Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
240 Pythagoras de Philadelphie P331 -33 → 34 Autre Asie Mineure → Philadelphie 1 SEGO I 04/24/02 , TAM V 3, 1895c C.H. Kahn, Pythagoras and the Pythagoreans: a brief history, 2001. J. Luchte, PYTHAGORAS AND THE DOCTRINE OF TRANSMIGRATION wandering souls;wandering souls. 2012. C.A. Huffman, A history of Pythagoreanism, 2014. Pomeroy, Pythagorean women: their history and writings, 2013. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 317-319. G. Petzl, « Zum neupythagoreischen Monument aus Philadelphia », EA 20, 1992, p. 1-5. A. Brinkmann, « Ein Denkmal des Neupythagoreismus », RhM 66, 1911, p. 616-625 Voir Hippocrate l’hyppiatre Il l’avait exprimé d’abord dans le choix du nom sous lequel il exerça son activité et sur lequel il attire fièrement l’attention dans son épigramme funéraire ,Prendre un nom en rapport avec son activité était habituel, notamment dans les milieux intellectuels (voir les exemples rassemblés, pour les philosophes, par M. Haake, Der Philosoph in der Stadt, München 2007, p. 317-319
244 Quintus (Q. Aufidenus) de Sparte Q3 -133 → -68 Autre Grèce → Sparte 1 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 ,SEG XI 807 S.B. Zoumbaki, The Composition of the Peloponnesian Elites in the Roman period and the Evolution of their Resistance and Approach to the Roman Rulers 2008. Rizakis et al. 2001, Roman Peloponnese. Cartledge et Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta: a tale of two cities 2002. Fils de Sidectas,son oncle, Q. Aufidenus Sextus, qui, selon une formule à la mode à Sparte à cette époque, se qualifiait lui-même de « très philosophe »,famille très philosophique Nom : les prénoms Quintus et Sextus sont rarement utilisés comme cognomina à Sparte.
246 Rufus (Ti. Iulius) R14 68 → 134 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 89 C. Vatin, BCH 94, 1970, p. 683-686. Le décret ne précise pas sa patrie d’origine, il se place dans les dernières années du règne de Trajan.
250 Satyros d’Athènes S22 -200 → -101 Autre Grèce → Larissa 0 A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Decrets inedits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 M. Haake, « Der Philosoph Satyros, Sohn des Philinos, aus Athen. Zu zwei neuen hellenistischen Ehrendekreten aus Larisa für einen bislang unbekannten Philosophen », Tyche 24, 2009 [2010], p. 49-57. A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Décrets inédits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 REG 124, p. 310. fils de Philinos Il fut honoré en Thessalie vers 170 av. J.-Chr. Il reçut le droit de cité et d’autres privilèges. Il fut ainsi honoré pour son comportement d’“homme de bien” pendant son séjour dans la capitale thessalienne, pour sa participation à la vie municipale et pour l’assistance qu’il apporta aux Larisséens au cours de la troisième guerre macédonienne
251 Saufeius (Appius) de Préneste S24 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897 M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 164 ; A. E. Raubitschek, Hesperia 18, 1949, p. 101, n° 1 (Agora XXXI 20). Appius paraît avoir été moins lié aux milieux épicuriens que Lucius, son frère. Moins célèbre que son frère Lucius.
