Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
197 Monime M189 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 J. Baillet, Tombeaux, n° 631 sa femme, morte à vingt-deux an. philosophe apparemment inconnu par ailleurs
196 Mnasagoras d’Alexandrie M175 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1938, 8 P. Gauthier et al. “BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE.” Revue Des Études Grecques, vol. 112, no. 2, 1999, pp. 568–714. G. Romeyer-Dherbey, Jean-Baptiste Gourinat., Les stoiciens, Vrin, 2005 – W. Crönert (« Eine attische Stoikerinschrift », SPAW, 1904, p. 479. disciple de Diogène de Séleucie.
195 Mithridate V (Ariarathès Eusébès Philopator) M174 -165 → -120 Autre Grèce → Athènes 1 IG II 1 2, 1330 ; U. Kohler, « Basis des Karneades », MDAI(A) 5, 1880, p. 284-286. (Voir IG 1406) Il etait le destinataire de lettres de Carneade [ID DPhA :C 42] (mort en 129/8 a) adressees a « Ariarathes, roi de Cappadoce » (Diogene Laerce IV 65). D. Sviatoslav. “Cappadocian Dynastic Rearrangements on the Eve of the First Mithridatic War.” Historia: Zeitschrift Für Alte Geschichte, vol. 55, no. 3, 2006, pp. 285–297. B. Niese, art. « Ariarathes » 4, RE II 1, 1893, col. 818-819. DPhA s.v. Mithridate (Ariarathès V Eusébès Philopator) : "Ariarathès reçut une éducation à la grecque (παιδείας τε Ἑλληνικῆς μετασχεῖν), « fit montre d’une manière de vivre des plus dignes et s’appliqua à la philosophie (ϕιλοσοϕίᾳ προσανέχων ,Fils d’Ariarathès IV Eusébès, roi de Cappadoce (ca 220-ca 163), et d’Antiochis, fille d’Antiochus le Grand, il accéda au trône sous le nom d’Ariarathès à la mort de son père vers 163 a. Il mourut vers 130 dans un combat contre Aristonicos Sa femme Nysa"
194 Métrophanès (Aelius) de Sparte M161 201 → 267 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 63 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, n° 174. Philosophari. Usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l’Empire Ephèbe qui avait particulièrement brillé dans ses études. Il appartenait à une famille influente de Sparte
176 Mammarion M16 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 IG II2, 1534, l. 27. Sur les hétaïres du Jardin, voir DPhA III, 2000, p. 169. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57 Hétaïre du Jardin d’Epicure. DPhA s.v. Mammarion : "voir aussi Hédeia, H 14, Erotion, E 55, et Nicidion, N 40,les noms de ces quatres hétaïres apparaissent sur des inscriptions du IVe s. aC, voir C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57, voir article Masson sur les noms des hétaïres)" Dédicace.
334 Métrodore de Lampsaque M152 -331 → -277 Épicurien Grèce → Athènes
Gaule lyonnaise → Augustodunum
0 Métrodore : un philosophe, une mosaïque, Autun, Musée Rolin, 1992 (catalogue d'exposition). A. Blanchard, « Épicure, “Sentence Vaticane” 14 : Épicure ou Métrodore ? », REG 54, 1991, p. 394-409. M. Capasso, « L’instrumentum scriptorium nel nuovo mosaico di Metrodoro », Rudiae 4, 1992, p. 39-45. M. Blanchard-Lemée, A. Blanchard, "Epicure dans une anthologie sur mosaïque à Autun", CRAI, 1993. p. 969-984 R. Koch-Piettre, Epicure, Paris, 2017, p. II, fig. 2 bis. . DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Selon, Diogène Laërce, X 22-24, il est originaire de Lampsaque, dans la Propontide et serait né en 331/0. Il serait devenu disciple d'Epicure lors du séjour de ce dernier à Lampsaque. Selon D.L. X, 23, Métrodore serait mort sept ans avant son maître (qui consacra à la mémoire de son disciple le 20e jours du mois, cf. D.L. X, 18), à l'âge de 53 ans." DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Son nom apparaît sur la célèbre mosaïque d'Autun, où il est représenté vêtu d'un manteau blanc, tenant un rouleau de papyrus fermé dans la main gauche. Le portrait est entouré d'une sentence d’Épicure : « Nous sommes nés une fois pour toutes, une deuxième naissance est impossible. Et toi qui n’es pas maître du lendemain, tu ajournes ce qui apporte la joie , mais la vie, dans le délai, se perd, et chacun de nous, dans son manque de disponibilité, meurt. » (trad. Alain Blanchard, p. 52)."
