Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
217 Pétronius Antigénidès P86a 101 → 200 Autre Rome et Italie → Pisaurum 1 CLE 434 = CIL XI 6435 P. Vesperini 2017) Annibale degli Abbati Olivieri, Marmora Pisaurensia notis illustrata, Pesaro 1738, p. 33 et 165-168. Pieter Burmann le Jeune, Anthologia ueterum latinorum epigrammatum et poematum siue catalecta poetarum latinorum, in VI. libros digesta ex Marmoribus & Monumentis Inscriptionum vetustis, & Codicibus MSS. eruta, II, Amsterdam 1773, p. 254-256. H.-I. Marrou, « Le symbolisme funéraire des romains (Deuxième et dernier article) [Franz Cumont. Recherches sur le Symbolisme funéraire des Romains] », JS, avril-juin 1944, p. 77-86. S. Mariotti, « La leggenda di Petronio Antigenide (sulla fortuna di un carme epigrafico pesarese) », AC 25-26 (1973-1974), p. 395-416 (= Scritti medievali e umanistici, Roma 1994, p. 321-347. G. Cresci Marrone et G. Mennella, Pisaurum, t. I : Le iscrizioni della colonia, Pisa 1984, p. 384-387. Courtney, Musa Lapidaria. A Selection of Latin Verse Inscriptions, Atlanta 1995, p. 86-87 et 290-292. U. Agnati, Per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 184-185. A. Trevisiol, Fonti letterarie ed epigrafiche per la storia romana della provincia di Pesaro e Urbino, Roma 1999, p. 90-91. Antigénidès était l’esclave de Pétronius Hilarus.,Antigénidès a donc pu naître dans la maison d’Hilarus, issu d’une de ses esclaves (sans forcément qu’Hilarus en soit le père), devenant ainsi son esclave. Il a pu être acheté par Hilarus. Mais Hilarus a très bien pu recueillir un enfant abandonné, faisant de lui son esclave Le nom d’Hilarus étant fréquent chez les esclaves, et la présence d’affranchis étant particulièrement élevée dans les inscriptions de Pisaurum (Agnati 7, p. 188), on peut supposer, mais sans certitude, qu’Hilarus lui-même était un affranchi. Antigénidès, nom qu’Hilarus avait donné à son esclave, est en effet presque inexistant dans l’épigraphie latine occidentale. Le CIL n’en contient qu’un seul autre exemple (II 6161). Il est donc probable qu’Hilarus avait choisi ce nom pour faire allusion au célèbre aulète du IVe siècle av. J.-C. Antigénidas (RE Antigenidas 3), dont le souvenir s’était conservé à Rome sous les Antonins (Apulée, Flor., 4, Aulu-Gelle, XV 17)
218 Phaidros d’Athènes P107 -138 → 0 Épicurien Grèce → Athènes 0 Les inscriptions relatives a Phedre sont repertoriées dans J.S. Trail, Persons of Ancient Athens, t. XVII, Toronto 2008, p. 50-51 (n° 912450) , elles sont présentées et commentées par 5 A. E. Raubitschek, « Phaidros and his Roman pupils », Hesperia 18, 1949, p. 96-103. R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’epicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005, dans son dossier épigraphique , Haake 2, p. 159-166. T. Dorandi, « Lucrèce et les Épicuriens de Campanie », dans K. Algra, M. Koenen et P. Schrijvers [édit.], Lucretius and his Intellectual Background, Amsterdam 1997, p. 35-48. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 159-166). R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’Épicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005. Phèdre, membre d’une grande famille athénienne du dème des Bérénicides, éphèbe en 119/8, naquit vers 138. Petit-fils d’Agathoclès du dème des Bérénicides, fils de Lysiadès, sans doute l’archonte éponyme de 149/8, frère d’un certain Callithéos, et le père d’au moins deux enfants : Lysiadès et Chrysothémis.
