Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
213 Patricius P56 335 → 400 Platonicien Proche Orient Ancien → Villa de Soueidie, pres de Baalbek 1 ISyrie VI, 2886 L. Cracco Ruggini, « Sulla cristianizazzione della cultura pagana », Athenaeum 43, 1965, p. 8-10,B. Puech, notice « Eudoxius » E 99, DPhA III, 2000, p. 302-303 Fils d’Olympius, propriétaire d’une villa à Souaidié près de Baalbek (Héliopolis) La demeure pourrait être en fait le lieu de réunion d’une communauté de philosophes (d’autres détails dans B. Puech, s.v. « Eudoxius » (E 99), DPhA III, 2000, p. 302-303).
212 Parménidès (Avidius) de Thespies P41 68 → 134 Autre Grèce → Thespies 1 IThesp, 361 (= IG VII 2519, completee par A. Plassart, BCH 50, 1926, p. 433), et Arch. Eph. 1934/5, chron. 15, n° 184 son fils Archestratos, également philosophe, fille d’Archestratos, Avidia Iulia La seule mention de ce philosophe est l’indication du patronyme de son fils Archestratos
211 Paramonos de [Tarse ?] P39 -133 → -100 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Inscription publiee par Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inedites relatives a l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siecle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archeologie de l’Universite catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28 ,mentionne dans l’Ind. Stoic. Herc., col. 74, 5-6 (p. 124 Dorandi) M. Haake, « Der Panaitiosschüler Paramonos aus Tarsos, der Kappadokische König Ariarathes VI. und eine rhodische Inschrift. Zu Rhodiaka I 1 = SEG XXXIII 642 und Philod. Stoic. Hist. col. LXXIV, II. 5 s. u. col. LXXVII, II. 1-3 », Epigraphica 74, 2012, p. 43-58 Les élites et leurs facettes: les élites locales dans le monde hellénistique Vassa Kontorini, Rhodiaka, I : Inscriptions inédites relatives à l’histoire et aux cultes de Rhodes au IIe et au Ier siècle av. J.-C., coll. « Publications d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université catholique de Louvain » 47 - « Archaeologia Transatlantica », Louvain-la-Neuve/Providence, Brown Univ. 1983, n° 1, p. 19-28.,Jean-Louis Ferrary, Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, coll. BEFAR 271, Paris 1988, p. 461-462. DPhA s.v. Paramonos de [Tarse ?] : "disciple de Panétius de Rhodes,on croit comprendre que ce disciple aurait enseigné, comme assistant, dans l’école de Panétius et que Dikaios de Tarse (→D 96) fut son élève"
210 Papinius de Smyrne P34 170 → 250 Autre Asie Mineure → Smyrne 1 IK 24, 725 Connu par sa piété envers Sarapis et les Nemeseis poliades,: en 211/2, à la faveur du don par Caracalla d’un emplacement voisin du sanctuaire des Nemeseis, il avait enrichi celui-ci d’un bâtiment élevé sur ce terrain
209 Panétius de Rhodes P26 -180 → -110 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 I.Lind. 223 ; cf. aussi I.Lind 129. (Boeri et Salles 2014) Voir M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-145 et p. 198-205. Haake, p. 199-202 Les stoïciens, Tome II,C Veillard – 2015 Christelle Veillard, « Comment définir son devoir ? », Philosophie antique, 14 | 2014, 71-109 Ch. Blinkenberg, Lindos. Fouilles de l’Acropole 1902-1914, vol. II : Inscriptions, Berlin/Copenhagen 1941, t. I, col. 117 et 423 F. G. van Lynden, Disputatio historico-critica de Panaetio Rhodio philosopho stoico, Lugduni Batavorum 1802, XIII-122 p.,. N. Tatakis, Panétius de Rhodes. Le fondateur du Moyen Stoïcisme. Sa vie et son œuvre, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1931, II-234 p.,A.