193 Mennéas M131 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Son nom apparait au vocatif dans le fr. 122 II, li. 4-5 Smith (Μεν-|νέα ϕίλτατε). Il est associe dans la lettre a Carus (ID DPhA :C 49) et Dionysios (ID DPhA :D 183) C. Diskin. “APPENDIX: A PARTIAL CENSUS OF KNOWN AND SUSPECTED EPICUREANS GREEK AND ROMAN 100 BC-200AD.” Bulletin of the Institute of Classical Studies. Supplement, n° 94, 2007, p. 639–643. Ami et correspondant de Diogène d’Oinoanda amis, sans doute épicuriens (Carus de Rhodes, Dionysios de Rhodes)
175 Mènios d’Apollonia M128 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125 DPhA s.v. Mènios d’Apollonia : "Originaire d’Apollonia de Mysie, gendre du philosophe Magnus, de la même cité (→M 12), sa femme Magnilla d’Apollonia M11"
174 Magnus d’Apollonia M12 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125
192 Ménécratès M111 1 → 100 Autre Asie Mineure → Sosandra (Marmara) 1 IGR IV 1359 (= TAM V 1, 650); Samama, n° 231. A. Gerhard et A. Baumeister, Bericht über die Verhandlungen der kön. Preuss. Akad. d. Wiss., 1855, p. 194, n. 16. J. Keil et A. von Premerstein, « Bericht über eine Reise in Lydien und der südlichen Aiolis », DAWW 53, 1908, p. 62, n. 126 (IGR IV, 1359). TAM V, 1 : Tituli Lydiae, Inscription n° 650, 1981, dernière édition de référence pour cette inscription. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 139. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 71, 1958, n° 84, p. 199. L. Moretti, « Epigraphica », RFIC 103, 1975, n° 13, p. 189-190. V. Nutton, « Menecrates of Sosandra, doctor or vet ? », ZPE 22, 1976, p. 93-96. J. et L. Robert, « Bulletin épigraphique », REG 90, 1977, n° 455, p. 409. J. Benedum, « Zur lydischen Arztinschrift IGRR IV 1359 », ZPE 29, 1978, p. 115-121. Mentionné dans l’inscription en tant que héros (ἥρωα) ayant rempli d’éminentes fonctions civiques (stratège, gymnasiarque, prytane et agônothète). Voir Samama n° 231 = Ménécratès de Daldis, M114
173 Magnilla d’Apollonia M11 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125 B. Dignas, K. Trampedach 2008, Practitioners of the Divine: Greek Priests and Religious Officials from Homer to Heliodorus femme et fille de philosophes,son père Magnus,son mari Mènios Femme
191 Ménéclès M109 1 → 100 Autre Asie Mineure → Cymè 1 IK 5, 48 Les Pyrrhoniastes devaient être comparables aux Diogénistes, Antipatristes et Panétiastes évoqués par Athénée (V, 186 a).