252 Saufeius (Lucius) de Préneste S25 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897, CIL XIV 2624 Y. Benferhat, Cives Epicurei, coll. « Latomus » 292, Bruxelles 2005, p. 169-170). J.-L. Ferrary, Philhellénisme et impérialisme, p. 609. Disciple de Phaidros P107probablement à l’époque où celui-ci s’était réfugié à Rome pendant la tyrannie d’Aristion,Ami très proche de T. Pomponius Atticus (→A 505), le chevalier Lucius Saufeius est à ce titre fréquemment mentionné dans la correspondance de Cicéron DPhA s.v. Saufeius (Lucius –) de Préneste : "souvent présenté comme un épicurien intraitable (Ad Atticum I 3 [8], 1, II 8 [35], 1, IV 6 [113], 1, XV 4 [750], 2-3,L’activité philosophique de Lucius a sans doute été déterminante dans son installation à Athènes, mais une branche de la famille était installée à Délos depuis le siècle précédent (ID 1754 et 1755). Lucius était en Grèce depuis déjà de longues années lorsqu’Atticus, selon Cornelius Nepos (Att. 12), intercéda pour lui auprès d’Antoine et protégea ses intérêts lors des proscriptions des triumvirs. On ne sait à quelle occasion la statue de Lucius fut offerte par sa mère Caelia au municipe de Tusculum"
253 Sebasmius de Rome S33 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 2153, mentionne, avec un autre philosophe du nom d’Evagrius, dans un fragment de liste de sept prêtres et philosophes de l’aristocratie J. Rüpke, Fasti sacerdotum: a prosopography of pagan, Jewish, and Christian religious officials in the city of Rome, 300 BC to AD 49, 2008. E. Rebillard et J. Rüpke, Group identity and religious individuality in late antiquity, 2015. Voir aussi Evagrius dans le DPhA ( E183)
254 Secundinus de Tralles S43 101 → 200 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 I. Ephesos 4340 J. Barnes, M. Bonelli, et J. Barnes, Method and metaphysics: essays in ancient philosophy I, 2011. M. Griffin, G. Clark, et T. Rajak, Philosophy and power in the Graeco-Roman world: essays in honour of Miriam Griffin, 2002. M. Trapp, Philosophy in the Roman Empire: Ethics, Politics and Society 2017. Voir aussi son élève coellius Marcellinus dans le DPhA M25
263 Sextus (Q. Aufidenus) de Sparte S72 168 → 234 Autre Grèce → Sparte 0 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 Rizakis et al. 2001, Cartledge et Spawforth 2002. P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263. DPhA s.v. Sextus de Sparte (Q. Aufidenus –) : "Q. Aufidenus Sextus a financé la statue que la cité de Sparte avait votée à son neveu, le philosophe Q. Aufidenus Quintus Nom : Le cognomen de ce dernier rend inutile l’hypothèse de P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263, selon laquelle le nom de l’oncle, Sextus, serait un hommage au philosophe contemporain Sextus de Chéronée (→S 70)"
262 Sextus de Chéronée S70 101 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 357-360, n° 180 (Dana 2011),(Chausson 2007),Chr. Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Oxford 2000, p. 477-483 DPhA s.v. : "Sextus était né vers 85 et qu’il avait au moins une fille qu’il avait mariée à un aristocrate thessalien. Mais il eut certainement une famille assez nombreuse puisque ce sont ses qualités de paterfamilias qui viennent presque en tête dans le portrait que dresse de lui Marc Aurèle (1). ,L’indication d’Apulée (2) qui donne à son héros une mère thessalienne descendant de Plutarque et du philosophe Sextus, son neveu, est confirmée par la revendication généalogique analogue, au IIIe siècle, du sophiste Nicagoras, « descendant de Plutarque et de Sextus » (5). Les découvertes archéologiques récentes ont d’ailleurs démontré qu’il fallait prendre très au sérieux les indications prosopographiques données par Apulée, qui se plaît, sous le couvert de la fiction, à se référer à des personnages réels,Un peu plus tard dans les années 160, Sextus semble, sinon s’être retiré en Achaïe, du moins y avoir séjourné. C’est probablement en Grèce, en effet, que se place la mort d’Elpinice, fille d’Hérode Atticus, à l’occasion de laquelle Sextus invita le sophiste à la retenue dans l’expression de son deuil" Nom : DPhA s.v. Sextus de Chéronée : "Le prénom sous lequel il est connu était peut-être associé au gentilice Claudius, c’est ce que pourrait faire supposer la présence, parmi les descendants de Plutarque, de Sexti Claudii (→A 512) : néanmoins, si la formule ἀπὸ Πλουτάρχου n’implique pas absolument une descendance directe, leur silence à propos du philosophe Sextus fait davantage difficulté"
264 Sextus Empiricus S75 101 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Mytilène 0 W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, Londres, 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylene). Sextus, Annas, et Barnes, Outlines of scepticism, 2000. L. Floridi, Sextus Empiricus: the transmission and recovery of pyrrhonism, 2002. R. La Sala, Die Züge des Skeptikers: der dialektische Charakter von Sextus Empiricus' Werk, 2005. D.E. Machuca, New essays on ancient Pyrrhonism, 2011. E. Richtsteig, « Bericht über die Literatur zu Sextos Empirikos aus den Jahren 1926-30 », JAW 238, 1933, p. 54-64. L. Ferraria et G. Santese, « Bibliografia sullo Scetticismo Antico (1880-1978) », dans 70 G. Giannantoni (édit.), Lo Scetticismo Antico. Atti del Convegno organizzato dal Centro di Studio del Pensiero Antico del C.N.R. (Roma 5-8 Novembre 1980), coll. « Elenchos » 6, en 2 vol., Napoli 1981, vol. II, p. 753-850 , 71 P. Misuri, « Bibliografia sullo scetticismo antico (1979-1988) », Elenchos 11, 1990, p. 257-334. W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, London 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylène).