219 Phanias de Milet P94 120 → 180 Autre Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 150 Il était vraisemblablement identique au prophète connu dans le même sanctuaire par une dédicace à Zeus Kataibatès : Didyma II 127
312 Phèdre de Myrrhinonte P106 -434 → -368 Autre Grèce → Athènes 0 IG I2 325, mentionné dans trois dialogues de Platon : le Protagoras, le Banquet et le Phèdre (auquel il donne son nom). LGPN II 19, 1. D. Nails, The People of Plato, p. 232-234 , L. Brisson, Platon, Phèdre. Traduction inédite, introduction et notes, coll. GF 488, Paris 1989, 2004, Introduction, p. 19-22. P. Mureddu, « Φιλία: Dieci contributi per Gabriele Burzacchini / a cura di Mauro Tulli , con la collab. di Massimo Magnani e Anika Nicolosi. Ed. Tulli, Mauro, Magnani, Massimo & Nicolosi, Anika (Eikasmos. Studi, 25), Bologna : Pàtron, 2014. XXI-155 p. fils de Pythoclès DPhA s.v. Phèdre de Myrrhinonte : "Phèdre fut du nombre de ceux qu’on accusa s’avoir profané les Mystères d’Éleusis. En 415a, un métèque du nom de Teucros vint, après s’être assuré de l’impunité, dénoncer, devant le Conseil, un certain nombre de gens dans le cadre de deux affaires, l’une relative à une parodie des Mystères d’Éleusis à laquelle il avait lui-même pris part, et l’autre relative à la mutilation des Hermès, la veille du départ de l’expédition athénienne contre la Sicile. Mis en cause, Phèdre put s’enfuir avec ses complices."
220 Philagrios d’Athènes P111 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298 (É. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433 Les médecins de la même époque connus sous ce nom, comme le commentateur d’Hippocrate abondamment cité dans la littérature médicale qui, d’après la Souda (Φ 295 Adler), était établi à Thessalonique, ou comme l’ami de Grégoire de Nazianze (Anth. Pal. VIII 100), ne semblent pas s’être jamais installés à Athènes.
221 Philératidas (Iulius) de Sparte P115 135 → 200 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 116, l. 14 fils d’Hippodamos,Parmi les gérontes lacédémoniens de la liste
222 Philétos de Limyra (Lycie) P116 201 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 2 IGUR 1351 et 1352 G. H. R. Horsley, New Documents Illustrating Early Christianity 4, Macquarie 1987, p. 32-33. Mort à Rome, où son épouse Abascantis a élevé son tombeau Son épigramme funéraire exprime sa défiance envers la métaphysique, ainsi que son attachement à la sagesse traditionnelle, elle suggère qu’il avait aussi composé des arétalogies
223 Philidas de Milet P117 -33 → 0 Épicurien Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 285 J. Bergemann et K. Fittschen, Wissenschaft mit Enthusiasmus: Beiträge zu antiken Bildnissen und zur historischen Landeskunde: Klaus Fittschen gewidmet 2001, notice « Aurelius Bèlios Philippos », p. 129. R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Fils d’Héracléon, issu d’une famille aristocratique qui prétendait descendre d’Ajax, exerçait la fonction très prestigieuse de prophète de l’oracle de Didymes DPhA s.v. Philidas de Milet : "prophète de l’oracle de Didymes : Didyma II 285. C’est une preuve supplémentaire, s’il en était encore besoin, que les disciples d’Épicure ne voyaient aucune incompatibilité entre leurs convictions philosophiques et les responsabilités dans les cultes civiques Les philosophes, toutes écoles confondues, sont d’ailleurs très présents à Didymes : voir le prophète stoïcien Aelius Aelianus (→A 61) et le prophète Phanias (→P 94), probablement platonicien."
224 Philinos (Τ. Flavius) de Τhespies P119 68 → 100 Pythagoricien Grèce → Thespies 1 IThesp, 381 B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4869 IThesp, 367-393. H. Müller, « Marcus Aurelius Olympiodorus ἔκγονος ἱπποδρόμου », ZPE 3, 1968, p. 197-220. C. P. Jones, « A Leading Family of Roman Thespiae », HSCP 74, 1970, p. 223-255, et Id., « Prosopographical Notes on the Second Sophistic », GRBS 21, 1980, p. 377-379. DPhA s.v. Philinos de Τhespies (Τ. Flavius –) : "il appartenait à une célèbre famille de la cité, dont 27 inscriptions permettent de suivre l’histoire au cours des trois premiers siècles de notre ère ,sa fille Flavia Eupraxis ami proche de Plutarque de Chéronée, qu’il considérait comme son bienfaiteur (Syll.3 843 B). Il intervient fréquemment dans les Moralia (Quaest. Conv. I 6, II 4, V 10, VIII 7, De soll. an. 976 B , De Pyth. or.). Plutarque souligne sa fidélité scrupuleuse à la discipline de vie pythagoricienne et son attachement un peu superstitieux à la religion traditionnelle."
