Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
30 Aristoclès (Ti. Claudius) de Pergame A370 135 → 167 Péripatéticien Asie Mineure → Pergame 0 W. Dittenberger et K. Purgold, Inschriften von Olympia, Berlin 1896, n° 462, col. 553-554 Inscription de Pergame, MDAI(A) 32, 1907, n° 52, p. 324-325 , cf. MDAI(I) 9-10, 1959-1960, n° 36, p. 121 (Ch. Habicht) L. Pernot, La rhétorique de l'éloge dans le monde gréco-romain: Les valeurs, 1993 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d'époque impériale, 2002, p. 145 W. Schmid, art. « Aristokles » 19, RE II 1, 1895, col. 937 , A. Stein, PIR2 II, 1936, C 789 (avec une confusion) K. Treu, Synesios von Kyrene. Ein Kommentar zu seinem Dion, coll. « Texte und Untersuchungen » 71, V. Reihe, Bd. 16, Berlin 1958, p. 31-32 G. W. Bowersock, Greek Sophists in the Roman Empire, Oxford 1969, p. 19 et 22, avec le c.r. de T. R. S. Broughton, Phoenix 24, 1970, p. 361 G. Alföldy, Konsulat und Senatorenstand unter den Antoninen. Prosopographische Untersuchungen zur senatorischen Führungsschicht, coll. « Antiquitas » I, 27, Bonn 1977, p. 202 et 322 I. Avotins, « The Sophist Aristocles and the Grammarian Phrynichos », PP 33, 1978, p. 181-191 H. Halfmann, Die Senatoren aus dem östlichen Teil des Imperium Romanum bis zum Ende des 2. Jh. n. Chr., coll. « Hypomnemata » 58, Göttingen 1979, n° 121, p. 193 P. Moraux, Aristotelismus, t. II, p. 84-85 et 90-91 H. Halfmann, Epigrafia e ordine senatorio. Atti del Colloquio internazionale A.I.E.G.L. (Roma 1981), coll. « Tituli » 5, Roma 1982, t. II, p. 626 : « cos. suff. um 170-190 » Disciples connus : Aelius Aristide, Athénodore d’Ainos, Évodien de Smyrne, Rufus de Périnthe, Héraclide de Lycie (1 , 4).
294 Aristoclès de Messène A369 -33 → 34 Péripatéticien Grèce → Messène 0 IG V 1, 1432 A.J. Festugière et L. Concetta, La révélation d'Hermès Trismégiste, 2014 A. Busine 2002, "Des logia pour philosophie. À propos du titre de la Philosophie tirée des oracles de Porphyre", Philosophie antique 4, p.151-168 A. Giovannini, Rome et la circulation monétaire en Grèce propre au IIème siècle avant Jésus-Christ, coll. « Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft » 15, 1978, p. 115-122
295 Aristote de Stagire A414 -384 → -322 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2 4261 M. Piérart, Aristote et Athènes =: Aristotles and Athens: Fribourg (Suisse) 23-25 mai 1991 1993 Shields 2012 Anagnostopoulos, Aristotle’s Parmenidean Dilemma, Archiv für Geschichte der Philosophie, 95, 2013(3) W. K. C. Guthrie, A History of Greek Philosophy, t. VI, p. 18-45 (« Aristotle’s life and philosophical pilgrimage ») E. Voutyras [ΒΟΥΤΥΡΑΣ], « Ἀριστοτέλης καὶ Ἀλέξανδρος », dans ΑΜΗΤΟΣ. ΤΙΜΗΤΙΚΟΣ ΤΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΟΝ ΚΑΘΗΓΗΤΗ ΜΑΝΟΛΗ ΑΝΔΡΟΝΙΚΟ [Mélanges M. Andronikos], t. I, Thessalonique 1987, p. 179-185 et pl. 28 A. Wartelle, Inventaire des manuscrits grecs d’Aristote et de ses commentateurs. Contribution à l’histoire du texte d’Aristote, 1963
45 Athénion d’Athènes A485 -33 → 0 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 D. J. Geagan, Hesperia 40, 1971, p. 101-108, témoigne d’une révision, sous le contrôle de l’Areopage, d’une constitution établie antérieurement par un collège de nomothetes E. Badian, « Rome, Athens and Mithridates », AJHA 1, 1976, p. 116-117 J. H. Oliver, « A Peripatetic Constitution », JHS 100, 1980, p. 199-201 DPhA, s.v. Athénion d’Athènes : "Sa mère était une esclave égyptienne au service d’Athénion (→A 484), qui fréquentait l’école du péripatéticien Érymneus , il épousa une jolie fille qui lui attira des élèves et lui permit de se faire sophiste. Il pratiqua à Messène et à Larisse, puis, fortune faite, revint à Athènes. Il fut envoyé comme ambassadeur chez Mithridate (VI), dont il devint l’intime."