-J. Voelke, Les rapports avec autrui dans la philosophie grecque d’Aristote à Panétius, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », Paris 1961, 206 p.,A. Puhle, Persona. Zur Ethik des Panaitios, coll. « Europäische Hochschulschriften : Reihe 20, Philosophie » 224, Frankfurt am Main 1987, 290 p.,E. Lefèvre, Panaitios und Ciceros Pflichtenlehre. Von philosophischen Traktat zum politischen Lehrbuch, coll. « Historia Einzelschriften » 150, Stuttgart 2001, 226 p.,T. Tieleman, « Panaetius’ Place in the History of Stoicism, with Special Reference to His Moral Psychology », dans A. M. Ioppolo et D. N. Sedley (édit.), Patricians, Platonizers, and Pyrrhonists. Hellenistic Philosophy in the Period 155-86 BC, Napoli 2007, p. 103-142.,LGPN, t. I : The Aegean Islands, Cyprus, Cyrenaica, Oxford 1987, p. 358,T. Dorandi, Filodemo. Storia dei filosofi : la Stoà da Zenone a Panezio (PHerc. 1018), coll. « Philosophia antiqua » 60, Leiden 1994, col. LV-LXXVII, p. 106-126. DPhA s.v. Panétius de Rhodes : "né à Lindos sur l’île de Rhodes vers 180a, scholarque de la Stoa dans l’avant-dernière décennie du IIe siècle avant J.-C Panétius était l’aîné des trois fils de Nicagoras (Stoic. hist., col. LV, li. 2, p. 106 Dorandi). Il fit un an de service militaire dans la flotte rhodienne et fit ensuite un voyage à Athènes (Stoic. hist., col. LVI, li. 4-8, p. 106 Dorandi). Il étudia tout d’abord, probablement après 168/7 selon Haake 39, p. 201, à Pergame auprès du grammairien Cratès de Mallos (→C 203), du moins s’il faut en croire Strabon XIV 5, 16 (= test. 5), puis à Athènes, après 155, où il fut le disciple de Diogène de Babylonie (→D 145) et d’Antipatros de Tarse (→A 205), qu’il assista dans son enseignement (Stoic. hist., col. LX, li. 3-4, p. 110 Dorandi) et auquel il succéda comme scholarque (cf. Souda Π 184, t. IV, p. 20 Adler = test. 8, et Philodème, Stoic. hist., col. LIII, li. 1-5, p. 104 Dorandi = test. 7). Sans doute après 146, il séjourna longuement à Rome, où il devint l’ami de Scipion Émilien (Publius Cornelius Scipio Aemilianus Africanus) et fréquenta le cercle de dirigeants que ce dernier animait, ce qui a entraîné chez des auteurs tardifs l’idée, inexacte, qu’il aurait été le maître (praeceptor, καθηγησάμενος) d’Émilien (cf. par exemple, Pomp. Porph., Comm. in Horat. I 29, 13-14 = test. 29, et Souda Π 1941, t. IV, p. 162 Adler = test. 28)." Panétius exerçait son activité professorale dans un esprit d’ouverture et accordait parfois une place aux contributions philosophiques des autres écoles, en particulier aux doctrines de la tradition platonicienne et aristotélicienne
208 Ouranios Kynikos O49 300 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 562
207 Ortyx de Parion O46 168 → 200 Autre Asie Mineure → Parion 1 IK 25, 53 Voir B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 190. fils de Gratus Sophos, catégorie à part, à utiliser pour l’introduction
206 Oppia (Aurelia) de Sparte O31 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V, 1 598 DPhA s.v. Oppia (Aurelia –) de Sparte : "son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia" Femme
205 Olympiodoros (M. Aurelius) O14 201 → 267 Autre Grèce → Trézène 1 IG IV 796 Müller, Helmut. “Marcus Aurelius Olympiodorus, Ἐϰγονοϛ ῾Ιπποδρόμου.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 3, 1968, pp. 197–220 Le développement de la double citoyenneté à Éphèse à travers quelques cas d’époque impériale,Francois Kirbihler Puech 2002 Lafond 2006 La mémoire des cités dans le Péloponnèse d'époque romaine,A. Heller & A.-V. Pont 2009, Patrie d'origine et patries électives curator par la cité de Trézène DPhA s.v. Olympiodoros (M. Aurelius —) : "Le même qualificatif est en effet appliqué à son père Calli[cratès ?] (→C 18a) et à sa fille Aurelia Héracleia (→H 44).,L’épigramme insistant, au-delà de la sophrosunè, sur sa sophia, montre que la famille revendiquait véritablement une supériorité intellectuelle et culturelle. Oppia est honorée par la cité du titre de « nouvelle Pénélope », dont héritera sa fille Héracleia, et de celui de « nouvelle Laodamie »."