190 Ménandros (T. Flavius) M106 50 → 120 Autre Grèce → Athènes 1 SEG XXI, 703 J. McK. Camp, dans S. Walker et A. Cameron, The Greek Renaissance in the Roman Empire, coll. « BICS Suppl. » 55, London 1989, p. 51). A. W. Parsons, Hesp. Suppl. VIII, 1949, p. 268-272. Son fils est T. Flavius Pantainos de Gargettos, dédicataire de la bibliothèque La bibliothèque pourrait d’ailleurs avoir été une adjonction à l’établissement où enseignait Ménandros
189 Ménandre M102 -340 → -270 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG XIV 1184 ; IG II2 3777 Barigazzi, La formazione spirituale di Menandro, Torino 1965.,T. B. L. Webster, Studies in Menander, Manchester 19501, 19602. A. W. Gomme, F. H. Sandbach, Menander. A Commentary, Oxford 1973. A. Blanchard, Essai sur la composition des comédies de Ménandre, Paris 1983. N. Zagagi, The Comedy of Menander. Convention, Variation & Originality, London 1994. S. Lape, Reproducing Athens. Menander’s Comedy, Democratic Culture, and the Hellenistic City, Princeton/Oxford 2004. M. Tierney, « Aristotle and Menander », PRIA 43 C, 6, 1936, p. 241-254. L. A. Post, « Aristotle and Menander », TAPhA 69, 1938, p. 1-42. K. Büchner, « Epikur bei Menander », SFIC 14, 1937, p. 151-166. M. Pohlenz, « Menander und Epikur », Hermes 78, 1943, p. 270-275. N. W. de Witt, « Epicurus and Menander », dans Studies Norwood = Phoenix Suppl. I, Toronto 1952, p. 116-126. P. Steinmetz, « Menander und Theophrast. Folgerungen aus dem Dyskolos », RhM 103, 1960, p. 185-191. S. Luria, « Menander kein Perpatetiker und kein Feind der Demokratie », dans F. Zucker (édit.), Menanders Dyskolos als Zeugnis seiner Epoche, Berlin 1965, p. 23-31. K. Gaiser, « Menander und der Peripatos », A&A 13, 1967, p. 8-40. F. Wehrli, « Menander und die Philosophie », dans E. G. Turner (édit.), Ménandre, coll. « Entretiens de la Fondation Hardt » 16, Genève 1970, p. 147-155. G. Ricciardelli Apicella, « Epicuro e Menandro », RCCM 10, 1968, p. 3-26. W. W. Fortenbaugh, « Theophrastus and Menander », résumé dans BICS 20, 1973, p. 163-164. M. Gigante, « Menandro e il Peripato », dans R. B. Palmer, R. Hamerton-Kelly (édit.), Philomathes. Studies Ph. Merlan, The Hague 1971, p. 461-484. J. Martínez Gásquez, « Menandro y Teofrasto », BIEH 5, 1971, p. 43-47. M. Marcovich, « Aristotle and Menander on education », ZAnt 33, 1983, p. 131-132. DPhA s.v. Ménandre : "Poète de la Comédie Nouvelle, élève de Théophraste,Ménandre, fils de Diopeithès, du dème de Céphisia, et d’Hégestrate,Né apparemment dans une famille aisée, il put faire des études au Lycée.,Élève de Théophraste (D. L. V 36 = 1 T 8, citant l’érudite du siècle de Néron, Pamphilè (→P 12), dans le livre XXXII de ses Notes), il eut la joie de voir un autre auditeur du maître, son ami Démétrius de Phalère [→D 54] (D. L. V 79 = 1 T 9), de quelques années plus âgé, diriger Athènes de 317 à 307 , il avait alors de 25 à 35 ans, et il remporta plusieurs victoires au théâtre , en particulier, nous le savons maintenant, son Bourru (Dyscolos) obtint le premier prix en 316 (cf. la didascalie de la pièce conservée par le P. Bodmer IV). Mais, au terme de dix ans de ce que certains ont appelé une tyrannie (cf. Paus. I 25, 6, et, à un moindre degré, Plut., Demetr. 10, 2)" Selon Strabon, XIV 1, 18, Ménandre fut le « synéphèbe » d’Épicure à Athènes.
170 Lysimaque L99 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 1281 A. Calderini, « Arti liberali in documenti dell’Egitto romano », dans Studi in onore di Ugo Enrico Paoli, Firenze 1956, p. 155.
