croit comprendre que ce disciple aurait enseigné, comme assistant, dans l’école de Panétius et que Dikaios de Tarse (→D 96) fut son élève"
310 Paralios d’Anagyrunte P38 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1400 LGPN II 1 D. Nails, The People of Plato, p. 216. DPhA s.v. Paralios d’Anagyrunte : "fils de Démodocos (→D 72) et frère de Théagès (→T 26), du dème d’Anagyrunte (Théagès 127 e), est cité par Socrate parmi ceux qui sont venus lui apporter leur soutien."
210 Papinius de Smyrne P34 170 → 250 Autre Asie Mineure → Smyrne 1 IK 24, 725 Connu par sa piété envers Sarapis et les Nemeseis poliades,: en 211/2, à la faveur du don par Caracalla d’un emplacement voisin du sanctuaire des Nemeseis, il avait enrichi celui-ci d’un bâtiment élevé sur ce terrain
209 Panétius de Rhodes P26 -180 → -110 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 I.Lind. 223 ; cf. aussi I.Lind 129. (Boeri et Salles 2014) Voir M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-145 et p. 198-205. Haake, p. 199-202 Les stoïciens, Tome II,C Veillard – 2015 Christelle Veillard, « Comment définir son devoir ? », Philosophie antique, 14 | 2014, 71-109 Ch. Blinkenberg, Lindos. Fouilles de l’Acropole 1902-1914, vol. II : Inscriptions, Berlin/Copenhagen 1941, t. I, col. 117 et 423 F. G. van Lynden, Disputatio historico-critica de Panaetio Rhodio philosopho stoico, Lugduni Batavorum 1802, XIII-122 p.,. N. Tatakis, Panétius de Rhodes. Le fondateur du Moyen Stoïcisme. Sa vie et son œuvre, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1931, II-234 p.,A.-J. Voelke, Les rapports avec autrui dans la philosophie grecque d’Aristote à Panétius, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1961, 206 p.,A. Puhle, Persona. Zur Ethik des Panaitios, coll. « Europäische Hochschulschriften : Reihe 20, Philosophie » 224, Frankfurt am Main 1987, 290 p.,E. Lefèvre, Panaitios und Ciceros Pflichtenlehre. Von philosophischen Traktat zum politischen Lehrbuch, coll. « Historia Einzelschriften » 150, Stuttgart 2001, 226 p.,T. Tieleman, « Panaetius’ Place in the History of Stoicism, with Special Reference to His Moral Psychology », dans A. M. Ioppolo et D. N. Sedley (édit.), Patricians, Platonizers, and Pyrrhonists. Hellenistic Philosophy in the Period 155-86 BC, Napoli 2007, p. 103-142.,LGPN, t. I : The Aegean Islands, Cyprus, Cyrenaica, Oxford 1987, p. 358,T. Dorandi, Filodemo. Storia dei filosofi : la Stoà da Zenone a Panezio (PHerc. 1018), coll. « Philosophia antiqua » 60, Leiden 1994, col. LV-LXXVII, p. 106-126. DPhA s.v. Panétius de Rhodes : "né à Lindos sur l’île de Rhodes vers 180a, scholarque de la Stoa dans l’avant-dernière décennie du IIe siècle avant J.-C Panétius était l’aîné des trois fils de Nicagoras (Stoic. hist., col. LV, li. 2, p. 106 Dorandi). Il fit un an de service militaire dans la flotte rhodienne et fit ensuite un voyage à Athènes (Stoic. hist., col. LVI, li. 4-8, p. 106 Dorandi). Il étudia tout d’abord, probablement après 168/7 selon Haake 39, p. 201, à Pergame auprès du grammairien Cratès de Mallos (→C 203), du moins s’il faut en croire Strabon XIV 5, 16 (= test. 5), puis à Athènes, après 155, où il fut le disciple de Diogène de Babylonie (→D 145) et d’Antipatros de Tarse (→A 205), qu’il assista dans son enseignement (Stoic. hist., col. LX, li. 3-4, p. 110 Dorandi) et auquel il succéda comme scholarque (cf. Souda Π 184, t. IV, p. 20 Adler = test. 8, et Philodème, Stoic. hist., col. LIII, li. 1-5, p. 104 Dorandi = test. 7). Sans doute après 146, il séjourna longuement à Rome, où il devint l’ami de Scipion Émilien (Publius Cornelius Scipio Aemilianus Africanus) et fréquenta le cercle de dirigeants que ce dernier animait, ce qui a entraîné chez des auteurs tardifs l’idée, inexacte, qu’il aurait été le maître (praeceptor, καθηγησάμενος) d’Émilien (cf. par exemple, Pomp. Porph., Comm. in Horat. I 29, 13-14 = test. 29, et Souda Π 1941, t. IV, p. 162 Adler = test. 28)." Panétius exerçait son activité professorale dans un esprit d’ouverture et accordait parfois une place aux contributions philosophiques des autres écoles, en particulier aux doctrines de la tradition platonicienne et aristotélicienne