225 Philippos (Aurelius Bèlios) d’Apamée de Syrie P129 -133 → -68 Épicurien Proche Orient Ancien → Apamée 1 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamee », AAAS 23, 1973, p. 66-68. J. Balty, Le sanctuaire oraculaire de Zeus Bêlos à Apamée, 1997. Aneziri et al., Idia kai dèmosia Les cadres "privés" et "publics" de la religion grecque antique, 2013 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamée », AAAS 23, 1973, p. 66-68. M. F. Smith, « An Epicurean Priest from Apamea in Syria », ZPE 112, 1996, p. 120-130. J. Hahn, Der Philosoph und die Gesellschaft, Stuttgart 1989, qui a rassemblé, p. 123-125. Prêtre de Bèl, divinité poliade de sa patrie, et portait aussi le nom théophore Bèlios. C’est sur l’ordre du dieu, qui délivrait des oracles, qu’il s’était acquitté d’une consécration. DPhA s.v. Philippos (Aurelius Bèlios –) d’Apamée de Syrie : "L. Robert, Bull. 1976, n° 720, exprimaient leur étonnement devant l’implication de l’épicurien Philippos dans le culte de Bèl, on a constaté un certain nombre de cas d’épicuriens attestés comme prêtres civiques. Smith 2, en a relevé trois, ceux d’Héraclite de Rhodiapolis (→H 65), de Tiberius Claudius Lepidus d’Amastris (→L 47) et de Philidas de Milet (→P 117), ce dernier étant particulièrement proche de celui de Philippos par le prestige de la prêtrise et la nature oraculaire du culte. Une liste de cas analogues a été dressée par R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Il faut probablement ajouter le cas de Flavius Pemptidès (→P 78) de Thèbes, ami de Plutarque et, selon toute vraisemblance, hiérarque du sanctuaire des Cabires."
226 Philippos (Domitius ?) de Macédoine P128 -133 → -68 Pythagoricien Rome et Italie → Suessa Aurunca 1 IG XIV, 888 Originaire de Macédoine, Philippos s’était installé en Italie, où il finit ses jours. DPhA s.v. Philippos (Domitius ? –) de Macédoine : " « L’illustre père d’Antigonos, consul d’Ausonie ». Cette dernière indication a depuis longtemps amené (PIR2 D 573) à un rapprochement avec Domitius Antigonos, tribun militaire originaire de Macédoine, remarqué et admis au Sénat par Caracalla (Dion Cassius LXXVII 8, 1-2). Sur la carrière de ce personnage, consul suffect après 230, voir en dernier lieu C. Petolescu, « Notes prosopographiques », Dacia n. s. 43-45, 1999-2001, p. 232-233. Deux fragments de dédicace(s) latine(s) de Rome confortent ce rapprochement, comme l’a souligné leur éditrice, A. Illuminati (dans S. Panciera [édit.], Iscrizioni greche e latine del Foro romano e del Palatino, coll. « Tituli » 7, Roma 1996, p. 208, n° 64) : même s’il convient d’observer la plus grande prudence quant aux restitutions possibles, on y reconnaît clairement un hommage du sénateur Antigonos à son père."
227 Philiscos de Thessalie P135 -133 → -68 Autre Grèce → Delphes 1 Une inscription de Delphes, FD III 4, n° 273, p. 294, revue par W. Peek et commentée par B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, p. 376-377, formée de deux distiques élégiaques, évoque l’honneur accorde par les délégués des Grecs (ici les Amphictions) a Philiscos, « de haute sagesse » (τὸν μέγαν ἐν σοφίῃ) Philiscos est cite par Philostrate, V. Soph. II 11, 1, parmi les plus illustres disciples de Chrestos de Byzance, lui-meme disciple d’Herode Atticus, qui enseignait a Athenes dans les annees 170.,Le premier editeur de l’inscription, R. Flaceliere, BCH 73, 1949, n° 11, p. 473-475 A. Billault, L'univers de Philostrate, 2000. F. Solmsen, art. « Philiskos » 10, RE XIX 2, 1938, col. 2387-2388. G. W. Bowersock, Greek sophists in the Roman Empire, Oxford 1969, p. 40, 103-104. H. Bouvier, « Poètes et prosateurs de Thessalie dans les inscriptions », dans B. Helly (édit.), La Thessalie. Actes de la Table ronde 21-24 juillet 1975, « Coll. de la Maison de l’Orient méditerranéen » 6, série archéologique 5, Lyon/Paris 1979, p. 257-264. B. Helly, « La Thessalie à l’époque romaine », MemCentreJPal 2, Saint-Étienne 1980, p. 49-50. Swain, « The Reliability of Philostratus’s Lives of the Sophists », ClAnt 10, 1991, p. 158. G. Anderson, The Second Sophistic. A Cultural Phenomenon in the Roman Empire, London/New York 1993, p. 31-35. L. Petersen, art. « Philiscus », PIR2 VI, 1998, p. 142, n° 367 , 10 M. Weissenberger, art. « Philiskos » 8, NP IX, 2000, col. 815 , Puech 1, p. 4-5, 15, 25, 28, 75, 126 n. 3, 376-377.