266 Sopatros d’Apamée de Syrie S108 335 → 357 Autre Proche Orient Ancien → Apamée 0 C. Riedweg et al. 2018, Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] S. Olszaniec, Prosopographical studies on the court elite in the Roman Empire (4th century AD), 2013. C. Pepe, The genres of rhetorical speeches in Greek and Roman antiquity, 2013. J. Ch. Balty,Apamea in Syria in the Second and Third Centuries A.D., 1988. Fils de Sôpatros l’Ancien , frère d’Himérius (PLRE I :3) et oncle de Jamblique d’Apamée, est né à Apamée de Syrie, dont il sera décurion. Il organisa les Jeux Olympiques à Apamée en 361 (Libanius, Epist. 663 et 1172). Libanius lui adressa plusieurs lettres entre 359 et 364. Les lettres du Pseudo-Julien permettent de penser que Sôpatros fut, comme son père, le disciple de Jamblique de Chalcis à Apamée. DPhA s.v. Sôpatros d’Apamée : "voir s’il ne faut pas lui attribuer la mosaïque d’Apamée, DPhA III, P. 828-829, s. v. Iamblichos de Chalcis, I 3, biographie et chronologie, annexes du tome VII, notice de Marco di Branco sur Apamée"
268 Sosibios de Thessalonique (fils) S116 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 fils d’un philosophe homonyme.
267 Sosibios de Thessalonique (Père) S115 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 Père du philosophe homonyme.
269 Sospis (Claudius) S126 201 → 234 Autre Grèce → Eleusis 1 SEG XXI, 748. Eshleman 2012, Geagan et American School of Classical Studies at Athens 2011. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPhS, 64, 3, 1974, p. 85, n° 13. Membre de l’illustre famille des Claudii de Mélité, qui conserva une position dominante dans le sanctuaire d’Éleusis pendant plusieurs générations, Claudius Sospis, fils de Lysiadès, fut prêtre de l’autel au début du IIIe siècle il avait été l’élève du sophiste Chrestos de Byzance, avant de devenir un philosophe renommé. De l’épigramme qu’elle contenait il ne subsiste que d’infimes fragments, mais la formule qui la précède précise que la cité honorait le prêtre « pour son mérite et sa philosophie ».
107 Stéphanos (Aurelius) de Dorylaion S154 201 → 267 Autre Asie Mineure → Dorylaion 0 IGR IV 527 , SEGO III 16/34/06 DPhA s.v. Stephanos (Aurelius) de Dorylaion : " fils de Stéphanos, citoyen de Dorylaion, s’occupa au nom de sa tribu, celle d’Apollon, de faire ériger, comme le firent aussi les autres tribus de la ville (six bases sont conservées), une statue de l’évergète Q. Voconius Aelius Stratonikos"
273 Taurinus (M. Valerius) T5 135 → 200 Autre Grèce → Corinthe 1 Corinth VIII 3, 268 A.G. White, Where is the wise man? Graeco-Roman education as a background to the divisions in 1 Corinthians 1-4, 2018.