169 Lycon d’Alexandrie de Troade L83 -299 → -225 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefevre, p. 178, qui reprend la lecture proposee en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 SIG3 n° 491 = SEG XXXII, 1982, n° 118 , cf. SEG XLVI, 1996, n° 138 G. M. A. Richter, The Portraits of the Greeks, t. II, p. 178 et les figures 1031-1036. H. Sonnabend, Die Freundschaften der Gelehrten und die zwischenstaatliche Politik im klassischen und hellenistischen Griechenland, coll. « Altertumswissenschaftliche Texte und Studien » 30, Hildesheim 1996, p. 272-274. Ch. Habicht, Athènes hellénistique. Histoire de la cité d’Alexandre le Grand à Marc Antoine, trad. M. et D. Knoepfler, Paris 2000,F. Wehrli, Lykon und Ariston von Keos, coll. « Die Schule des Aristoteles » 6, 2e éd., Basel/Stuttgart 1968. P. Stork, W. W. Fortenbaugh, J. M. van Ophuijsen, T. Dorandi, « Lyco of Troas. The sources, text and translation », dans W. W. Fortenbaugh and St. A. White (édit.), Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes. Text, translation and discussion, coll. RUSCH 12, New Brunswick/London 2004, p. 1-78. T. Dorandi, chap. « Chronology », dans K. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 31-54. M. Ricl, The Inscriptions of Alexandreia Troas, coll. IGSK 53, Bonn 1997. DPhA s.v. Lycon d’Alexandrie (?) de Troade : "Successeur de Straton de Lampsaque (→S 171) à la tête du Péripatos à Athènes À partir de lui on constate une certaine décadence scientifique de l’école péripatéticienne (cf. la célèbre formule de Wilamowitz, sans doute excessive, selon laquelle, avec Lycon, commence pour deux siècles un « Totenschlaf der aristotelischen Philosophie », Wilamowitz-Moellendorff 6, p. 83).,fils d’Astyanax (Wehrli 1, fr. 2 et 14), était originaire de la Troade (Wehrli 1 fr. 1 , 2, 28). Il y a de bonnes chances pour que nous connaissions aussi sa cité d’origine : Alexandrie en Troade,SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefèvre 10, p. 178, qui reprend la lecture proposée en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 , Ricl 12, p. 250 Il demeura à la tête de l’École pendant 44 ans,Il appartient à une famille aisée, ce dont témoigne son style de vie, ses intérêts commerciaux et l’importance de ses biens,De ses maîtres, en dehors du Péripatos, nous ne connaissons qu’un nom, celui du “dialecticien” (ὁ διαλεκτικός) mal connu Panthoïdès"
308 Lyciscos L78a -300 → -101 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1938, col. II, li. 43 , T. Dorandi, « La Vita Hesychii d’Aristote », SCO 52, 2006, p. 87-106. I. Düring, Aristotle in the ancient biographical tradition, Göteborg 1957, p. 82, 90. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-146 et 288-294. Le nom de Lyciscos est mentionné uniquement dans la liste de scholarques du Péripatos conservée dans la Vita Hesychii (Vita Menagiana) 9. Le nom n’apparaît pas dans la RE
168 Lupus (P. Cornelius) de Nicopolis L77 68 → 100 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 115 J. Barnes 2011, Method and Metaphysics: Essays in Ancient Philosophy I. délégué de Nicopolis à l’Amphictionie delphique, comme l’avaient été auparavant deux de ses parents (FD III, 4, 114)
167 Lupus L76 168 → 234 Platonicien Rome et Italie → Rome 1 G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). Lupus ne paraît pas connu par ailleurs. Voir aussi son amie Arria la platonicienne (femme). Le texte, mieux établi et interprété, comprend quatre trimètres ïambiques (métrique).
166 Liberalis (Aebutius) L54 1 → 100 Stoïcien Rome et Italie → Rome 0 CIL III, suppl. 9973 A. Vitti, « Seneca ep. 91 : Liberale e l’incendio di Lione », Paideia 52, 1997, p. 397-406). DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : "ami de Sénèque (→S 43) dans les dernières années de la vie du philosophe, il est le dédicataire du De beneficiis, où son nom apparaît à plusieurs reprises, notamment en V 1, 3, où Sénèque fait son éloge et le qualifie de « nature d’élite portée à la bienfaisance » (homini natura optimo et ad beneficia propenso), VI 1, 1 , 12, 1 , 42, 1. Établi à Rome mais originaire de Lyon, il est très affecté par l’incendie qui, en une nuit, détruit entièrement sa ville natale en août 64, très peu de temps après celui qui a ravagé Rome thèmes stoïciens exposés dans cette lettre à l’intention de Liberalis à la suite de ce gigantesque incendie" DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : Voir identification avec le centurion Q. Aebutius Liberalis Déjà avancé dans la sagesse en 64 (lettre 91, 1), il peut, grâce à ses richesses et sans la moindre ostentation, mettre en pratique les maximes de la bienfaisance stoïcienne et, par ses probables fonctions de jurisconsulte, contribuer peut-être à les faire pénétrer dans le droit romain (voir l’introduction de F. Préchac à l’édition du De beneficiis, tome I, CUF, Paris 1926, 7 e éd. 1972, p. XL, XLI)."