68 Callisthène d’Olynthe C36 -367 → -335 Péripatéticien Grèce → Delphes 0 SIG3 275 H. Berve, Das Alexanderreich auf prosopographischer Grundlage, München 1926, t. II, p. 191-199, 434 (n° 408)  W. Spoerri « Épigraphie et littérature : à propos de la liste des Pythioniques à Delphes », dans D. Knoepfler (édit.), Comptes et inventaires dans la cité grecque. Actes du colloque international d’épigraphie tenu à Neuchâtel du 23 au 26 septembre 1986 en l’honneur de Jacques Tréheux, coll. « Recueil de travaux publiés par la Faculté des Lettres de l’Université de Neuchâtel » 40, Neuchâtel/Genève 1988, p. 111-140  A.-H. Chroust, « Aristotle and Callisthenes of Olynthus », dans A.-H. Chroust, Aristotle. New light on his life and on some of his lost works, t. I, London 1973, p. 83-91, 330-336 P. Pédech, Historiens compagnons d’Alexandre. Callisthène – Onésicrite – Néarque – Ptolémée – Aristobule, « Collection d’Études anciennes », Paris 1984 (c.r. par 16 G. Wirth, Gnomon 58, 1986, p. 230-237) Callisthène vécut chez son parent Aristote.
332 Critolaos de Phasélis C219 (sans mention… -200 → -120 Péripatéticien Grèce → Olympie 1 Kl. Hallof, Kl. Herrmann, S. Prignitz, « Alte und neue Inschriften aus Olympia, I », Chiron 42 (2012), 213-238 . (BE 2013, 149). Le nom et l'affiliation du philosophe (Κριτόλαος, ἵστορ᾽ Ἀριστοτέλους) apparaît sur une base de statue d'Olympie, signée par le sculpteur [Εὔχειρ Εὐβου]λίδου Ἀθηναῖος ; il est possible que les deux autres membres de l’ambassade, Carnéade et Diogène, aient figuré sur le même monument.
299 Démétrios de Phalère D54 -334 → -268 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1201 = fr. 12 Wehrli Knoepfler 2012 O’Sullivan, The regime of Demetrius of Phalerum in Athens, 317-307 BCE a philosopher in politics, 2009 Chiron et Demetrius, Un rhéteur méconnu: Démétrios (Ps.-Démétrios de Phalère): essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique, 2001 C. Mossé, « Démétrios de Phalère : un philosophe au pouvoir », dans Alexandrie au IIIe siècle av.J.-C. (Éditions Autrement, 1992), p. 83-92 Ch. Picard, dans J. Ph. Lauer, Ch. Picard, Les statues ptolémaïques du Sarapieion de Memphis, coll. « Publications de l’Institut d’art et d’archéologie de l’Université de Paris » 3, Paris 1955, p. 69-89, pl. 8-9 K. A. Esdaile, « A bronze-statuette in the British Museum and the ‘Aristotle’ of the Palazzo Spada », JHS 34, 1914, p. 53.
106 Epicratès d’Héraclée E32 -300 → -101 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Samos 1 MDAI(A) 44, 1919, n° 14 p. 29 , SEG I 368 P. Scholz, Peripatetic philosophers as wandering scholars: some remarks on the socio-political conditions of philosophizing in the third century BCE,In: Fortenbaugh, William W. , White, Stephen A. (Hrsgg.): Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes. Text, Translation, and Discussion. New Brunswick, London 2004, pp. 315-353 , 476-480 W. Ameling, « Prosopographia Heracleotica », dans Lloyd Jones, The Inscriptions of Heraclea Pontica, coll. IK, 47, Bonn 1994, p. 135 Fils de Démétrius.