276 Théodoridas de Lindos T66 100 → 200 Autre Asie Mineure → Oinoanda 1 M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 63, l. 6'14 : lettre adressée par l'épicurien Diogène d'Oinoanda (DPhA, , 141) à son ami Antipatros (DPhA, Suppl. A 202a), reproduite dans l'inscription que Diogène avait fait graver et afficher dans sa cité d'origine. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 62-67 (lettre éditée p. 251-260, traduite p. 397-399, commentée p. 507-512). Diogène écrit à Antipatros, qui devait se trouver à Athènes, au sujet d'un traité sur l’infinité épicurienne des mondes qu’Antipatros avait sollicité dans une lettre antérieure. Ce traité serait le résultat des discussions récentes qu'il aurait eues sur la conception de la pluralité des mondes avec Théodoridas de Lindos, appelé hérairos, ayant récemment commencé l’étude de la philosophie et connu pat Antipatros. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription, p. 35-48, date l'inscription vers l'an 120 ap. J.-C.
281 Thrason Léon de Stratonicée T121 101 → 200 Autre Asie Mineure → Stratonicée 1 I. Stratonikea (IK 22), 1028 J. Strubbe, Young Magistrates in the Greek East, 2005. Son cadet Léon Thrason, fils d’Hiéroclès,il avait été introduit dès que possible dans la vie civique par son évergète de père, qui l’avait associé à ses fonctions de grand-prêtre du culte impérial et de prêtre de Zeus de Panamara Voir son frère Léon dans le DPhA (L37)
283 Thrasymaque de Chalcédoine T128 -500 → -401 Autre Asie Mineure → Chalcédoine 1 Néoptolème de Parion, FGrHist 702 F 1 (= Ath. X 454 F). M. Dana, Culture et société dans le Pont-Euxin. Approche régionale de la vie culturelle des cités grecques, Bordeaux, 2011, p. 282-284. Thrasymaque fut contemporain des sophistes rénommés, tels Gorgias de Léontinoi, Prodicos de Céos, Protagoras d’Abdère, Hippias d’Élis et Alcidamas d’Élée. Il finit ses jours dans sa patrie, comme témoigne l'épitaphe érigée à Chalcédoine où l'historien Néoptolème de Parion l'avait lue. C'est ce dernier qui transmets le contenu de cette épigramme. Il avait une réputation d'impétuosité, Platon le présentant même, dans le premier livre de la République, qu'il lui consacre, comme le plus radical et le plus agressif des sophistes.
338 Timotheos Aucun(e) Aucun(e) Autre Rome et Italie 1 SEG XLIII, 1993, 616 (G. Manganaro, « Greco nel pagi et latino nelle città della Sicilia romana tra I et VI sec. d. C. »,, dans A. Calbi, A. Donati and G. Poma (éds), L’epigrafia del villaggio, Faenza, 1993, p. 568, fig. 29). G. Manganaro, « Greco nel pagi et latino nelle città della Sicilia romana tra I et VI sec. d. C. »,, dans A. Calbi, A. Donati and G. Poma (éds), L’epigrafia del villaggio, Faenza, 1993, p. 543-594, ici p. 568, fig. 29 : épigramme funéraire pour le φιλόσοφος Τιμόθεος. C. Wessel, Inscriptiones graecae christianae veteres Occidentis (Inscriptiones Christianae Italiae, Subsidia 1) Bari, 1989 , n° 162.