165 Lépidus d’Amastris L47 135 → 167 Épicurien Asie Mineure → Amastris 0 CIG III 4149 = IGR III 88 M. Dana 2011, Culture et mobilité dans le Pont-Euxin: approche régionale de la vie culturelle des cités grecques. C. Marek, Stadt, Ära und Territorium in Pontus-Bithynia und Nord-Galatia, coll. « Istanbuler Forschungen » 39, Tübingen 1993, Amastris n° 12 (p. 162). U. Victor, Lukian von Samosata, Alexandros oder der Lügenprophet. Eingeleitet, herausgegeben, übersetzt und erklärt von U. V., coll. « Religions in the Graeco-Roman World » 132, Leiden 1997, p. 151. Dans une autre inscription honorant sa fille Claudia Lepida (CIG III 4150), on apprend le nom de son épouse Claudia Marcianè et celui de son gendre L. Vidius Euphrôn. Erreur dans le DPhA qui écrit Amastrée
163 Léon Thrason de Stratonicée L37 101 → 200 Autre Asie Mineure → Stratonicée 1 IK 22, 1, 1028 L. Robert, BCH 102, 1978, n. 57 p. 402 = Documents d’Asie Mineure, Athènes 1987, p. 98. DPhA s.v. Léon de Stratonicée : "Léon Thrason, fils d’Hiéroclès, appartenait à une famille d’évergètes de Stratonicée , Comme son frère Thrason Léon (→T 121), il était encore adolescent lorqu’il fut qualifié de philosophe dans le décret de Stratonicée honorant son père, sous le règne d’Antonin" Il fut grand-prêtre municipal des empereurs et prêtre de Zeus Chrysaorieus.
164 Léon (P. Memmius) de Nicopolis L35 201 → 300 Autre Grèce → Iannina 0 BCH 1, 1877, p. 294 L. Moretti, Iscrizioni agonistiche greche, Roma 1953, p. 205-206. Dion Cassius LI 1 Beate Dignas, Kai Trampedach 2008, Practitioners of the Divine: Greek Priests and Religious Officials from Homer to Heliodorus DPhA s.v. Léon (p. Memmius –) de Nicopolis :"Si la lecture de Cyriaque est exacte, l’activité de ce philosophe se place dans le deuxième et le troisième quarts du IIIe siècle, car les Actia, dont la première célébration doit dater de 27a, étaient un concours pentétérique" agonothète des Actia lors de la soixante-huitième célébration de ces concours
162 Leitè (Aurelia –) L27 268 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Paros 1 IG XII 5, 292 M. B. Fant, M. R. Lefkowitz, Women's Life in Greece and Rome: A Source Book in Translation, 2016. DPhA s.v. Leitè (Aurelia –) : "Évergète de la cité de Paros, dont elle avait notamment, en tant que gymnasiarque, fait restaurer l’un des gymnases, épouse d’un grand-prêtre municipal du culte impérial, Aurelia Leitè est honorée par sa patrie pour ses vertus familiales et son dévouement à la patrie." Femme, philosophie comme vertu de femme
161 Lampon L15 101 → 167 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 1548 Il paraît douteux qu’il puisse être identique, comme le proposait J. Baillet, à l’homonyme connu de Galien (Topiques I 1 et III 3), qui était médecin à Péluse (RE 5).