142 Hermias d’Atarnée H80 -420 → -340 Péripatéticien Asie Mineure → Atarnée 1 SIG 3, 229 P. Debord 2019, L’Asie Mineure au IVe siècle: (412-323 a.C.) M. N. Tod, A Selection of Greek Historical Inscriptions, t. II, Oxford 1948, n° 165. H. Bengston, Die Verträge der griechisch-römischen Welt von 700 bis 338 v. Chr. München 1962, n° 322 P. Natorp, art. « Hermias » 11, RE VIII 1, 1912, col. 831-832. P. Von der Mühll, art. « Hermias » 11, RESuppl. III, 1918, col. 1126-1130. D. E. W. Wormell, « The literary tradition concerning Hermias of Atarneus », YClS 5, 1935, p. 59-92. G. Pasquali, Le lettere di Platone, Firenze 1938, 2e éd. 1967, p. 210-225 , 5 I. Düring, Aristotle in the ancient biographical tradition, Göteborg 1957, p. 272-279. H. Berve, Die Tyrannis bei den Griechen, München 1967, t. I, p. 332-335. M. Isnardi Parente, Studi sull’Accademia platonica antica, coll. « Saggi filosofici » 1, Firenze 1979, p. 293-294. A. Wörle, Die politische Tätigkeit der Schüler Platons, Darmstadt 1981, p. 128-139 , 9 T. Dorandi (édit.), Filodemo : Platone e l’Academia, p. 32. R. D. Milns, « Hermias of Atarneus and the fourth Philippic speech », dans Studi F. della Corte, I, Urbino 1987, p. 287-302 . B. Meißner, Historiker zwischen Polis und Königshof, Göttingen 1992, p. 377-383. DPhA s.v. Hermias d’Atarnée : "Tyran d’Atarnée (en Mysie, face à Lesbos)., Inscription avec le traité qu’il signa Erythrées , Par la suite, Hermias entra en contact avec Philippe II de Macédonie et soutint son projet de rendre aux Grecs l’Asie Mineure. Le roi de Perse, Artaxerxès III Ochos, en apprenant le fait, ordonna au satrape Mentor de Rhodes de capturer Hermias. Hermias ne céda pas, même sous la torture, et il fut finalement exécuté"
148 Hiéronymos de Rhodes H129 -300 → -201 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 F. Hiller v. Gaertringen und C. Robert, « Relief von dem Grabmal eines rhodischen Schulmeister », Hermes 37, 1902, p. 121-146 (avec une planche et un appendice sur le patronyme et le demotique de Hieronymos) , Arrighetti 5, p. 123-127. Philosophie Antique n° 6 - Lire et interpréter Platon 2006 S. White 2004, Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes: Text, Translation, and Discussion F. Hiller v. Gaertringen und C. Robert, « Relief von dem Grabmal eines rhodischen Schulmeister », Hermes 37, 1902, p. 121-146. Arrighetti 5, p. 123-127. P. M. Fraser, Rhodian funerary monuments, Oxford 1977, p. 34-36 F. Wehrli, Hieronymos von Rhodos , Kritolaos und seine Schüler , Rückblick : Der Peripatos in vorchristlicher Zeit , Register, coll. « Die Schule des Aristoteles » 10, Basel/Stuttgart 19692, p. 9-23 (fragments) , p. 29-44. POxy. 3656 : 2 P. J. Parsons, dans H. M. Cockle, The Oxyrhynchus Papyri, vol. LII, coll. « Greco-Roman Memoirs » 72, London 1984, p. 47-50, repris dans 3 CPF I 1** (1992), p. 452-453 (F. Montanari).,R. Daebritz, art. « Hieronymos » 12, RE VIII 2, 1913, col. 1561-1564 , 5 G. Arrighetti, « Ieronimo di Rodi », SCO 3 [noté 2], 1955, p. 111-128 , 6 F. Wehrli « Der Peripatos bis zum Beginn der römischen Kaiserzeit », GGP, Antike 3, 1983, p. 575-576. A. J. Podlecki, « The Peripatetics as literary critics », Phoenix 23, 1969, p. 114-137. M. C. Dalfino, « Ieronimo di Rodi : la dottrina della vacuitas doloris », Elenchos 14, 1993, p. 277-304. T. Dorandi, « Varietà ercolanesi, 6-10 », CronErc 21, 1991, p. 105-109. C. Habicht, Untersuchungen zur politischen Geschichte Athens im 3. Jahrhundert v. Chr., coll. « Vestigia, Beiträge zur alten Geschichte » 30, München 1979, p. 72-73 , Id., « Hellenistic Athens and her philosophers », dans C. Habicht (édit.), Athen in hellenistischer Zeit, München 1994, p. 231-247 (p. 235) , (3) Ses relations (conflictuelles) DPhA s.v. Hiéronymos de Rhodes : "Hiéronymos a pu être introduit à la philosophie péripatéticienne par Praxiphane (→P 277) à Rhodes même, où une tradition aristotélicienne semble s’être développée après 322/1 sous l’impulsion de son compatriote Eudème [→E 93) (Wehrli 6, p. 575 , cf. R. Pfeiffer, History of classical scholarship, p. 266). Pour la chronologie, on se fonde principalement sur trois témoignages : (1) Ses relations avec Arcésilas de Pitane [→A 302] (fr. 4 et 6 Wehrli) , (2) Sa responsabilité dans l’organisation (avec Arcésilas [ ?], cf. Wehrli 1, p. 29 , mais les liens d’Arcésilas avec la cour de Pergame rendent sa participation active à l’organisation de ces festivités peu probable [→A 302, p. 329 Dorandi]) des fêtes annuelles organisées à Athènes à la mémoire d’Halcyoneus, fils d’Antigone Gonatas (→A 194), mort vraisemblablement en Attique au cours de la guerre de Chrémonidès (267/6-262 ?)"