204 Novius (P.) N65a Aucun(e) Autre Rome et Italie → Venafrum (Venafro) 1 CIL X, 4918 Il était probablement originaire de la région, car le gentilice Novius était courant en Italie centrale.
203 Nicostratos (Claudius) d’Athènes N55 135 → 167 Platonicien Grèce → Delphes 1 F. Delphes III 4, 34 (Syll. IIe 868 = Gaius T 2 Gioe) philosophe plusieurs fois cite dans le Commentaire de Simplicius (ID DPhA :S 92) sur les Categories d’Aristote (CAG VIII) Philosophie et philosophes a Chypre,entre hellénisme et l' époque romaine T. Dorandi, Platonici minores 1. Jh.v.Chr. - 2. Jh.n.Chr: Prosopographie Fragmente und Testimonien mit deutscher Übersetzung K. Praechter, « Nikostratos der Platoniker », Hermes 57, 1922, p. 481-517. Kleine Schriften, herausgegeben von H. Dörrie, coll. « Collectanea » 7, Hildesheim 1973, p. 101-137. K. von Fritz, art. « Nikostratos » 36, RE XVII 1, 1936, col. 547-551.,A. Gioè (édit.), Filosofi medioplatonici del II secolo D. C. Testimonianze e frammenti. Gaio, Albino, Lucio, Nicostrato, Tauro, Severo, Arpocrazione, coll. « Elenchos » 36, Napoli 2002, p. 155-219. DPhA s.v. Nicostratos d’Athènes (Claudius –) :"ses collègues Bacchius de Paphos [→B 2] (maître de Marc Aurèle [→M 39], cf. In semetipsum I 6), Zosime ou Sotime (→Z 41) et M. Sextius Cornelianus de Mallos (→C 188)"
202 Nicomédès N51b 101 → 200 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 IGUR III 1283 , E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Genève, 2003, p. 520-521, n° 476. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 520-521, n° 476. M. Kobayashi et A. Sartori, « I medici nelle epigrafi, le epigrafi dei medici », Acme 52, 1999, p. 249-258. N. Massar, « Les médecins dans la documentation épigraphique grecque : reflets changeants d’un métier honorable », AC 74, 2005, p. 257-266. J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2298. Médecin mort à 44 ans et 23 jours d’après sa stèle funéraire retrouvée à Rome. Il a donc vécu dans cette ville. Voir Samama n° 476 et 477
201 Nicétès (Iulius) de Bithynion N36 101 → 167 Autre Asie Mineure → Claudiopolis 0 IK 31, 67 Il était un notable de sa cité de Bithynion-Claudioupolis, qui l’honora d’une statue
200 Nicagoras (Ιunius) d’Athènes N29 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 IG II2 3814 , B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, n° 180 OGIS 720 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1265 OGIS 721 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1889 Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721. DPhA s.v. Νicagoras (Ιunius –) d’Athènes : " Petit-fils du sophiste homonyme titulaire de la chaire athénienne, qui se disait lui-même « descendant de Plutarque (→P 210) et de Sextus » [→S 70],le fils du sophiste Minucianus qui était à son acmè sous Gallien et le beau-père du sophiste Himèrios [→H 136] (Or. VII, 4 et VIII, 21) Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721 Il était dadouque (principal ministre des mystères d'Éleusis) à Éleusis lorsqu’il visita les tombeaux de la Vallée des Rois, transformant cette visite en un pélerinage sur les traces de Platon (→P 195). Il était d’ailleurs apparemment accompagné d’autres philosophes platoniciens qui, comme lui, laissèrent leur signature dans la tombe de Ramsès VI, près du tableau de la Métempsycose (→B 29 et 57 , →I 43)."