321 Tisandros d’Aphidna T170 -450 → -380 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2, 1929 U. Köhler [édit.], Inscriptiones atticae aetatis quae est inter Euclidis annum et Augusti tempora, II 2, Berolini 1883, n° 946, p. 361-362 , voir aussi Id. [édit.], MDAI (A) VII, 1882, p. 96-102 DPhA s.v. Tisandre d’Aphidna : "nous avons affaire à un homme riche, membre d’une famille de notables. D’ailleurs, Tisandre est le nom d’un partisan des tyrans, adversaire de Clisthène, de la fin du VIe siècle (cf. Aristote [?], Constitution d’Athènes XX 1-3 , Hérodote, Hist. V 66-73). Hérodote souligne la distinction de sa famille : οἰκίης… δοκίμου, même si, dit-il, il en ignore l’origine (V 66). Tisandre est aussi le nom de l’archonte éponyme de 508/7 (les deux étant d’ailleurs souvent identifiés, voir contra D. J. McCargar, « Isagoras, son of Teisandros, and Isagoras, eponymous archon of 508-7 : A case of mistaken identity », Phoenix 28, 1974, p. 275-281). Un autre Tisandre fut archonte un siècle plus tard (RE 2), et le nom se rencontre aussi dans l’entourage du fils de Périclès (RE 3)."
284 Tryphon (L. Septimius) d’Alexandrie T179 168 → 251 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGR IV, 468. R. Merkelbach, « Eine Inschrift des Weltverbandes der dionysischen Technitai (CIG 6829) », ZPE 58, 1985, p. 136-138 Son origine égyptienne est confirmée par la formule par laquelle il abrège l’énumération de ses noms.
287 Xénon de Tyndarée X14 -100 → 0 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGUR ΙΙ 823 = IG XIV 1887 fils d’Archiadas, de Tyndarée sur la côte nord de la Sicile Comme il est fréquent, le passant est interpellé et invité à se réjouir s’il est philosophe
290 Zeuxippos de Sparte Z30 50 → 120 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 97. K. Ziegler, s. v. « Plutarchos », RE XXI 1, 1951, col. 687 ; B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4891-4892, et J.-S. Balzat, « Prosopographie des prêtres et prêtresses des Dioscures dans la Sparte d’époque impériale », dans A. Rizakis et C. E. Lepenioti (éds.), Roman Peloponnese III. Studies on Political, Economic and Socio-cultural History, coll. « Meletemata » 63, Athènes 2010, p. 344-346. Contemporain de Plutarque, qui le fait intervenir dans le De amore, le De tuenda sanitate et le Non posse suaviter (passim), il appartenait à l’aristocratie lacédémonienne : son fils et son petit-fils sont souvent mentionnés dans les inscriptions de Sparte ,
339 Antisthène d'Athènes A211 -445 → -366 Cynique Rome et Italie → Ostie 0 F. Zevi, RPAA, 42, 1970, p. 110, fig. 20. M.L. Lazzarini, dans A.Gallina-Zevi, A.Claridge (éds.), Roman Ostia’ Revisited. Archaeological and Historical Papers in Memory of Russell Meiggs, Londres, 1996, p. 243-247 (SEG XLVI, 1325) Statue exécutée par le sculpteur Phyromachos d'Athènes (IIIe ou IIe s. av. J.-C.), avec signature.
58 Bésarion B27 335 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, fasc. 2, Le Caire 1923, n° 1519
59 Bésas B28 335 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, fasc. 2, Le Caire 1923, n° 1381 , n° 1380, republiée par E. Bernand, Inscriptions métriques de l’Egypte gréco-romaine, Paris 1969, n° 150, p. 547-548 M.-O. Goulet-Cazé, « Le cynisme à l’époque impériale », ANRW II 36, 4, p. 2734-2735