308 Lyciscos L78a -300 → -101 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1938, col. II, li. 43 , T. Dorandi, « La Vita Hesychii d’Aristote », SCO 52, 2006, p. 87-106. I. Düring, Aristotle in the ancient biographical tradition, Göteborg 1957, p. 82, 90. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 141-146 et 288-294. Le nom de Lyciscos est mentionné uniquement dans la liste de scholarques du Péripatos conservée dans la Vita Hesychii (Vita Menagiana) 9. Le nom n’apparaît pas dans la RE
169 Lycon d’Alexandrie de Troade L83 -299 → -225 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefevre, p. 178, qui reprend la lecture proposee en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 SIG3 n° 491 = SEG XXXII, 1982, n° 118 , cf. SEG XLVI, 1996, n° 138 G. M. A. Richter, The Portraits of the Greeks, t. II, p. 178 et les figures 1031-1036. H. Sonnabend, Die Freundschaften der Gelehrten und die zwischenstaatliche Politik im klassischen und hellenistischen Griechenland, coll. « Altertumswissenschaftliche Texte und Studien » 30, Hildesheim 1996, p. 272-274. Ch. Habicht, Athènes hellénistique. Histoire de la cité d’Alexandre le Grand à Marc Antoine, trad. M. et D. Knoepfler, Paris 2000,F. Wehrli, Lykon und Ariston von Keos, coll. « Die Schule des Aristoteles » 6, 2e éd., Basel/Stuttgart 1968. P. Stork, W. W. Fortenbaugh, J. M. van Ophuijsen, T. Dorandi, « Lyco of Troas. The sources, text and translation », dans W. W. Fortenbaugh and St. A. White (édit.), Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes. Text, translation and discussion, coll. RUSCH 12, New Brunswick/London 2004, p. 1-78. T. Dorandi, chap. « Chronology », dans K. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 31-54. M. Ricl, The Inscriptions of Alexandreia Troas, coll. IGSK 53, Bonn 1997. DPhA s.v. Lycon d’Alexandrie (?) de Troade : "Successeur de Straton de Lampsaque (→S 171) à la tête du Péripatos à Athènes À partir de lui on constate une certaine décadence scientifique de l’école péripatéticienne (cf. la célèbre formule de Wilamowitz, sans doute excessive, selon laquelle, avec Lycon, commence pour deux siècles un « Totenschlaf der aristotelischen Philosophie », Wilamowitz-Moellendorff 6, p. 83).,fils d’Astyanax (Wehrli 1, fr. 2 et 14), était originaire de la Troade (Wehrli 1 fr. 1 , 2, 28). Il y a de bonnes chances pour que nous connaissions aussi sa cité d’origine : Alexandrie en Troade,SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefèvre 10, p. 178, qui reprend la lecture proposée en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 , Ricl 12, p. 250 Il demeura à la tête de l’École pendant 44 ans,Il appartient à une famille aisée, ce dont témoigne son style de vie, ses intérêts commerciaux et l’importance de ses biens,De ses maîtres, en dehors du Péripatos, nous ne connaissons qu’un nom, celui du “dialecticien” (ὁ διαλεκτικός) mal connu Panthoïdès"
189 Ménandre M102 -340 → -270 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 IG XIV 1184 ; IG II2 3777 Barigazzi, La formazione spirituale di Menandro, Torino 1965.,T. B. L. Webster, Studies in Menander, Manchester 19501, 19602. A. W. Gomme, F. H. Sandbach, Menander. A Commentary, Oxford 1973. A. Blanchard, Essai sur la composition des comédies de Ménandre, Paris 1983. N. Zagagi, The Comedy of Menander. Convention, Variation & Originality, London 1994. S. Lape, Reproducing Athens. Menander’s Comedy, Democratic Culture, and the Hellenistic City, Princeton/Oxford 2004. M. Tierney, « Aristotle and Menander », PRIA 43 C, 6, 1936, p. 241-254. L. A. Post, « Aristotle and Menander », TAPhA 69, 1938, p. 1-42. K. Büchner, « Epikur bei Menander », SFIC 14, 1937, p. 151-166. M. Pohlenz, « Menander und Epikur », Hermes 78, 1943, p. 270-275. N. W. de Witt, « Epicurus and Menander », dans Studies Norwood = Phoenix Suppl. I, Toronto 1952, p. 116-126. P. Steinmetz, « Menander und Theophrast. Folgerungen aus dem Dyskolos », RhM 103, 1960, p. 185-191. S. Luria, « Menander kein Perpatetiker und kein Feind der Demokratie », dans F. Zucker (édit.), Menanders Dyskolos als Zeugnis seiner Epoche, Berlin 1965, p. 23-31. K. Gaiser, « Menander und der Peripatos », A&A 13, 1967, p. 