Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
122 Fronton (Domitius) d’Hippone F21 Aucun(e) Stoïcien Afrique proconsulaire → Hippone 0 BACTH 1954, p. 188-189 P. Grimal, La civilisation romaine, coll. « Les grandes civilisations » 1, Paris 1960, p.184 et 185 (pl. 75).
124 Fundanus (C. Minicius) de Ticinum F25 et 25 comp. 1 → 200 Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 16631 et 16632 , ILS 2002 et 3541 , CIL XIV 2242 , Gnomon 31, 1959, p. 515-516 J. Bodel, “Minicia Marcella: Taken before Her Time.” The American Journal of Philology, vol. 116, no. 3, 1995, p. 453–460. M. Griffin, « The Younger Pliny's Debt to Moral Philosophy,« Harvard Studies in Classical Philology,Harvard Studies in Classical Philology »,Vol. 103 (2007), p. 451-481. D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 185 et 240. C. P. Jones, Plutarch and Rome, Oxford 1971, p. 58 , R. Syme, Tacitus, Oxford 1958, p. 650 et 801. A. N. Sherwin-White, The Letters of Pliny, Oxford 1966, p. 291 , W. Eck, Senatoren von Vespasian bis Hadrian, München 1970, p. 193, 218 et 223. Il semble avoir été un élève de Musonius ,ami de Tacite et de Pline le Jeune.
128 Gorgos de Sparte G30 -167 → 101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1938, l. 55 ,Index Stoicorum de Philodeme (ID DPhA :P 142), col. LXXVI 5-6 (p. 124 Dorandi) B. D. Meritt, Hesperia 33, 1964, p. 207 , B. D. Meritt, « Athenian Archons 347/6 – 48/7 B. C. », Historia 26, 1977, p. 161-191 C. Habicht, « The Eponymous Archons of Athens from 159/8 to 141/0 B. C. », Hesperia 57, 1988, p. 237-247 T. Dorandi, Ricerche sulla cronologia dei filosofi ellenistici, p. 35-38) W. Crönert, « Eine attische Stoikerinschrift », SPAW 1904, I, p. 471-483. mentionné comme disciple de Panétius de Rhodes
129 Graecinus (Iulius) de Fréjus G33 1 → 100 Stoïcien Rome et Italie → Rome 0 Annepigr, 1946, n° 94 C. Monceix Chulsky, Traces sénatoriales en Narbonnaise à travers la population affranchie. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 49, 2016. p. 75-83 M. Christol, Une histoire provinciale: La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., 2019 Père de Cn. Iulius Agricola, le beau-père de l’historien Tacite , riginaire de Fréjus, fils d’un procurateur de César (Tacite, Agricola 4, 1), il fut lui-même de rang sénatorial et atteignit la préture (voir l’inscription trouvée à Rome, AnnÉpigr, 1946, n° 94). Intéressé par l’agriculture
137 Héracleidès (Aurelius) d’Athènes H56 101 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 3801 ; IG II2 3989 G. Romeyer-Dherbey, J.-B. Gourinat 2005, Les stoïciens . S. Follet, Athènes au II ème et au III ème siècle, Paris 1976, p. 9. R. W. Sharples, « The School of Alexander ? », dans R. Sorabji (édit.), Aristotle transformed, London 1990, p. 92-94. Dahan, Goulet, et Institut des Traditions Textuelles 2005 G. Vitelli, « Frammenti di Alessandro di Afrodisia nel cod. Ricard. 63 », SIFC 3, 1895, p. 379-381 , Id., « Due frammenti di Alessandro di Afrodisia », dans Festschrift Theodor Gomperz dargebracht zum siebzigsten Geburtstag am 29. März 1902, Wien 1902, p. 90-93. Traduction : R. W. Sharples (édit.), Alexander of Aphrodisias, Quaestiones 2.16-3.15, coll. ACA, London 1994, p. 92-93, avec la note 413 (p. 144-145). du dème des Eupyrides. Il aurait attaqué la doctrine du cinquième élément et montré qu’Aristote divergeait d’avis par rapport à Platon sur les dieux et l’immortalité de l’âme. DPhA s.v. Héraclide d’Athènes (Aurelius –) : "Ce pourrait être sous le règne de Marc Aurèle qu’avait eu lieu sa nomination, si le disciple qui a fait élever le monument, Symmachos de Phlya (→S 176), est bien, comme le supposait J. Kirchner, le père de deux éphèbes de 185/6" DPhA s.v. Héraclide : "R. W. Sharples, « The School of Alexander ? », dans R. Sorabji (édit.), Aristotle transformed, London 1990, p. 92-94, l’identifie à Aurelius Héracleidès, du dème athénien des Eupyrides (→H 56 A), titulaire d’une chaire de philosophie stoïcienne (τὸν διάδοχο[ν] τῶν ἀπὸ Ζήνωνο[ς] λόγων) à Athènes (IG II2 3801 : stèle élevée par son disciple Symmachus de Phlya (→S 176), Sharples envisage aussi de rattacher à ce personnage IG II2 3989, où on lit κατὰ τὰ δόξαντ[α τῇ] | ἐξ Ἀρείου [πάγου βουλῇ] | Αὐρ · Ἡρακλ[είδην …․] | Κλ Κ — — — — — — | [․]ην — — — — — —)."