199 Musa (Antonius) M196a -100 → 0 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 IG XII 6, 1, 363 ; E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Geneve 2003, p. 292, n° 169. Médecin du Ier s. av. J.-C., contemporain d’Auguste. l avait un frère, Euphorbos, devenu médecin du roi Juba son nom laisse à penser qu’il s’agit d’un affranchi du triumvir Antoine
198 Mospos de Cirta M195 101 → 200 Autre Afrique proconsulaire → Cirta 1 ILA II, 823
197 Monime M189 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 sa femme, morte à vingt-deux an. philosophe apparemment inconnu par ailleurs
196 Mnasagoras d’Alexandrie M175 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1938, 8 P. Gauthier et al. “BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE.” Revue Des Études Grecques, vol. 112, no. 2, 1999, pp. 568–714. G. Romeyer-Dherbey, Jean-Baptiste Gourinat., Les stoiciens, Vrin, 2005 – W. Crönert (« Eine attische Stoikerinschrift », SPAW, 1904, p. 479. disciple de Diogène de Séleucie.
195 Mithridate V (Ariarathès Eusébès Philopator) M174 -165 → -120 Autre Grèce → Athènes 1 IG II 1 2, 1330 ; U. Kohler, « Basis des Karneades », MDAI(A) 5, 1880, p. 284-286. (Voir IG 1406) Il etait le destinataire de lettres de Carneade [ID DPhA :C 42] (mort en 129/8 a) adressees a « Ariarathes, roi de Cappadoce » (Diogene Laerce IV 65). D. Sviatoslav. “Cappadocian Dynastic Rearrangements on the Eve of the First Mithridatic War.” Historia: Zeitschrift Für Alte Geschichte, vol. 55, no. 3, 2006, pp. 285–297. B. Niese, art. « Ariarathes » 4, RE II 1, 1893, col. 818-819. DPhA s.v. Mithridate (Ariarathès V Eusébès Philopator) : "Ariarathès reçut une éducation à la grecque (παιδείας τε Ἑλληνικῆς μετασχεῖν), « fit montre d’une manière de vivre des plus dignes et s’appliqua à la philosophie (ϕιλοσοϕίᾳ προσανέχων ,Fils d’Ariarathès IV Eusébès, roi de Cappadoce (ca 220-ca 163), et d’Antiochis, fille d’Antiochus le Grand, il accéda au trône sous le nom d’Ariarathès à la mort de son père vers 163 a. Il mourut vers 130 dans un combat contre Aristonicos Sa femme Nysa"
194 Métrophanès (Aelius) de Sparte M161 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 63 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 174. Philosophari. Usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l’Empire Ephèbe qui avait particulièrement brillé dans ses études. Il appartenait à une famille influente de Sparte
193 Mennéas M131 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Son nom apparait au vocatif dans le fr. 122 II, li. 4-5 Smith (Μεν-|νέα ϕίλτατε). Il est associe dans la lettre a Carus (ID DPhA :C 49) et Dionysios (ID DPhA :D 183) C. Diskin. “APPENDIX: A PARTIAL CENSUS OF KNOWN AND SUSPECTED EPICUREANS GREEK AND ROMAN 100 BC-200AD.” Bulletin of the Institute of Classical Studies. Supplement, n° 94, 2007, p. 639–643. Ami et correspondant de Diogène d’Oinoanda amis, sans doute épicuriens (Carus de Rhodes, Dionysios de Rhodes)
192 Ménécratès M111 1 → 100 Autre Asie Mineure → Sosandra (Marmara) 1 IGR IV 1359 (= TAM V 1, 650); Samama, n° 231. A. Gerhard et A. Baumeister, Bericht über die Verhandlungen der kön. Preuss. Akad. d. Wiss., 1855, p. 194, n. 16. J. Keil et A. von Premerstein, « Bericht über eine Reise in Lydien und der südlichen Aiolis », DAWW 53, 1908, p. 62, n. 126 (IGR IV, 1359). TAM V, 1 : Tituli Lydiae, Inscription n° 650, 1981, dernière édition de référence pour cette inscription. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 139. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 71, 1958, n° 84, p. 199. L. Moretti, « Epigraphica », RFIC 103, 1975, n° 13, p. 189-190. V. Nutton, « Menecrates of Sosandra, doctor or vet ? », ZPE 22, 1976, p. 93-96. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 90, 1977, n° 455, p. 409. J. Benedum, « Zur lydischen Arztinschrift IGRR IV 1359 », ZPE 29, 1978, p. 115-121. Mentionné dans l’inscription en tant que héros (ἥρωα) ayant rempli d’éminentes fonctions civiques (stratège, gymnasiarque, prytane et agônothète). Voir Samama n° 231 = Ménécratès de Daldis, M114
191 Ménéclès M109 1 → 100 Autre Asie Mineure → Cymè 1 IK 5, 48 Les Pyrrhoniastes devaient être comparables aux Diogénistes, Antipatristes et Panétiastes évoqués par Athénée (V, 186 a).