8-40. F. Wehrli, « Menander und die Philosophie », dans E. G. Turner (édit.), Ménandre, coll. « Entretiens de la Fondation Hardt » 16, Genève 1970, p. 147-155. G. Ricciardelli Apicella, « Epicuro e Menandro », RCCM 10, 1968, p. 3-26. W. W. Fortenbaugh, « Theophrastus and Menander », résumé dans BICS 20, 1973, p. 163-164. M. Gigante, « Menandro e il Peripato », dans R. B. Palmer, R. Hamerton-Kelly (édit.), Philomathes. Studies Ph. Merlan, The Hague 1971, p. 461-484. J. Martínez Gásquez, « Menandro y Teofrasto », BIEH 5, 1971, p. 43-47. M. Marcovich, « Aristotle and Menander on education », ZAnt 33, 1983, p. 131-132. DPhA s.v. Ménandre : "Poète de la Comédie Nouvelle, élève de Théophraste,Ménandre, fils de Diopeithès, du dème de Céphisia, et d’Hégestrate,Né apparemment dans une famille aisée, il put faire des études au Lycée.,Élève de Théophraste (D. L. V 36 = 1 T 8, citant l’érudite du siècle de Néron, Pamphilè (→P 12), dans le livre XXXII de ses Notes), il eut la joie de voir un autre auditeur du maître, son ami Démétrius de Phalère [→D 54] (D. L. V 79 = 1 T 9), de quelques années plus âgé, diriger Athènes de 317 à 307 , il avait alors de 25 à 35 ans, et il remporta plusieurs victoires au théâtre , en particulier, nous le savons maintenant, son Bourru (Dyscolos) obtint le premier prix en 316 (cf. la didascalie de la pièce conservée par le P. Bodmer IV). Mais, au terme de dix ans de ce que certains ont appelé une tyrannie (cf. Paus. I 25, 6, et, à un moindre degré, Plut., Demetr. 10, 2)" Selon Strabon, XIV 1, 18, Ménandre fut le « synéphèbe » d’Épicure à Athènes.
237 Praxiphane de Mytilène P277 -334 → 268 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 4, n° 613 Lefebvre 2016. H. Gottschalk, art. « Praxiphanes », NP X, 2001, col. 279-280. il est né à Mitylène sur l’île de Lesbos, mais qu’il s’est établi à Rhodes où il a exercé une activité philosophique en tant que péripatéticien
239 Prytanis de Carystos P310 -300 → -201 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 A. G. Woodhead (edit.), The Athenian Agora, t. XVI, 1997, n° 224, p. 321-324 (une traduction italienne figure dans L. Moretti, Iscrizioni storiche ellenistiche, testo critico, traduzione e commento a cura di L. M., Firenze 1967, n° 28, p. 60-63 , le texte grec et une traduction française se lisent dans 7 S. Le Bohec, Antigone Doson, roi de Macedoine, coll. « etudes anciennes » 9, Nancy 1993, p. 185-187 , commentaire, p. 41 et p. 187-189) Robert L. Notes d'épigraphie hellénistique, XLI-XLV.. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 59, 1935. pp. 421-437.,(Cébeillac-Gervasoni, Lamoine, et École française de Rome 2003),(Nourrisson et Colloque Le Barbare, l’Etranger: Images de l’Autre 2005) DPhA s.v. Prytanis de Carystos : " Prytanis est le fils d’Astyleidès de Carystos dans l’île d’Eubée selon un décret honorifique découvert en 1933 sur l’Agora d’Athènes et daté de septembre 226 av. J.-C. (les deux références au roi macédonien Antigone Dôsôn [† 221] ont été grattées sur la pierre, comme marque de damnatio memoriae),De son activité littéraire Plutarque (Quaest. conv. 612 d [préface]) nous apprend seulement que Prytanis s’était illustré dans le genre du « banquet », comme d’autres représentants du Péripatos, Aristote en tête et Hiéronymos de Rhodes (→H 129).,Ce philosophe faisait partie, nous dit Polybe, « des hommes en vue, issus de l’école péripatéticienne » (τῶν ἐπιφανῶν ἀνδρῶν ἐκ τοῦ Περιπάτου καὶ ταύτης τῆς αἱρέσεως). Parmi ses disciples on ne connaît que le poète Euphorion de Chalcis (→E 127) en Eubée, dont la Souda nous dit qu’il aurait eu comme maîtres en philosophie l’académicien Lacydès (→L 11) et Prytanis (E 3801 « Εὐφορίων »"
258 Serenus S54 -27 → 330 Péripatéticien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Memoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154.
260 Sergius Paul(l)us (L.) S58 101 → 200 Péripatéticien Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1803. présenté comme un des membres les plus éminents de la haute société romaine aux côtés de l’ex-consul Flavius Boéthus (→B 49). C’est d’ailleurs ce dernier qui présenta Galien à Sergius Paulus dans la maison du philosophe péripatéticien Eudème (→E 92).