151 Hostilianus (C. Tutilius) de Crotone H172 et H171 35 → 100 Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 9785 F. Bücheler, RhM 63, 1908, p. 194. B. Levick 1999, Vespasian Gillian Clark and Tessa Rajak 2002, Philosophy and Power in the Graeco-Roman World: Essays in Honour of Miriam Griffin Exilé par Vespasien en raison des positions qu’il avait exprimées sur le pouvoir monarchique (Dion Cassius LXVI 13, 2, résumé par Xiphilin LXV 11, 2) DPhA s.v. Hostilianus de Cortone (C. Tutilius –) : "Il fait partie des philosophes expulsés de Rome par Vespasien en 74. Il fut envoyé en même temps que Démétrios le Cynique dans les îles (Dion Cassius LXVI 13, 2)."
304 Iason (Jason) de Nysa I8 -67 → 35 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 IG XII 1, n° 46 A. Preus, Historical dictionary of ancient Greek philosophy, 2015. M. Haake 2007,A. Gercke, « War der Schwiegersohn des Poseidonios ein Schüler Aristarchs ? », RhM 62, 1907, p. 116-122 (arbre généalogique, p. 122) F. Jacoby, art. « Iason » RE IX 1, 1914, col. 780-781 , Rosa Giannattasio Andria, I frammenti delle “Successioni dei filosofi”, coll. « Università degli studi di Salerno – Quaderni del dipartimento di scienze dell’antichità » 5, Napoli 1989, p. 161-162 disciple et successeur de Posidonius [→P 267] (mort vers 50a) dans son école de Rhodes.,Il était également, par sa mère, petit-fils du philosophe (θυγατριδοῦς). Il était de Nysa par son père Ménécrate et Rhodien par sa mère (Souda, s. v. Ἰάσων, I 52 , t. II, p. 605, 7-11 = Posidonius T 40 Edelstein-Kidd). « Il écrivit des Vies d’hommes illustres (Βίοι ἐνδόξων), des Successions des philosophes (Φιλοσόϕων διαδοχαί), une Vie de la Grèce (Βίος Ἑλλάδος) en quatre livres – selon certains. Il écrivit également sur Rhodes ». Un ou plusieurs Jason, fils de Ménécrate, sont attestés dans une inscription de Rhodes du Ier siècle av. J.-C. (IG XII 1, n° 46).
166 Liberalis (Aebutius) L54 1 → 100 Stoïcien Rome et Italie → Rome 0 CIL III, suppl. 9973 A. Vitti, « Seneca ep. 91 : Liberale e l’incendio di Lione », Paideia 52, 1997, p. 397-406). DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : "ami de Sénèque (→S 43) dans les dernières années de la vie du philosophe, il est le dédicataire du De beneficiis, où son nom apparaît à plusieurs reprises, notamment en V 1, 3, où Sénèque fait son éloge et le qualifie de « nature d’élite portée à la bienfaisance » (homini natura optimo et ad beneficia propenso), VI 1, 1 , 12, 1 , 42, 1. Établi à Rome mais originaire de Lyon, il est très affecté par l’incendie qui, en une nuit, détruit entièrement sa ville natale en août 64, très peu de temps après celui qui a ravagé Rome thèmes stoïciens exposés dans cette lettre à l’intention de Liberalis à la suite de ce gigantesque incendie" DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : Voir identification avec le centurion Q. Aebutius Liberalis Déjà avancé dans la sagesse en 64 (lettre 91, 1), il peut, grâce à ses richesses et sans la moindre ostentation, mettre en pratique les maximes de la bienfaisance stoïcienne et, par ses probables fonctions de jurisconsulte, contribuer peut-être à les faire pénétrer dans le droit romain (voir l’introduction de F. Préchac à l’édition du De beneficiis, tome I, CUF, Paris 1926, 7 e éd. 1972, p. XL, XLI)."