190 Ménandros (T. Flavius) M106 50 → 120 Autre Grèce → Athènes 1 SEG XXI, 703 J. McK. Camp, dans S. Walker et A. Cameron, The Greek Renaissance in the Roman Empire, coll. « BICS Suppl. » 55, London 1989, p. 51). A. W. Parsons, Hesp. Suppl. VIII, 1949, p. 268-272. Son fils est T. Flavius Pantainos de Gargettos, dédicataire de la bibliothèque La bibliothèque pourrait d’ailleurs avoir été une adjonction à l’établissement où enseignait Ménandros
189 Ménandre M102 -340 → -270 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG XIV 1184 ; IG II2 3777 Barigazzi, La formazione spirituale di Menandro, Torino 1965.,T. B. L. Webster, Studies in Menander, Manchester 19501, 19602. A. W. Gomme, F. H. Sandbach, Menander. A Commentary, Oxford 1973. A. Blanchard, Essai sur la composition des comédies de Ménandre, Paris 1983. N. Zagagi, The Comedy of Menander. Convention, Variation & Originality, London 1994. S. Lape, Reproducing Athens. Menander’s Comedy, Democratic Culture, and the Hellenistic City, Princeton/Oxford 2004. M. Tierney, « Aristotle and Menander », PRIA 43 C, 6, 1936, p. 241-254. L. A. Post, « Aristotle and Menander », TAPhA 69, 1938, p. 1-42. K. Büchner, « Epikur bei Menander », SFIC 14, 1937, p. 151-166. M. Pohlenz, « Menander und Epikur », Hermes 78, 1943, p. 270-275. N. W. de Witt, « Epicurus and Menander », dans Studies Norwood = Phoenix Suppl. I, Toronto 1952, p. 116-126. P. Steinmetz, « Menander und Theophrast. Folgerungen aus dem Dyskolos », RhM 103, 1960, p. 185-191. S. Luria, « Menander kein Perpatetiker und kein Feind der Demokratie », dans F. Zucker (édit.), Menanders Dyskolos als Zeugnis seiner Epoche, Berlin 1965, p. 23-31. K. Gaiser, « Menander und der Peripatos », A&A 13, 1967, p. 8-40. F. Wehrli, « Menander und die Philosophie », dans E. G. Turner (édit.), Ménandre, coll. « Entretiens de la Fondation Hardt » 16, Genève 1970, p. 147-155. G. Ricciardelli Apicella, « Epicuro e Menandro », RCCM 10, 1968, p. 3-26. W. W. Fortenbaugh, « Theophrastus and Menander », résumé dans BICS 20, 1973, p. 163-164. M. Gigante, « Menandro e il Peripato », dans R. B. Palmer, R. Hamerton-Kelly (édit.), Philomathes. Studies Ph. Merlan, The Hague 1971, p. 461-484. J. Martínez Gásquez, « Menandro y Teofrasto », BIEH 5, 1971, p. 43-47. M. Marcovich, « Aristotle and Menander on education », ZAnt 33, 1983, p. 131-132. DPhA s.v. Ménandre : "Poète de la Comédie Nouvelle, élève de Théophraste,Ménandre, fils de Diopeithès, du dème de Céphisia, et d’Hégestrate,Né apparemment dans une famille aisée, il put faire des études au Lycée.,Élève de Théophraste (D. L. V 36 = 1 T 8, citant l’érudite du siècle de Néron, Pamphilè (→P 12), dans le livre XXXII de ses Notes), il eut la joie de voir un autre auditeur du maître, son ami Démétrius de Phalère [→D 54] (D. L. V 79 = 1 T 9), de quelques années plus âgé, diriger Athènes de 317 à 307 , il avait alors de 25 à 35 ans, et il remporta plusieurs victoires au théâtre , en particulier, nous le savons maintenant, son Bourru (Dyscolos) obtint le premier prix en 316 (cf. la didascalie de la pièce conservée par le P. Bodmer IV). Mais, au terme de dix ans de ce que certains ont appelé une tyrannie (cf. Paus. I 25, 6, et, à un moindre degré, Plut., Demetr. 10, 2)" Selon Strabon, XIV 1, 18, Ménandre fut le « synéphèbe » d’Épicure à Athènes.