261 Severus (Cn. Claudius) S63 135 → 200 Péripatéticien Asie Mineure → Ephèse 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 284-285), qui accompagnait la dedicace d’une statue a un Severus identifie au fils de l’Arabianus, pour la premiere fois, par 2 E. Groag, « Cn. Claudius Severus und der Sophist Hadrian », WS 24, 1902, p. 261-264. V. Nutton [édit.], Galen, On prognosis, coll. CMG V 8, 1, Berlin 1979, p. 82, 6 [texte], avec le commentaire p. 166-167. Dans la catégorie des sophoi, déjà dans le corpus de B. Puech
278 Théophraste d’Erèse T97 -400 → -201 Péripatéticien Grèce → Athènes
Rome et Italie → Rome
1 A. Alfoldi et E. Alfoldi, Die Kontorniat Medaillons 2, Mainz 1990, p. 97, n° 84a, pl. 214, 9 , 7 P. F. Mittag, Alte Kopfe in neuen Händen, Bonn 1999, p. 116 et 123, pl. 4 Hermes de la villa Albani, Rome (Inv. 1034 P. C. Bol, [edit], Forschungen zur Villa Albani. Katalog der Bildwerke, t. I, Berlin 1989, p. 463-466, n° 152, pl. 268 et 269) Couloubaritsis 1998 Theophrastus et Amigues 2003),Richter, Portraits, t. II, p. 176-178 fig. , 2 R. von den Hoff, Philosophenporträts des Früh- und Hochhellenismus, München 1994, p. 53-57, avec une longue liste de copies). L’identification du personnage représenté sur ces copies est assurée par un hermès de la Villa Albani à Rome (Inv. 1034) qui porte l’inscription ΘΕΟΦΡΑΣΤΟΣ ΜΕΛΑΝTA EPEΣIOΣ (3 P. C. Bol, [édit], Forschungen zur Villa Albani. Katalog der Bildwerke, t. I, Berlin 1989, p. 463-466, n° 152, pl. 268 et 269. A. Alföldi et E. Alföldi, Die Kontorniat Medaillons 2, Mainz 1990, p. 97, n° 84a, pl. 214, 9 , 7 P. F. Mittag, Alte Köpfe in neuen Händen, Bonn 1999, p. 116 et 123, pl. 4. M. Flashar et R. von den Hoff, « Die Statue des sog. Philosophen Delphi im Kontext einer mehrfigurigen Stiftung », BCH 117, 1993, p. 417, fig. 16, et p. 424 disciple et collaborateur d’Aristote, auquel il succéda à la tête du Lycée type iconographique est connu par quatre répliques
15 Anaxagore de Clazomènes A158 -500 → -401 Socratique Asie Mineure → Lampsaque 0 Une épigramme érigée à Lampsaque, ville où il aurait trouvé la mort, citée par les sources littéraires : Diogène Laërce II, 15 ; Elien, V. H., VIII, 19 ; AP, VII, 94 J. Brun 2019, Les présocratiques, PUF. A.-L. Therme & A. Macé, « Anaxagore et Homère? trier les moutons, trier les hommes, trier l’univers », in Desclos M.-L. et Fronterotta F. (éds.), La sagesse présocratique. Communication des savoirs en Grèce archaïque : des lieux et des hommes, Armand Colin, 2013, p. 235-261. G. Minois, Dictionnaire des athées agnostiques sceptiques et autres mécréants , 2012. E. Golfin, « Thucydide et Anaxagore ou une origine philosophique à la pensée de l'historien ? », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 33/2, no. 2, 2007, p. 35-56. M. V. Garcia Quintela 2001, "Anthropologie et colonisation chez Anaxagore", Ancient Society 31, p. 329-341. A.-L. Therme, Les principes du devenir cosmique chez Empédocle d'Agrigente et Anaxagore de Clazomène à partir de leur critique aristotélicienne, ( thèse non publiée) C. J. Classen, art. « Anaxagoras », RESuppl. XII, 1970, col. 28-30 (jusqu’en 1968) L. Paquet, M. Roussel et Y. Lafrance, Les Présocratiques. Bibliographie analytique (1879-1980), coll. « Noêsis », Montréal/Paris, t. II (à paraître) Fils d’Hégésibule ou Eubule Une fête annuelle en son honneur aurait été instituée à sa demande et célébrée jusqu'au temps de Diogène Laërce ou de sa source.
297 Critobule d’Alopékè C217 -434 → -401 Socratique Grèce → Athènes 0 IG II2 ,1611. J. Laurent, La mesure de l'humain selon Platon, 2002 Frisch, Magnus, Die Tollkühnheit, einen schönen Menschen zu küssen: philosophische Ansätze bei der Textinterpretation am Beispiel von Xenophon, Memorabilia 1, 3, 8-15, 57:5 (2014) 42-49, ill Kirchner, PA I, 8802, cf. 8801 G. Giannantoni, SSR VI B 32-39, t. II, p. 634- L. Brisson Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 A. Leroi-Cortot Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009,635. DPhA s.V. Critobule d’Alopékè : " Critobule est le fils de Criton (→C 220), du dème d’Alopékè, et donc, si on veut bien en croire D. L. (II 121), le frère d’Hermogène (→H 94), d’Épigène (→E 38) et de Ctésippe (→C 227)." DPhA s.v. Critobule d’Alopékè: " Dans l’Économique, où il en fait l’interlocuteur principal de Socrate (→S 98) tout au long des six premiers chapitres, Xénophon nous apprend que la fortune de Critobule s’élevait à 500 mines (= 8 talents + 2 000 drachmes = 50 000 drachmes, 1 drachme représentant le salaire quotidien moyen d’un ouvrier qualifié à Athènes au Ve et au IVe siècle). Cette information, jointe au catalogue des liturgies auxquelles il était ou pouvait être astreint (Économique II 5 sq.), implique comme une quasi-certitude que ce Critobule est le même que celui qui fut victorieux comme chorège pour la tribu Antiochide à un concours de dithyrambe pour les hommes organisé lors des Dionysies (J. Kirchner, PA I 8801) au début du IVe siècle (IG II2 1611)."