181 Maximus (T. Coponius) d’Hagnonte M72a 50 → 150 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2, 3571 Christoph Riedweg, Horn Christoph, Dietmar Wyrwa 2018, Grundriss der Geschichte der Philosophie. Begründet von Friedrich... / Die Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike: Die Philosophie der Antike / Teilband 1 PAA 12, 633035 et 633045. G. C. R. Schmalz, Augustan and Julio-Claudian Athens. A new epigraphy and prosopography, coll. « Mnemosyne Suppl. » 302, Leiden 2009, p. 91. Issu d’une famille de notables athéniens,fils d’un héraut sacré d’Éleusis Lors de son archontat, entre 96 et 102 (IG II2, 1072), Coponius n’exerce pas encore la fonction de prêtre du Dèmos et des Charites, mentionnée dans IG II2 3571
188 Méléagre de Séleucie (Cilicie) M91 1 → 100 Stoïcien Asie Mineure → Séleucie du Calycadnos 0 S. Hagel et K. Tomaschitz, Repertorium der westkilikischen Inschriften, Wien 1998, n° 61, p. 358 fils d’Apollonios, de Séleucie du Calycadnos
196 Mnasagoras d’Alexandrie M175 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1938, 8 P. Gauthier et al. “BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE.” Revue Des Études Grecques, vol. 112, no. 2, 1999, pp. 568–714. G. Romeyer-Dherbey, Jean-Baptiste Gourinat., Les stoiciens, Vrin, 2005 – W. Crönert (« Eine attische Stoikerinschrift », SPAW, 1904, p. 479. disciple de Diogène de Séleucie.
309 Musonius Rufus (C.) M198 35 → 100 Stoïcien Grèce → Athènes
Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos
1 IG II2 2472 (Athenes); Delos : (F. Dürrbach, « Fouilles de Delos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60) Boeri et Salles 2014 Laurand, Lévy, et Musonius Rufus 2014 Dillon 1996, F. Dürrbach, « Fouilles de Délos », BCH 28, 1904, p. 184 n. 60. M.-O. Goulet-Cazé, L’ascèse cynique, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique », 10, Paris 1986, p. 185-188. Philosophe stoïcien d’origine toscane, fils d’un certain Capito (Souda, M 1305, t. III, p. 416, 5 Adler), il faisait partie de l’ordre équestre (Tacite, Histoires III 81, 1 : « Musonius Rufus equestris ordinis »).
209 Panétius de Rhodes P26 -180 → -110 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 I.Lind. 223 ; cf. aussi I.Lind 129. (Boeri et Salles 2014) Voir M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-145 et p. 198-205. Haake, p. 199-202 Les stoïciens, Tome II,C Veillard – 2015 Christelle Veillard, « Comment définir son devoir ? », Philosophie antique, 14 | 2014, 71-109 Ch. Blinkenberg, Lindos. Fouilles de l’Acropole 1902-1914, vol. II : Inscriptions, Berlin/Copenhagen 1941, t. I, col. 117 et 423 F. G. van Lynden, Disputatio historico-critica de Panaetio Rhodio philosopho stoico, Lugduni Batavorum 1802, XIII-122 p.,. N. Tatakis, Panétius de Rhodes. Le fondateur du Moyen Stoïcisme. Sa vie et son œuvre, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1931, II-234 p.,A.-J. Voelke, Les rapports avec autrui dans la philosophie grecque d’Aristote à Panétius, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1961, 206 p.,A. Puhle, Persona. Zur Ethik des Panaitios, coll. « Europäische Hochschulschriften : Reihe 20, Philosophie » 224, Frankfurt am Main 1987, 290 p.,E. Lefèvre, Panaitios und Ciceros Pflichtenlehre. Von philosophischen Traktat zum politischen Lehrbuch, coll. « Historia Einzelschriften » 150, Stuttgart 2001, 226 p.,T. Tieleman, « Panaetius’ Place in the History of Stoicism, with Special Reference to His Moral Psychology », dans A. M. Ioppolo et D. N. Sedley (édit.), Patricians, Platonizers, and Pyrrhonists. Hellenistic Philosophy in the Period 155-86 BC, Napoli 2007, p. 103-142.,LGPN, t. I : The Aegean Islands, Cyprus, Cyrenaica, Oxford 1987, p. 358,T. Dorandi, Filodemo. Storia dei filosofi : la Stoà da Zenone a Panezio (PHerc. 1018), coll. « Philosophia antiqua » 60, Leiden 1994, col. LV-LXXVII, p. 106-126. DPhA s.v. Panétius de Rhodes : "né à Lindos sur l’île de Rhodes vers 180a, scholarque de la Stoa dans l’avant-dernière décennie du IIe siècle avant J.