188 Méléagre de Séleucie (Cilicie) M91 1 → 100 Stoïcien Asie Mineure → Séleucie du Calycadnos 0 S. Hagel et K. Tomaschitz, Repertorium der westkilikischen Inschriften, Wien 1998, n° 61, p. 358 fils d’Apollonios, de Séleucie du Calycadnos
187 Méléagre de Gadara M90 -130 → -60 Cynique Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Cos 1 Epigramme funéraire transmise par l'Anthologie Palatine VII 419. Qualifié de cynique par Athenée XI, 502 c (Μελέαγρος δ’ ὁ Κυνικός, et IV, 157 b (où la courtisane Nicion s’adresse a des cyniques qui participent au banquet et leur parle de leur « ancêtre » Méléagre : ὁ πρόγονος ὑμῶν Μελεάγρος ὁ Γαδαρεύς) P. Chiron 2001, Un rhéteur méconnu: Démétrios (ps.-Démétrios de Phalère) : essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique H. Ouvré, Méléagre de Gadara, Paris 1894 , 2 K. Radinger, Meleagros von Gadara, Innsbruck 1895. J. Geffcken, art. « Meleagros » 7, RE XV 1, 1931, col. 481-488 , 4 F. Susemihl, GGLA, t. I, p. 46-47 , t. II, p. 555-557. A. Wifstrand, Studien zur griechischen Anthologie, coll. « Lunds Universitets Årsskrift » 23, 3, Lund/Leipzig 1926. D. R. Dudley, A History of Cynicism, p. 121-122 . A. Cameron, The Greek Anthology from Meleager to Planudes, Oxford 1993 , 8 Kathryn J. Gutzwiller, Poetic Garlands. Hellenistic Epigrams in Context, coll. « Hellenistic Culture and Society ». Berkeley 1998. K. Döring, dans GGPh, Antike 2/1, Basel 1998, p. 314. DPhA s.v. Méléagre de Gadara : " Poète et épigrammatiste,fils d’Eucratès (VII 417, 3 et 418, 5-6), naquit dans la célèbre ville de Gadara (Γαδάρων κλεινὰ πόλις en VII 418, 1), « la nouvelle Attique des Syriens, Gadara » (VII 417, 2), mais qu’il fut élevé à Tyr (VII 417, 1 et 419, 5 , cf. XII 256, 11).,Méléagre devait côtoyer la communauté juive, à en juger par ses allusions quelque peu ironiques au sabbat (V 160).,Quand l’âge vint, il se retira à Cos, devenant ainsi concitoyen des Méropes (VII 418, 4-5). C’est à Cos qu’il mourut, selon ce que dit le lemmatiste du proème de la Couronne (Stadtmüller 10, t. I, p. 81)." L’épigramme se clôt sur une triple interjection : Σαλάμ en syrien, Αὐδονίς en phénicien et χαῖρε en grec, par laquelle le poète défunt interpelle les passants
186 Mélanion d’Iasos M81 -100 → 0 Autre Asie Mineure → Iasos 1 IK 28, 98 fils de Théodoros, d’Iasos,éphébarque DPhA s.v. Mélanion d’Iasos :"On ne sait pas si Mélanion se consacra à la philosophie une fois parvenu à l’âge adulte. Mais au temps de ses études, au Ier siècle avant notre ère, c’est dans cette discipline qu’il avait particulièrement brillé."
185 Maxime de Tyane M68 -27 → 330 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3820 Connu uniquement par cet autel érigé à Athènes.
184 Maxime (T. Flavius) de Gortyne M65 101 → 200 Autre Afrique proconsulaire → Carthage 0 CIL VIII Suppl. 1, 12924 Il mourut à Carthage, à l’âge de quarante-huit ans Voir un homonyme honoré à Césarée de Palestine.