208 Ouranios Kynikos O49 300 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 562
207 Ortyx de Parion O46 168 → 200 Autre Asie Mineure → Parion 1 IK 25, 53 Voir B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 190. fils de Gratus Sophos, catégorie à part, à utiliser pour l’introduction
206 Oppia (Aurelia) de Sparte O31 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V, 1 598 DPhA s.v. Oppia (Aurelia –) de Sparte : "son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia" Femme
205 Olympiodoros (M. Aurelius) O14 201 → 267 Autre Grèce → Trézène 1 IG IV 796 Müller, Helmut. “Marcus Aurelius Olympiodorus, Ἐϰγονοϛ ῾Ιπποδρόμου.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 3, 1968, pp. 197–220 Le développement de la double citoyenneté à Éphèse à travers quelques cas d’époque impériale,Francois Kirbihler Puech 2002 Lafond 2006 La mémoire des cités dans le Péloponnèse d'époque romaine,A. Heller & A.-V. Pont 2009, Patrie d'origine et patries électives curator par la cité de Trézène DPhA s.v. Olympiodoros (M. Aurelius —) : "Le même qualificatif est en effet appliqué à son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia (→H 44).,L’épigramme insistant, au-delà de la sophrosunè, sur sa sophia, montre que la famille revendiquait véritablement une supériorité intellectuelle et culturelle. Oppia est honorée par la cité du titre de « nouvelle Pénélope », dont héritera sa fille Héracleia, et de celui de « nouvelle Laodamie »."
204 Novius (P.) N65a Aucun(e) Autre Rome et Italie → Venafrum (Venafro) 1 CIL X, 4918 Il était probablement originaire de la région, car le gentilice Novius était courant en Italie centrale.
203 Nicostratos (Claudius) d’Athènes N55 135 → 167 Platonicien Grèce → Delphes 1 F. Delphes III 4, 34 (Syll. IIe 868 = Gaius T 2 Gioe) philosophe plusieurs fois cite dans le Commentaire de Simplicius (ID DPhA :S 92) sur les Categories d’Aristote (CAG VIII) Philosophie et philosophes a Chypre,entre hellénisme et l' époque romaine T. Dorandi, Platonici minores 1. Jh.v.Chr. - 2. Jh.n.Chr: Prosopographie Fragmente und Testimonien mit deutscher Übersetzung K. Praechter, « Nikostratos der Platoniker », Hermes 57, 1922, p. 481-517. Kleine Schriften, herausgegeben von H. Dörrie, coll. « Collectanea » 7, Hildesheim 1973, p. 101-137. K. von Fritz, art. « Nikostratos » 36, RE XVII 1, 1936, col. 547-551.,A. Gioè (édit.), Filosofi medioplatonici del II secolo D. C. Testimonianze e frammenti. Gaio, Albino, Lucio, Nicostrato, Tauro, Severo, Arpocrazione, coll. « Elenchos » 36, Napoli 2002, p. 155-219. DPhA s.v. Nicostratos d’Athènes (Claudius –) :"ses collègues Bacchius de Paphos [→B 2] (maître de Marc Aurèle [→M 39], cf. In semetipsum I 6), Zosime ou Sotime (→Z 41) et M. Sextius Cornelianus de Mallos (→C 188)"
202 Nicomédès N51b 101 → 200 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 IGUR III 1283 , E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Genève, 2003, p. 520-521, n° 476. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 520-521, n° 476. M. Kobayashi et A. Sartori, « I medici nelle epigrafi, le epigrafi dei medici », Acme 52, 1999, p. 249-258. N. Massar, « Les médecins dans la documentation épigraphique grecque : reflets changeants d’un métier honorable », AC 74, 2005, p. 257-266. J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2298. Médecin mort à 44 ans et 23 jours d’après sa stèle funéraire retrouvée à Rome. Il a donc vécu dans cette ville. Voir Samama n° 476 et 477
347 Nicidion N40 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 SEG XVI, 300, l. 6. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS 23, 1982, p. 51-57. Dédicace.