-C Panétius était l’aîné des trois fils de Nicagoras (Stoic. hist., col. LV, li. 2, p. 106 Dorandi). Il fit un an de service militaire dans la flotte rhodienne et fit ensuite un voyage à Athènes (Stoic. hist., col. LVI, li. 4-8, p. 106 Dorandi). Il étudia tout d’abord, probablement après 168/7 selon Haake 39, p. 201, à Pergame auprès du grammairien Cratès de Mallos (→C 203), du moins s’il faut en croire Strabon XIV 5, 16 (= test. 5), puis à Athènes, après 155, où il fut le disciple de Diogène de Babylonie (→D 145) et d’Antipatros de Tarse (→A 205), qu’il assista dans son enseignement (Stoic. hist., col. LX, li. 3-4, p. 110 Dorandi) et auquel il succéda comme scholarque (cf. Souda Π 184, t. IV, p. 20 Adler = test. 8, et Philodème, Stoic. hist., col. LIII, li. 1-5, p. 104 Dorandi = test. 7). Sans doute après 146, il séjourna longuement à Rome, où il devint l’ami de Scipion Émilien (Publius Cornelius Scipio Aemilianus Africanus) et fréquenta le cercle de dirigeants que ce dernier animait, ce qui a entraîné chez des auteurs tardifs l’idée, inexacte, qu’il aurait été le maître (praeceptor, καθηγησάμενος) d’Émilien (cf. par exemple, Pomp. Porph., Comm. in Horat. I 29, 13-14 = test. 29, et Souda Π 1941, t. IV, p. 162 Adler = test. 28)." Panétius exerçait son activité professorale dans un esprit d’ouverture et accordait parfois une place aux contributions philosophiques des autres écoles, en particulier aux doctrines de la tradition platonicienne et aristotélicienne
211 Paramonos de [Tarse ?] P39 -133 → -100 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Inscription publiee par Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inedites relatives a l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siecle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archeologie de l’Universite catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28 ,mentionne dans l’Ind. Stoic. Herc., col. 74, 5-6 (p. 124 Dorandi) M. Haake, « Der Panaitiosschüler Paramonos aus Tarsos, der Kappadokische König Ariarathes VI. und eine rhodische Inschrift. Zu Rhodiaka I 1 = SEG XXXIII 642 und Philod. Stoic. Hist. col. LXXIV, II. 5 s. u. col. LXXVII, II. 1-3 », Epigraphica 74, 2012, p. 43-58 Les élites et leurs facettes: les élites locales dans le monde hellénistique Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inédites relatives à l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siècle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28.,Jean-Louis Ferrary, Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, coll. BEFAR 271, Paris 1988, p. 461-462. DPhA s.v. Paramonos de [Tarse ?] : "disciple de Panétius de Rhodes,on croit comprendre que ce disciple aurait enseigné, comme assistant, dans l’école de Panétius et que Dikaios de Tarse (→D 96) fut son élève"
235 Posidonius d’Apamée P267 -200 → 0 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 Inscription sur son buste : Richter, Portraits, t. III, p. 282, fig. 2020 , Buste de Posidonius. Naples, Musee National, Inv. 6142 (copie d’epoque augusteenne d’un original de la premiere moitie du Ier siecle av. J.-Chr.). (Photo D-DAI-ROM-62.0860) Boeri et Salles, Los Filósofos Estoicos: Ontología, Lógica, Física y Ética.: Traducción, comentario filosófico y edición anotada de los principales textos griegos y latinos, 2014. J. Riser 2014 K. Reinhardt, art. « Poseidonios von Apameia », RE XXII 1, 1953, col. 558-826. P. Steinmetz, « Poseidonios aus Apameia », dans H. Flashar (édit.), GGP, Antike 4 : Die Hellenistische Philosophie, Basel 1994, p. 670-705. G. Kidd, art. « Posidonius » 2, dans S. Hornblower et A. Spawforth (édit.), OCD, 3rd edition, Oxford 1996, p. 1231-1233. B. Inwood, art. « Poseidonios » 3, NP X, 2001, col. 211-215. K. A. Algra, art. « Posidonius », dans E. Craig (édit.), The Routledge Encyclopedia of Philosophy, London 1998, p. 555-558. J. Malitz, Die Historien des Poseidonios, München 1983, p. 5-33. T. Dorandi, « Chronology », dans K. A. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 37-43. Strabon qui connaissait bien l’œuvre de Posidonius, rapporte que Posidonius était originaire d’Apamée, une cité hellénisée de Syrie, mais qu’il devint un citoyen de Rhodes, où il travailla également en tant que philosophe (XIV 2, 13 = T2a EK). DPhA s.v. Posidonius d’Apamée : "Posidonius ne retourna jamais à Apamée, mais s’installa à Rhodes, où il fonda sa propre école philosophique et devint rapidement l’un des principaux philosophes de son temps. Il obtint la citoyenneté à Rhodes et occupa la charge politique la plus élevée (prytanis), à une époque où Rhodes était une alliée indépendante de Rome. ,Les leçons de Posidonius étaient réputées. Nous savons que certaines furent consignées par écrit par son ami ou disciple Phanias [→P 93] (D.L. VII 41 = T 43), procédé qui rappelle la publication par Arrien des Dissertations d’Épictète. Après la mort de Posidonius son école continua à exister sous la direction de son disciple Jason de Nysa (Souda, s.v. Ἴασων = T 40 EK). Un autre de ses disciples important fut Asclépiodote (→A 456), une des sources de Sénèque (→S 43) dans ses Naturales Quaestiones."
245 Rusticus (L. Iunius) R15a Aucun(e) Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 E. Q. Visconti, Iconographie romaine, t. I, Milano 1818, p. 429-430 (avec fac-simile du dessin d’Orsini, entre les p. 428 et 429) J. C. Orelli, Inscriptionum Latinarum Selectarum Amplissima Collectio ad illustrandam Romanae Antiquitatis disciplinam accomodata…, t. I, Turici 1828, p. 261, n° 1190 (avec reproduction du dessin d’Orsini, t. II, pl. T.XIV.E, n° 5). P. Vesperini, Droiture et mélancolie sur les écrits de Marc Aurèle, 2016. Campbell 2015, Sánchez-Lafuente, s. d.) Christian Huelsen, « Die Hermeninschriften berühmter Griechen und die ikonographischen Sammlungen des 16. Jahrhunderts » (1901), dans K. Fittschen (édit.), Griechische Porträts, Darmstadt 1988, p. 117-140, notamment p. 127. G.P. Bellori, Veterum illustrium philosophorum, poetarum, rhetorum et oratorum Imagines ex vetustis nummis gemmis, hermis, marmoribus aliisque antiquis monumentis desumptae, Romae 1739, pl. 31.
249 Sarapion des Chollèides/Sarapion de Hiérapolis de Syrie S15 et S13 1 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 0 SEG XXIX, 225 H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesp. Suppl. 8, 1949, p. 243-246. R. Flacelière, « Le poète stoïcien Sarapion d’Athènes, ami de Plutarque », REG 64, 1951, p. 325-327. D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 246-248. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscription d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 270-272 et 516-526. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231, et PIR2 S 185 DPhA s.v. Sarapion des Chollèides : "Ami de Plutarque, qui lui dédie « quelques-uns de ses dialogues pythiques », c’est-à-dire le De E delphico (384 E) et probablement aussi le De Pythiae oraculis, dont Sarapion est l’un des interlocuteurs. Il est également mentionné dans les Quaest. Conv. I 10.,Sarapion était vraisemblablement originaire d’Hiérapolis de Syrie : il est sans doute identique, en effet, au stoïcien Sarapion (→S 13) que Stéphane de Byzance (327-328 Meineke) mentionne parmi les citoyens illustres de cette ville (Jones 4, p. 229).,Il devint citoyen d’Athènes, où il fut inscrit dans le dème des Chollèides (SEG XXIX 225) et remporta une victoire aux Dionysies comme instructeur du chœur de sa tribu (Quaest. Conv. I 10).,Les descendants de Sarapion, parmi lesquels figure le philosophe T. Flavius Glaucos (➳G 23), partagèrent manifestement son intérêt pour la médecine : ils apparaissent fréquemment dans les inscriptions en rapport avec le culte et le sanctuaire d’Asclèpios (SEG XXIX 225 , IG II2, 3704, 3804 et 4532." Sous Hadrien, La famille avait alors reçu la citoyenneté romaine, avec les noms Q. Statius.