138 Héraclite d’Ephèse H64 -600 → -401 Socratique Rome et Italie → Rome
Chypre → Paphos
1 IG XIV n° 1159 Buste à Paphos (250-200 av. J.-C.) : T. B. Mittford, "The Hellenistic Inscriptions of Old Paphos", BSA, 56, 1961, p. 1-41, ici n° 11 ; J.-B. Cayla, Les Inscriptions de Paphos. La cité Chypriote sou la domination lagide et à l’époque impériale, 2018, n° 239, fig. 241. Henk Kubbinga 2001, L'Histoire du concept de 'molécule R. Zaborowski 2008, « Sur le fragment DK 22 B 85 d'Héraclite d'Éphèse », Organon 32, E. N. Roussos, Heraklit-Bibliographie, Darmstadt 1971, et 20 F. De Martino, L. Rossetti, P. Rosati, Eraclito. Bibliografia 1970-1984 e complementi 1621-1969, Napoli 1986. L. Paquet, M. Roussel et Y. Lafrance, Les Présocratiques. Bibliographie analytique (1879-1980), t. 1, Montréal/Paris 1988, p. 444-555, et 22 L. Paquet et Y. Lafrance, Les Présocratiques. Bibliographie analytique (1450-1879), t. 3, Supplément, [Montréal], 1995 (cf. index). M. Marcovich, art. « Herakleitos », RESuppl. X, 1965, col. 246-320, Mouraviev 16, vol. I Numismatique : Bürchner dans ZN 9, 1882, p. 123-124, pl. IV, 21 , 94 H. von Fritze dans H. Diels 132 [cf. infra], 1re éd. p. XI-XII (avec description de huit émissions différentes) , cf. Id. ap. DK 4, vol. I, p. 144 , II, p. 3 , 95 J. J. Bernoulli, Griechische Ikonographie, t. I, München 1901, p. 84, n° 341, pl. II 4 , 96. R. Delbrück, Antike Porträts, pl. 16 , 97 K. Schefold, Die Bildnisse der antike Dichter, Redner und Denker, Basel 1943, p. 172-173 n° 16 , p. 220 n° 16 , 98 British Museum Catalogue, Ionia, p. 98 n° 341, pl. XIV 12 , 99 G. Richter, The Portraits of the Greeks, London 1965, t. I, p. 80 et n° 313.
257 Seneca d’Alexandrie de Troade S44 50 → 150 Socratique Grèce → Athènes 1 IG II2 3795 (IK 53 T 177)
335 Socrate S98 -469 → -399 Socratique Proche Orient Ancien → Villa de Soueidie, pres de Baalbek 1 Richter, Portraits, I, fig. 574. J. Aliquot, "Au pays des Bétyles : l’excursion du philosophe Damascius à Émèse et à Héliopolis du Liban", dans Cahiers du Centre Gustave Glotz, 21, 2010. p. 305-328. Cf. notice DPhA Voir aussi les mosaïque d'Apanée (Richter, Portraits, I, fig. 569) et de Cologne (fig. 572. )
339 Antisthène d'Athènes A211 -445 → -366 Cynique Rome et Italie → Ostie 0 F. Zevi, RPAA, 42, 1970, p. 110, fig. 20. M.L. Lazzarini, dans A.Gallina-Zevi, A.Claridge (éds.), Roman Ostia’ Revisited. Archaeological and Historical Papers in Memory of Russell Meiggs, Londres, 1996, p. 243-247 (SEG XLVI, 1325) Statue exécutée par le sculpteur Phyromachos d'Athènes (IIIe ou IIe s. av. J.-C.), avec signature.