201 Nicétès (Iulius) de Bithynion N36 101 → 167 Autre Asie Mineure → Claudiopolis 0 IK 31, 67 Il était un notable de sa cité de Bithynion-Claudioupolis, qui l’honora d’une statue
200 Nicagoras (Ιunius) d’Athènes N29 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 IG II2 3814 , B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, n° 180 OGIS 720 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1265 OGIS 721 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1889 Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721. DPhA s.v. Νicagoras (Ιunius –) d’Athènes : " Petit-fils du sophiste homonyme titulaire de la chaire athénienne, qui se disait lui-même « descendant de Plutarque (→P 210) et de Sextus » [→S 70],le fils du sophiste Minucianus qui était à son acmè sous Gallien et le beau-père du sophiste Himèrios [→H 136] (Or. VII, 4 et VIII, 21) Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721 Il était dadouque (principal ministre des mystères d'Éleusis) à Éleusis lorsqu’il visita les tombeaux de la Vallée des Rois, transformant cette visite en un pélerinage sur les traces de Platon (→P 195). Il était d’ailleurs apparemment accompagné d’autres philosophes platoniciens qui, comme lui, laissèrent leur signature dans la tombe de Ramsès VI, près du tableau de la Métempsycose (→B 29 et 57 , →I 43)."
309 Musonius Rufus (C.) M198 35 → 100 Stoïcien Grèce → Athènes
Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos
1 IG II2 2472 (Athenes); Delos : (F. Dürrbach, « Fouilles de Delos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60) Boeri et Salles 2014 Laurand, Lévy, et Musonius Rufus 2014 Dillon 1996, F. Dürrbach, « Fouilles de Délos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60. M.-O. Goulet-Cazé, L’ascèse cynique, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique », 10, Paris 1986, p. 185-188. Philosophe stoïcien d’origine toscane, fils d’un certain Capito (Souda, M 1305, t. III, p. 416, 5 Adler), il faisait partie de l’ordre équestre (Tacite, Histoires III 81, 1 : « Musonius Rufus equestris ordinis »).
199 Musa (Antonius) M196a -100 → 0 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 IG XII 6, 1, 363 ; E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Geneve 2003, p. 292, n° 169. Médecin du Ier s. av. J.-C., contemporain d’Auguste. l avait un frère, Euphorbos, devenu médecin du roi Juba son nom laisse à penser qu’il s’agit d’un affranchi du triumvir Antoine
198 Mospos de Cirta M195 101 → 200 Autre Afrique proconsulaire → Cirta 1 ILA II, 823
197 Monime M189 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 sa femme, morte à vingt-deux an. philosophe apparemment inconnu par ailleurs
196 Mnasagoras d’Alexandrie M175 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1938, 8 P. Gauthier et al. “BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE.” Revue Des Études Grecques, vol. 112, no. 2, 1999, pp. 568–714. G. Romeyer-Dherbey, Jean-Baptiste Gourinat., Les stoiciens, Vrin, 2005 – W. Crönert (« Eine attische Stoikerinschrift », SPAW, 1904, p. 479. disciple de Diogène de Séleucie.