271 Symmachos de Phlya S176 135 → 167 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 3801 R. Sorabji, Aristotle transformed: the ancient commentators and their influence, 2016. Disciple du diadoque stoïcien Aurélius Héraclidès (→H 56a , PA 6462) du dème attique des Eupyrides de la tribu Léontis Selon J. Kirchner, dans les notes sur IG II2 3801, Symmachos de Phlya serait le père de deux éphèbes (Πτολεμαίδος | Διόδωρος Συμμάχου | Δημήτριος Συμμάχου) répertoriés dans une liste d’éphèbe (IG II2 2111-2112, col. III 45-47) que l’on date maintenant de 185/6, ce qui fournit un élément de datation approximative. Le Φ majuscule vaut pour 500 et le signe sigma inversé après le nom de Symmachos indique l’homonymie : Symmachos étant le fils d’un autre Symmachos.
275 Thémistoclès (Statius?) T39 201 → 267 Stoïcien Grèce → Athènes 0 B. Puech, Orateurs et sophises grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526 : « Les Flavii de Marathon et les Statii des Cholleides », notamment p. 526. Plutarchus, M. Casevitz, et R. Flacelière, Traité 72, Sur les notions communes, contre les Stoïciens 2002. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526. Il fit l’objet d’un oracle de la Pythie garantissant sa béatitude
280 Théoxénos de Patras T110 201 → 300 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 10046a (GVI 393) R. Hoff, Philosophenporträts des Früh- und Hochhellenismus, 2015. A. D. Rizakis, Achaïe I. Sources textuelles et histoire régionale, coll. « Mélétèmata » 20, Athènes 1995, p. 390, n° 750). Fils d’Achille, de Patras
285 Valerianus (L. Valerius) Dardanius V2 201 → 267 Stoïcien Rome et Italie → Puteoli 1 R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233 Johne 2008),R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233, J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2310. R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae : A Postscript », CPh 65, 1970, p. 107-109. M. P. Speidel, « Valerius Valerianus in charge of Septimius Severus’ Mesopotamian campaign », CPh 80, 1985, p. 321-326. Préfet de Mésopotamie et d’Osrhoène La première ligne, « Moi, Dardanius, j’ai été libre de l’avarice, de la crainte et de l’anxiété qui afflige les hommes », qui célèbre non pas les vertus du trépassé, mais l’absence chez lui de passions communes, révèlerait une conception stoïcienne
286 Valerius (P. Avianius) d’Hadrianoi V3 Aucun(e) Stoïcien Asie Mineure → Hadrianoi 1 IK 33, 51 R. Merkelbach et J. Stauber, SEGO 08/08/17 fils de Lysimaque, actif dans la vie de sa cité (il avait mérité le titre de philopolis) Nom : . Avianius Arrianus qui lui a élevé sa statue à Hadriani (IK 33, 51) et qui porte le même gentilice que lui, le désigne comme son philos. La rareté du gentilice implique pourtant un lien de parenté.
289 Zénodote le Stoïcien Z13 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1006. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 132-141, en partic. p. 137T; T. Dorandi, « Epigraphica philosophica », Prometheus 15, 1989, p. 38 ;M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 46-48 ; E. Perrin-Samindayar, Éducation, culture et société à Athènes. Les acteurs de la vie culturelle athénienne (229-88) : un tout petit monde, Paris, 2007, D 43. Stoïcien, disciple de Diogène de Babylonie, mentionné dans un décret en l"honneur des éphèbes athéniens, sous l’archonte Nicodème en 122/1), l. 19 et 64. Il avait enseigné aux éphèbes l’année précédente (123/2) dans le Ptolémaion et le Lycée, alors que d’autres philosophes enseignaient au Lycée et à l’Académie. Il est auteur d'une épigramme consacrée a Zenon de Kition, citée par Diogène Laërce 7, 30 et dans l’Anthologie Palatine VII 11).