58 Bésarion B27 335 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, fasc. 2, Le Caire 1923, n° 1519
59 Bésas B28 335 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, fasc. 2, Le Caire 1923, n° 1381 , n° 1380, republiée par E. Bernand, Inscriptions métriques de l’Egypte gréco-romaine, Paris 1969, n° 150, p. 547-548 M.-O. Goulet-Cazé, « Le cynisme à l’époque impériale », ANRW II 36, 4, p. 2734-2735
101 Diogène de Sinope D147 -412 → -321 Cynique Asie Mineure → Sinope 0 D. M. Bailey, A Catalogue of the Lamps in the British Museum, t. II, London 1980, nos Q 797 et 837)  J. Babelon, « Diogène le Cynique », RN 18, 1914, p. 14-19  J. Babelon, « Diogène et la monnaie », Démaréteion I, 1935, p. 63-66 H. Bannert, « Numismatisches zur Biographie und Lehre des Hundes Diogenes », Mélanges R. Goebe = LNV 1, 1979, p. 49-63 ,Consulter la bibliographie sur les socratiques contenue dans le t. III de Giannantoni 3, celle de Paquet 20, p. 312-315 M. Billerbeck, Die Kyniker in der modernen Forschung, coll. « Bochumer Studien zur Philosophie » 15, Amsterdam 1991, p. 303-317. DPhA s.v. Diogène de Sinope : " En D. L. VI 75 sont mentionnés « un certain Onésicrite d’Égine » (→O 24) et ses deux fils : Androsthène (→A 182) et Philiscos (→P 133), et en VI 76 sont également cités l’homme politique bien connu Phocion Chrestos (→P 171), le philosophe mégarique Stilpon (→S 163) et « bien d’autres hommes politiques » Une autre liste commence en VI 82 , elle fait intervenir successivement Monime (→M 190), puis en VI 84 un second Onésicrite (→O 23), celui qui prit part à l’expédition d’Alexandre en Orient (certains le disent d’Égine, mais Démétrios de Magnésie le dit d’Astypalaea), enfin Ménandre surnommé « Bois de Chêne » (→M 104), Hégésias de Sinope surnommé « Collier de chien » (→H 19), Philiscos d’Égine déjà mentionné en VI 75, et en VI 85 Cratès de Thèbes (→C 205), le cynique le plus connu après Diogène Il faut ajouter encore les enfants de Xéniade (→X 5), dont Diogène fut le précepteur et à qui il faisait apprendre par cœur des passages de ses propres œuvres. , Son père passe pour avoir falsifié la monnaie (VI 20-21) et Diogène aurait été d’une façon ou d’une autre associé à cette falsification La biographie de Diogène fait état aussi des rencontres du philosophe avec Philippe de Macédoine et surtout avec le fils de celui-ci, Alexandre."
187 Méléagre de Gadara M90 -130 → -60 Cynique Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Cos 1 Epigramme funéraire transmise par l'Anthologie Palatine VII 419. Qualifié de cynique par Athenée XI, 502 c (Μελέαγρος δ’ ὁ Κυνικός, et IV, 157 b (où la courtisane Nicion s’adresse a des cyniques qui participent au banquet et leur parle de leur « ancêtre » Méléagre : ὁ πρόγονος ὑμῶν Μελεάγρος ὁ Γαδαρεύς) P. Chiron 2001, Un rhéteur méconnu: Démétrios (ps.-Démétrios de Phalère) : essai sur les mutations de la théorie du style à l'époque hellénistique H. Ouvré, Méléagre de Gadara, Paris 1894 , 2 K. Radinger, Meleagros von Gadara, Innsbruck 1895. J. Geffcken, art. « Meleagros » 7, RE XV 1, 1931, col. 481-488 , 4 F. Susemihl, GGLA, t. I, p. 46-47 , t. II, p. 555-557. A. Wifstrand, Studien zur griechischen Anthologie, coll. « Lunds Universitets Årsskrift » 23, 3, Lund/Leipzig 1926. D. R. Dudley, A History of Cynicism, p. 121-122 . A. Cameron, The Greek Anthology from Meleager to Planudes, Oxford 1993 , 8 Kathryn J. Gutzwiller, Poetic Garlands. Hellenistic Epigrams in Context, coll. « Hellenistic Culture and Society ». Berkeley 1998. K. Döring, dans GGPh, Antike 2/1, Basel 1998, p. 314. DPhA s.v. Méléagre de Gadara : " Poète et épigrammatiste,fils d’Eucratès (VII 417, 3 et 418, 5-6), naquit dans la célèbre ville de Gadara (Γαδάρων κλεινὰ πόλις en VII 418, 1), « la nouvelle Attique des Syriens, Gadara » (VII 417, 2), mais qu’il fut élevé à Tyr (VII 417, 1 et 419, 5 , cf. XII 256, 11).,Méléagre devait côtoyer la communauté juive, à en juger par ses allusions quelque peu ironiques au sabbat (V 160).,Quand l’âge vint, il se retira à Cos, devenant ainsi concitoyen des Méropes (VII 418, 4-5). C’est à Cos qu’il mourut, selon ce que dit le lemmatiste du proème de la Couronne (Stadtmüller 10, t. I, p. 81)." L’épigramme se clôt sur une triple interjection : Σαλάμ en syrien, Αὐδονίς en phénicien et χαῖρε en grec, par laquelle le poète défunt interpelle les passants
208 Ouranios Kynikos O49 300 → 400 Cynique Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 562