195 Mithridate V (Ariarathès Eusébès Philopator) M174 -165 → -120 Autre Grèce → Athènes 1 IG II 1 2, 1330 ; U. Kohler, « Basis des Karneades », MDAI(A) 5, 1880, p. 284-286. (Voir IG 1406) Il etait le destinataire de lettres de Carneade [ID DPhA :C 42] (mort en 129/8 a) adressees a « Ariarathes, roi de Cappadoce » (Diogene Laerce IV 65). D. Sviatoslav. “Cappadocian Dynastic Rearrangements on the Eve of the First Mithridatic War.” Historia: Zeitschrift Für Alte Geschichte, vol. 55, no. 3, 2006, pp. 285–297. B. Niese, art. « Ariarathes » 4, RE II 1, 1893, col. 818-819. DPhA s.v. Mithridate (Ariarathès V Eusébès Philopator) : "Ariarathès reçut une éducation à la grecque (παιδείας τε Ἑλληνικῆς μετασχεῖν), « fit montre d’une manière de vivre des plus dignes et s’appliqua à la philosophie (ϕιλοσοϕίᾳ προσανέχων ,Fils d’Ariarathès IV Eusébès, roi de Cappadoce (ca 220-ca 163), et d’Antiochis, fille d’Antiochus le Grand, il accéda au trône sous le nom d’Ariarathès à la mort de son père vers 163 a. Il mourut vers 130 dans un combat contre Aristonicos Sa femme Nysa"
194 Métrophanès (Aelius) de Sparte M161 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 63 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 174. Philosophari. Usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l’Empire Ephèbe qui avait particulièrement brillé dans ses études. Il appartenait à une famille influente de Sparte
334 Métrodore de Lampsaque M152 -331 → -277 Épicurien Grèce → Athènes
Gaule lyonnaise → Augustodunum
0 Métrodore : un philosophe, une mosaïque, Autun, Musée Rolin, 1992 (catalogue d'exposition). A. Blanchard, « Épicure, “Sentence Vaticane” 14 : Épicure ou Métrodore ? », REG 54, 1991, p. 394-409. M. Capasso, « L’instrumentum scriptorium nel nuovo mosaico di Metrodoro », Rudiae 4, 1992, p. 39-45. M. Blanchard-Lemée, A. Blanchard, "Epicure dans une anthologie sur mosaïque à Autun", CRAI, 1993. p. 969-984 R. Koch-Piettre, Epicure, Paris, 2017, p. II, fig. 2 bis. . DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Selon, Diogène Laërce, X 22-24, il est originaire de Lampsaque, dans la Propontide et serait né en 331/0. Il serait devenu disciple d'Epicure lors du séjour de ce dernier à Lampsaque. Selon D.L. X, 23, Métrodore serait mort sept ans avant son maître (qui consacra à la mémoire de son disciple le 20e jours du mois, cf. D.L. X, 18), à l'âge de 53 ans." DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Son nom apparaît sur la célèbre mosaïque d'Autun, où il est représenté vêtu d'un manteau blanc, tenant un rouleau de papyrus fermé dans la main gauche. Le portrait est entouré d'une sentence d’Épicure : « Nous sommes nés une fois pour toutes, une deuxième naissance est impossible. Et toi qui n’es pas maître du lendemain, tu ajournes ce qui apporte la joie , mais la vie, dans le délai, se perd, et chacun de nous, dans son manque de disponibilité, meurt. » (trad. Alain Blanchard, p. 52)."
193 Mennéas M131 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Son nom apparait au vocatif dans le fr. 122 II, li. 4-5 Smith (Μεν-|νέα ϕίλτατε). Il est associe dans la lettre a Carus (ID DPhA :C 49) et Dionysios (ID DPhA :D 183) C. Diskin. “APPENDIX: A PARTIAL CENSUS OF KNOWN AND SUSPECTED EPICUREANS GREEK AND ROMAN 100 BC-200AD.” Bulletin of the Institute of Classical Studies. Supplement, n° 94, 2007, p. 639–643. Ami et correspondant de Diogène d’Oinoanda amis, sans doute épicuriens (Carus de Rhodes, Dionysios de Rhodes)
175 Mènios d’Apollonia M128 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125 DPhA s.v. Mènios d’Apollonia : "Originaire d’Apollonia de Mysie, gendre du philosophe Magnus, de la même cité (→M 12), sa femme Magnilla d’Apollonia M11"
192 Ménécratès M111 1 → 100 Autre Asie Mineure → Sosandra (Marmara) 1 IGR IV 1359 (= TAM V 1, 650); Samama, n° 231. A. Gerhard et A. Baumeister, Bericht über die Verhandlungen der kön. Preuss. Akad. d. Wiss., 1855, p. 194, n. 16. J. Keil et A. von Premerstein, « Bericht über eine Reise in Lydien und der südlichen Aiolis », DAWW 53, 1908, p. 62, n. 126 (IGR IV, 1359). TAM V, 1 : Tituli Lydiae, Inscription n° 650, 1981, dernière édition de référence pour cette inscription. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 139. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 71, 1958, n° 84, p. 199. L. Moretti, « Epigraphica », RFIC 103, 1975, n° 13, p. 189-190. V. Nutton, « Menecrates of Sosandra, doctor or vet ? », ZPE 22, 1976, p. 93-96. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 90, 1977, n° 455, p. 409. J. Benedum, « Zur lydischen Arztinschrift IGRR IV 1359 », ZPE 29, 1978, p. 115-121. Mentionné dans l’inscription en tant que héros (ἥρωα) ayant rempli d’éminentes fonctions civiques (stratège, gymnasiarque, prytane et agônothète). Voir Samama n° 231 = Ménécratès de Daldis, M114
191 Ménéclès M109 1 → 100 Autre Asie Mineure → Cymè 1 IK 5, 48 Les Pyrrhoniastes devaient être comparables aux Diogénistes, Antipatristes et Panétiastes évoqués par Athénée (V, 186 a).