228 Philocratès de Sidon P139 -100 → 0 Épicurien Grèce → Orchomène 1 G VII 3226 , GVI 1516 , 1 W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. P. Vesperini et École française de Rome, Philosophari: usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l'Empire, 2017. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie: histoire du Levant antique, IVe siècle avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C, 2001. W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 175-176. N. Belayche et S. C. Mimouni (édit.), Entre lignes de partage et territoires de passage. Les identités religieuses dans les mondes grec et romain. Paganismes, judaïsmes, christianismes, coll. « Collection de la Revue des Études Juives », Paris/Louvain 2009, p. 121-137.
315 Philonidès de Laodicée P159 -200 → -125 Épicurien Grèce → Eleusis 1 IG II2 1236 = IEleusis 221, l. 2-21 I. Savalli-Lestrade, Les philoi royaux dans l'Asie hellénistique, 1998. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. K. Clinton, Eleusis, the inscriptions on stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and public documents of the deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005, t. I, p. 247-248, avec le commentaire t. II, p. 269-271. A. Bielman, Retour à la liberté. Libération et sauvetage des prisonniers en Grèce ancienne. Recueil d’inscriptions honorant des sauveteurs et analyse critique, coll. « Études épigraphiques » 1, Lausanne 1994, p. 202-205, n° 56 et planche XXII.
288 Philosophes en rapport avec Xénophon (Claudius) X18 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Poimanenon 0 F. W. Hasluck, JHS 24, 1904, p. 27-28; Th. Wiegang, MDAI(A) 29, 1904, p. 298.
230 Pleistarchos (Pompeius) d’Athènes P202 135 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 IEleusis 487 B. Dignas et K., Trampedach Practitioners of the divine: Greek priests and religious officials from Homer to Heliodorus, 2008. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPS 64, 3, Philadelphia 1974, p. 30-31. mariage de sa fille, Pompeia Polla, à un membre d’une famille sacerdotale d’Éleusis, T. Flavius Euthycomas DPhA s.v. Pleistarchos (Pompeius –) d’Athènes : "K. Clinton 974, p. 30-31, a attiré l’attention sur le nom de l’un des fils nés de ce mariage, Ménandros (IEleusis 488) : il n’est pas exclu que la famille de Pleistarchos lui-même, ou celle à laquelle il s’est allié par le mariage de sa fille, ait eu un lien de parenté – biologique ou spirituelle – avec celle d’un autre philosophe athénien de la fin du Ier siècle, T. Flavius Ménandros (→M 106 et P 30). Nom : Quant au gentilice Pompeius, fort rare à Athènes, il pourrait être en rapport avec le poète pergaménien Q. Pompeius Capito, qui était devenu Athénien sous le règne d’Hadrien (IG II2 3800)."
317 Plotina (Pompeia) P206 1 → 200 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 1099, SEG 3, 226 + IG II2 1097, dossier de deux lettres Oliver, The Empress Plotina and the Sacred Thymelic Synod, 1975. C. J. Castner, Prosopography of Roman Epicureans from the Second Century B.C. to the Second Century A.D., Frankfurt am Main/Bern/New York/Paris 1989, p. 51-55. H. Temporini, Die Frauen am Hofe Traians, Berlin 1978. H. Temporini-Gräfin Vitzthum, art. « Plotina », NP IX, 2000, col. 1146 Impératrice romaine, femme de l’empereur Trajan. DPhA s.v. Plotina (Pompeia –) : "Elle fut divinisée, devint diva mater d’Hadrien et fut honorée de son vivant et après son décès par de nombreuses inscriptions et monnaies (liste dans PIR2 P 679 et Temporini 4, aussi 14 M.-Th. Boatwright, « The Imperial Women of the Early Second Century a. C. », AJPh 112, 1991, p. 513-540). Son urne a peut-être été placée à côté de celle de Trajan dans la base de la colonne et elle a eu droit à un culte parallèlement à son mari à Rome d’après CIL VI 966"
231 Plous de Paphos P207 -100 → 0 Épicurien Chypre → Paphos 1 Inscription inédite, mentionnée par T. B. Mitford, dans J. Pouilloux 'éd.), Salamine de Chypre. Histoire et archéologie: états des recherches, Actes du colloque de Lyon, 13-17 mars 1978, Paris 1980, p. 281, n. 38 (SEG 30, 1627). T. B. Mitford, "Roman Cyprus", ANRW II 7.2, 1980, p. 1285-1384, p. 1352 n.° 321.