101 Diogène de Sinope D147 -412 → -321 Cynique Asie Mineure → Sinope 0 D. M. Bailey, A Catalogue of the Lamps in the British Museum, t. II, London 1980, nos Q 797 et 837)  J. Babelon, « Diogène le Cynique », RN 18, 1914, p. 14-19  J. Babelon, « Diogène et la monnaie », Démaréteion I, 1935, p. 63-66 H. Bannert, « Numismatisches zur Biographie und Lehre des Hundes Diogenes », Mélanges R. Goebe = LNV 1, 1979, p. 49-63 ,Consulter la bibliographie sur les socratiques contenue dans le t. III de Giannantoni 3, celle de Paquet 20, p. 312-315 M. Billerbeck, Die Kyniker in der modernen Forschung, coll. « Bochumer Studien zur Philosophie » 15, Amsterdam 1991, p. 303-317. DPhA s.v. Diogène de Sinope : " En D. L. VI 75 sont mentionnés « un certain Onésicrite d’Égine » (→O 24) et ses deux fils : Androsthène (→A 182) et Philiscos (→P 133), et en VI 76 sont également cités l’homme politique bien connu Phocion Chrestos (→P 171), le philosophe mégarique Stilpon (→S 163) et « bien d’autres hommes politiques » Une autre liste commence en VI 82 , elle fait intervenir successivement Monime (→M 190), puis en VI 84 un second Onésicrite (→O 23), celui qui prit part à l’expédition d’Alexandre en Orient (certains le disent d’Égine, mais Démétrios de Magnésie le dit d’Astypalaea), enfin Ménandre surnommé « Bois de Chêne » (→M 104), Hégésias de Sinope surnommé « Collier de chien » (→H 19), Philiscos d’Égine déjà mentionné en VI 75, et en VI 85 Cratès de Thèbes (→C 205), le cynique le plus connu après Diogène Il faut ajouter encore les enfants de Xéniade (→X 5), dont Diogène fut le précepteur et à qui il faisait apprendre par cœur des passages de ses propres œuvres. , Son père passe pour avoir falsifié la monnaie (VI 20-21) et Diogène aurait été d’une façon ou d’une autre associé à cette falsification La biographie de Diogène fait état aussi des rencontres du philosophe avec Philippe de Macédoine et surtout avec le fils de celui-ci, Alexandre."
187 Méléagre de Gadara M90 -130 → -60 Cynique Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Cos 1 Epigramme funéraire transmise par l'Anthologie Palatine VII 419. Qualifié de cynique par Athenée XI, 502 c (Μελέαγρος δ’ ὁ Κυνικός, et IV, 157 b (où la courtisane Nicion s’adresse a des cyniques qui participent au banquet et leur parle de leur « ancêtre » Méléagre : ὁ πρόγονος ὑμῶν Μελεάγρος ὁ Γαδαρεύς) P. Chiron 2001, Un rhéteur méconnu: Démétrios (ps.-Démétrios de Phalère) : essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique H. Ouvré, Méléagre de Gadara, Paris 1894 , 2 K. Radinger, Meleagros von Gadara, Innsbruck 1895. J. Geffcken, art. « Meleagros » 7, RE XV 1, 1931, col. 481-488 , 4 F. Susemihl, GGLA, t. I, p. 46-47 , t. II, p. 555-557. A. Wifstrand, Studien zur griechischen Anthologie, coll. « Lunds Universitets Årsskrift » 23, 3, Lund/Leipzig 1926. D. R. Dudley, A History of Cynicism, p. 121-122 . A. Cameron, The Greek Anthology from Meleager to Planudes, Oxford 1993 , 8 Kathryn J. Gutzwiller, Poetic Garlands. Hellenistic Epigrams in Context, coll. « Hellenistic Culture and Society ». Berkeley 1998. K. Döring, dans GGPh, Antike 2/1, Basel 1998, p. 314. DPhA s.v. Méléagre de Gadara : " Poète et épigrammatiste,fils d’Eucratès (VII 417, 3 et 418, 5-6), naquit dans la célèbre ville de Gadara (Γαδάρων κλεινὰ πόλις en VII 418, 1), « la nouvelle Attique des Syriens, Gadara » (VII 417, 2), mais qu’il fut élevé à Tyr (VII 417, 1 et 419, 5 , cf. XII 256, 11).,Méléagre devait côtoyer la communauté juive, à en juger par ses allusions quelque peu ironiques au sabbat (V 160).,Quand l’âge vint, il se retira à Cos, devenant ainsi concitoyen des Méropes (VII 418, 4-5). C’est à Cos qu’il mourut, selon ce que dit le lemmatiste du proème de la Couronne (Stadtmüller 10, t. I, p. 81)." L’épigramme se clôt sur une triple interjection : Σαλάμ en syrien, Αὐδονίς en phénicien et χαῖρε en grec, par laquelle le poète défunt interpelle les passants