190 Ménandros (T. Flavius) M106 50 → 120 Autre Grèce → Athènes 1 SEG XXI, 703 J. McK. Camp, dans S. Walker et A. Cameron, The Greek Renaissance in the Roman Empire, coll. « BICS Suppl. » 55, London 1989, p. 51). A. W. Parsons, Hesp. Suppl. VIII, 1949, p. 268-272. Son fils est T. Flavius Pantainos de Gargettos, dédicataire de la bibliothèque La bibliothèque pourrait d’ailleurs avoir été une adjonction à l’établissement où enseignait Ménandros
189 Ménandre M102 -340 → -270 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG XIV 1184 ; IG II2 3777 Barigazzi, La formazione spirituale di Menandro, Torino 1965.,T. B. L. Webster, Studies in Menander, Manchester 19501, 19602. A. W. Gomme, F. H. Sandbach, Menander. A Commentary, Oxford 1973. A. Blanchard, Essai sur la composition des comédies de Ménandre, Paris 1983. N. Zagagi, The Comedy of Menander. Convention, Variation & Originality, London 1994. S. Lape, Reproducing Athens. Menander’s Comedy, Democratic Culture, and the Hellenistic City, Princeton/Oxford 2004. M. Tierney, « Aristotle and Menander », PRIA 43 C, 6, 1936, p. 241-254. L. A. Post, « Aristotle and Menander », TAPhA 69, 1938, p. 1-42. K. Büchner, « Epikur bei Menander », SFIC 14, 1937, p. 151-166. M. Pohlenz, « Menander und Epikur », Hermes 78, 1943, p. 270-275. N. W. de Witt, « Epicurus and Menander », dans Studies Norwood = Phoenix Suppl. I, Toronto 1952, p. 116-126. P. Steinmetz, « Menander und Theophrast. Folgerungen aus dem Dyskolos », RhM 103, 1960, p. 185-191. S. Luria, « Menander kein Perpatetiker und kein Feind der Demokratie », dans F. Zucker (édit.), Menanders Dyskolos als Zeugnis seiner Epoche, Berlin 1965, p. 23-31. K. Gaiser, « Menander und der Peripatos », A&A 13, 1967, p. 8-40. F. Wehrli, « Menander und die Philosophie », dans E. G. Turner (édit.), Ménandre, coll. « Entretiens de la Fondation Hardt » 16, Genève 1970, p. 147-155. G. Ricciardelli Apicella, « Epicuro e Menandro », RCCM 10, 1968, p. 3-26. W. W. Fortenbaugh, « Theophrastus and Menander », résumé dans BICS 20, 1973, p. 163-164. M. Gigante, « Menandro e il Peripato », dans R. B. Palmer, R. Hamerton-Kelly (édit.), Philomathes. Studies Ph. Merlan, The Hague 1971, p. 461-484. J. Martínez Gásquez, « Menandro y Teofrasto », BIEH 5, 1971, p. 43-47. M. Marcovich, « Aristotle and Menander on education », ZAnt 33, 1983, p. 131-132. DPhA s.v. Ménandre : "Poète de la Comédie Nouvelle, élève de Théophraste,Ménandre, fils de Diopeithès, du dème de Céphisia, et d’Hégestrate,Né apparemment dans une famille aisée, il put faire des études au Lycée.,Élève de Théophraste (D. L. V 36 = 1 T 8, citant l’érudite du siècle de Néron, Pamphilè (→P 12), dans le livre XXXII de ses Notes), il eut la joie de voir un autre auditeur du maître, son ami Démétrius de Phalère [→D 54] (D. L. V 79 = 1 T 9), de quelques années plus âgé, diriger Athènes de 317 à 307 , il avait alors de 25 à 35 ans, et il remporta plusieurs victoires au théâtre , en particulier, nous le savons maintenant, son Bourru (Dyscolos) obtint le premier prix en 316 (cf. la didascalie de la pièce conservée par le P. Bodmer IV). Mais, au terme de dix ans de ce que certains ont appelé une tyrannie (cf. Paus. I 25, 6, et, à un moindre degré, Plut., Demetr. 10, 2)" Selon Strabon, XIV 1, 18, Ménandre fut le « synéphèbe » d’Épicure à Athènes.