336 Zénon de Kition Z20 -334 → -261 Stoïcien Grèce → Athènes 0 Décret athénien, conservé chez Diogène Laërce (fr. 32 Dorandi 1999 = Diogene Laerce 7. 10-12), daté par T. Dorandi de 262/1, qui lui octroie l'éloge et une couronne d'or, ainsi qu'un tombeau au Céramique au frais de l'Etat. Antigone de Caryste (DL 7, 12) mentionne une stèle érigée pour le remercier de la restauration d'un établissement des bains sur laquelle Zénon avait demandé qu'on rajoute, après "Zénon le philosophe" son ethnique "de Kition". L. Migeotte, Les souscriptions publiques dans les cites grecques, Geneve, 1992, n°14, p. 25-26.
292 Zosimianos (Iulius) d’Athènes Z43 135 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 11551 C. Riedweg et al., Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] 2018. Si, dans d’autres formules, le mot διάδοχος peut désigner le chef d’une école philosophique (→P 158), ce n’est pas nécessairement le cas ici : Zosimianos peut avoir été simplement un professeur de philosophie stoïcienne.
14 Amynias (C. Iulius) de Samos A150 -100 → 0 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 BCH 5, 1881, p. 496, n° 9 (IGR IV 997) MDAI(A) 75, 1960, p. 70-83 A. Baudart, « Individualisme et cosmopolitisme », Revue de métaphysique et de morale, vol. 61, no. 1, 2009, p. 5-18. Y. Benferhat 2005, Ciues epicurei, p. 55. T. Curnow , 2006, The Philosophers of the Ancient World: An A-Z Guide, p. 21. P. Hadot , What is Ancient Philosophy, p. 337.
18 Antipatros A202a 101 → 134 Épicurien Grèce → Athènes 0 Dédicataire d’une lettre de Diogene d’Oinoanda (D441) : la lettre est reproduite dans l’inscription que ce dernier fit graver sur la place du marche de sa ville natale. Dans son édition des fragments, M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Napoli 1993, 660 p., date l’inscription vers l’an 120 de notre ère (p. 35-48). La lettre (fr. 62-67 Smith) est éditée p. 251-260, traduite p. 397-399, commentée p. 507-512. C. W. Chilton (édit.), Diogenes of Oenoanda, The fragments, London 1971, p. 8-10, 59-63. R. Philippson, art. « Diogenes von Oinoanda » 47a, RESuppl. V, 1931, col. 160-161. D. Clay, « The philosophical Inscription of Diogenes of Œnoanda : New Discoveries 1969-1983 », ANRW II 36, 4, p. 2509-2514, principalement p. 2512-2513, et l’Épilogue écrit par Clay en 1980, p. 2550-2551.
25 Apollophanès de Pergame A292 -100 → 0 Épicurien Asie Mineure → Pergame 1 MDAI(A) 33, 1908, p. 408, n° 38 Y. Benferhat, Épicurisme et monarchie à Rome de Sylla à Auguste, Vita Latina, n° 158, 2000. p. 59-63 A. Baudart, « Individualisme et cosmopolitisme », Revue de métaphysique et de morale, vol. 61, n°. 1, 2009, p. 5-18 Fils d’un certain Démétrios
348 Boïdion B51 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 SEG XVI, 300, l. 12 C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS 23, 1982, p. 51-57. Dédicace.
71 Carus C49 -100 → 200 Épicurien Rome et Italie → Rome 0 R. Heberdey et E. Kalinka, « Die philosophische Inschrift von Oinoanda », BCH 21, 1897, p. 346-443 ,cité par Diogène d’Oinoanda [ID DPhA :D 141] (fr. 122 Smith, II 7-10) L. Canfora, « Diogene di Enoanda e Lucrezio », RFIC 120, 1992, p. 52-53  R. Heberdey et E. Kalinka, « Die philosophische Inschrift von Oinoanda », BCH 21, 1897, p. 346-443  A. Körte, « Titus Lucretius Carus bei Diogenes von Oinoanda ? »