160 Laetus (Ofellius) L13 1 → 100 Platonicien Grèce → Athènes
Asie Mineure → Ephèse
1 IG II2 3816 (Athenes); I. Ephesos 3901 (voir J. Nolle, ZPE 41, 1981, p. 197-206) Bull. Épigr. 1981, 481,J. Nollé, ZPE 41, 1981, p. 197-206. J. Nollé “Ofellius Laetus, Platonischer Philosoph.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 41, 1981, pp. 197–206. P. T. Keyser, Georgia L. Irby-Massie 2008, Encyclopedia of Ancient Natural Scientists: The Greek Tradition and its Many Heirs. DPhA s.v. Laetus (Ofellius –) : "ce personnage est très probablement identique à l’auteur Laitos, cité à deux reprises par Plutarque dans son traité Sur les causes physiques (911 F, 913 F), en des termes qui suggèrent qu’il avait pu l’entendre personnellement." Il appartenait à la famille d'Ofellii d'Ephèse. L'inscription d'Athènes est antérieure à celle d'Ephèse.
171 Lysis d’Aixoné L103 -500 → -401 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 7045, li. 5 : SEG 29, 203 , 34, 109 R. S. Stroud, « The Gravestone of Socrates’ Friend, Lysis », Hesperia 53, 1984, p. 355-360. DPhA s.v. Lysis d’Aixoné : "Lysis qui est du dème d’Aixoné est le fils de Démocrate, peut-être celui qui, aux alentours de 430, fut l’amant d’Alcibiade (Plutarque, Alcibiade 3, 1) et le petit-fils d’un Lysis (205 c) qui faisait remonter sa famille aux amours de Zeus avec la fille du fondateur de leur dème (pour un stemma hypothétique, voir Debra Nails, The People of Plato, s. v. « Lysis I » et « Lysis II »)."
304 Iason (Jason) de Nysa I8 -67 → 35 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 IG XII 1, n° 46 A. Preus, Historical dictionary of ancient Greek philosophy, 2015. M. Haake 2007,A. Gercke, « War der Schwiegersohn des Poseidonios ein Schüler Aristarchs ? », RhM 62, 1907, p. 116-122 (arbre généalogique, p. 122) F. Jacoby, art. « Iason » RE IX 1, 1914, col. 780-781 , Rosa Giannattasio Andria, I frammenti delle “Successioni dei filosofi”, coll. « Università degli studi di Salerno – Quaderni del dipartimento di scienze dell’antichità » 5, Napoli 1989, p. 161-162 disciple et successeur de Posidonius [→P 267] (mort vers 50a) dans son école de Rhodes.,Il était également, par sa mère, petit-fils du philosophe (θυγατριδοῦς). Il était de Nysa par son père Ménécrate et Rhodien par sa mère (Souda, s. v. Ἰάσων, I 52 , t. II, p. 605, 7-11 = Posidonius T 40 Edelstein-Kidd). « Il écrivit des Vies d’hommes illustres (Βίοι ἐνδόξων), des Successions des philosophes (Φιλοσόϕων διαδοχαί), une Vie de la Grèce (Βίος Ἑλλάδος) en quatre livres – selon certains. Il écrivit également sur Rhodes ». Un ou plusieurs Jason, fils de Ménécrate, sont attestés dans une inscription de Rhodes du Ier siècle av. J.-C. (IG XII 1, n° 46).
158 Iulianus (Julien) l’Empereur I46 331 → 363 Autre Asie Mineure → Ephèse / Iasos / Pergame 1 OGIS 520 , CIL III, Suppl. 1, 7088 ,a Ephese, I. Ephesos II (IK 12) 313 A et VII (IK 17) 3021 , a Pergame, Inschr. von Pergamon 633 : domino, a Iasos, I. Iasos I (IK 28, 1) 14 , B. PUECH] E. Soler,D'Apollonios de Tyane à l'empereur Julien, l'importance d'Antioche comme lieu de pèlerinage et centre philosophique grecs. In: Topoi. Orient-Occident. Supplément 5, 2004. Antioche de Syrie. Histoires, images et traces de la ville antique Gauthier Nancy. Les initiations mystériques de l'empereur Julien. In: Mélanges Pierre Lévêque. Tome 6 : Religion. Besançon : Université de Franche-Comté, 1992. pp. 89-104. (Annales littéraires de l'Université de Besançon, 463). P. Célérier, L’ombre de l’empereur Julien: Le destin des écrits de Julien chez les auteurs païens et chrétiens du IVe au VIe siècle, 2014. J. Arce Martínez, Estudios sobre el Emperador Fl. Cl. Juliano. Fuentes literarias, epigraficas, numismaticas, coll. « Anejos de AEA » 8, Madrid 1984, 258 p P. Athanassiadi-Fowden, Julian and Hellenism, an Intellectual Biography, Oxford 1981. J. Bouffartigue, L’Empereur Julien et la culture de son temps, « Collection des Études Augustiniennes », Série Antiquité 133, Paris 1992, 752 p. L. Cohen, « Sur l’iconographie de Julien », dans Braun et Richer 23, p. 213-227, et 55 P. Lévêque, « De nouveaux portraits de l’empereur Julien », Latomus 22, 1963, p. 74-84 (trad. allemande dans Klein 22, p. 305-317). H. von Heintze, « Nordsyrische Elfenbeinstatuetten. Zu den Bildnissen des Kaisers Julian », dans O. Feld et Urs Peschlow (édit.), Studien zur spätantiken und byzantinischen Kunst, Friedrich Wilhelm Deichmann gewidmet, Bonn 1986, t. III, p. 31-41. DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "Flavius Claudius Iulianus, né en 331 / 2, empereur romain du 3 novembre 361 au 26 juin 363 ,Désireux d’accomplir des études philosophiques, il se rendit d’abord, selon Eunape (loc. cit.), à Pergame pour y suivre l’enseignement d’Aidésios (→A 56), disciple de Jamblique, ainsi que de Chrysanthe de Sardes (→C 116) et Eusèbe de Myndos (→E 156), disciples d’Aidésios. Il finit par savoir qu’un autre disciple d’Aidésios, Maxime, enseignait à Éphèse, et que dans son enseignement entrait la théurgie, condamnée par Eusèbe. Il partit alors pour Éphèse et devint l’élève de Maxime. Chrysanthe vint lui aussi à Éphèse pour collaborer à l’éducation philosophique du prince." DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "On note au contraire que Julien parle de lui-même comme d’un catéchumène de la philosophie. Il a, dit-il, la réputation de philosophe sans en avoir la qualité (Éloge d’Eusébie 13, 120 b), il n’est pas parvenu jusqu’à la philosophie (Lettre à Thémistios 12, 266 d). D’une manière encore plus significative, il affirme (Contre Héracleios 23, 235 a) qu’il n’a atteint que l’antichambre (τὰ πρόθυρα) de la philosophie : il fait sûrement allusion ici à son cursus d’études philosophiques (cf. Proclus, Commentaire sur l’Alcibiade 61, 16-17 Segonds). Julien n’a pas atteint, selon ses propres dires, le degré suprême de l’initiation philosophique. Il fut en effet obligé d’interrompre ses études lorsqu’à la fin de 354 Constance le fit placer sous surveillance avant de le convoquer à la Cour de Milan Julien reprit ses études l’année suivante à Athènes. Mais son séjour dans cette ville fut très bref : il n’a pu durer plus de cinq mois. Aucune de nos sources ne permet de dire qu’il s’inscrivit durant cette période à un cours de philosophie. Socrate (III 1, 379 C) est le seul à parler de philosophie à propos de ce séjour, en déclarant que Julien a reçu de Constance la permission d’aller à Athènes étudier la philosophie. En tout cas, Julien n’a pas fréquenté l’école de Priscos à Athènes puisqu’il déclare à ce dernier, dans la Lettre 12, p. 19, 16 Bidez, qu’il est son « disciple sans titre »."
157 Iulianus (Iulius) I44 201 → 300 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 9783 Dessau (ILS 7778) , J. Hahn, Der Philosoph und die Gesellschaft, Stuttgart 1989, p. 171. Il a trouvé la mort aux portes de Rome Il a trouvé la mort aux portes de Rome dans un conflit au cours duquel la ville avait été sinon assiégée, du moins menacée