318 Plutarque d’Athènes P209 350 → 432 Platonicien Grèce → Athènes 0 IG II2 5, 13532 S. Slaveva-Griffin et P. Remes, The Routledge Handbook of Neoplatonism, 2014. I. Hadot et M. Chase, Athenian and Alexandrian Neoplatonism and the harmonization of Aristotle and Plato, 2015. L. Robert, « Épigrammes relatives à des gouverneurs », dans Id., Hellenica, t. IV : Épigrammes du Bas-Empire, Paris 1948, p. 35-114, en part. p. 55-59. É. Évrard, « Le maître de Plutarque d’Athènes et les origines du néoplatonisme athénien », AC 29, 1960. A. Frantz, « Pagan Philosophers in Christian Athens », PAPhS 119, 1975 Nom : Robert 1948, p. 102, « le nom de Ploutarchos n’est nullement, au IVe siècle, un nom très répandu » (remarque confirmée par la consultation du LGPN I-IV : aux IVe et Ve siècles, les seuls Plutarque dont on ait connaissance sont ceux de la famille de Plutarque d’Athènes, auxquels on ne peut ajouter que le Plutarque de l’épitaphe IG II2 5, 13532 [= II2 3, 2, 12473], jeune athénien qui était allé à Rome pour y faire carrière, cf. LGPN II, s.v. Πλούταρχος, nos 3-7 et 22, p. 369), les deux Plutarque mentionnés dans nos trois inscriptions doivent être liés plus ou moins directement à Plutarque d’Athènes.
232 Plutarque de Chéronée P210 45 → 125 Platonicien Grèce → Thèbes 0 Syll. 3, 844-845 (la famille de Plutarque): CID IV 150 ; CID IV 151 (le philosophe) ; IG VII 3422 (le philosophe) ; IG VII 3423 ; IG IX 1, 61 ; IG VII 3424 ; IG VII 3425 ; IG II2 3814. Elève du platonicien Ammonios d'Athènes (DPhA I, A 138).
319 Polémarchos de Tarente P215 Aucun(e) Pythagoricien Rome et Italie → Tarente 1 IG XIV, 668, col. I, 1 (defixio sur plomb) LGPN, t. III A, p. 366,. Wuilleumier, Tarente, des origines à la conquête romaine, coll. BEFAR 148, Paris 1939. Selon notice DPhA (Constantinos Macris) Fraser-Matthews proposent (sans fondement) une datation trop haute, au VIe siècle av. J.-Chr. Sur la forme du nom de Polémarchos, cf. 6 Fr. Bechtel, Die historischen Personennamen, p. 374.
233 Politus (M.) de Téménothyres P221 101 → 200 Autre Asie Mineure → Téménothyres de Lydie 1 IGR IV 628 , SEGO III 16/08/07.
234 Pontianos de Nicomédie P260 168 → 234 Autre Grèce → Athènes 0 Voir si identification possible avec IG II 3265. Dana 2016. Athenaeus et B. Louyest, Mots de poissons: le banquet des sophistes, livres 6 et 7 d'Athénée de Naucratis, 2009. D. Lenfant, Athénée et les fragments d'historiens: actes du colloque de Strasbourg (16-18 juin 2005), 2007. R. Nadeau, Les manières de table dans le monde gréco-romain, 2010. A. M. Desrousseaux (édit.), Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, Livres I et II, coll. CUF, t. I, Paris 1956, p. XVIII. DPhA s.v. Pontianus de Nicomédie : " Un des interlocuteurs (fictifs ?) du banquet décrit dans les Deipnosophistes d’Athénée (→A 482), lequel est censé avoir eu lieu dans la maison d’un riche et illustre haut fonctionnaire romain, P. Livius Larensis, et auquel Athénée lui-même (F II – D III) avait participé Il est originaire de Nicomédie, la capitale de la province de Bithynie, en Asie Mineure,Pontianus fait partie, en compagnie de son compatriote Démocrite (→D 70a) et de Philadelphius de Ptolémaïs (→P 110), des trois « philosophes » (non cyniques) présents au banquet,On découvre chez Pontianus un certain antiplatonisme à la lecture de sa longue intervention dans le livre XI, 504 b-509 e, où il critique de nombreux passages de Platon." A. M. Desrousseaux (édit.) 1956, p. XVIII, imagine que le nom ne serait qu’une transposition de celui de Nicomède II de Nicomédie (RE 4), tout comme le nom de Philadelphe de Ptolémaïs (→P 110) serait formé sur le modèle de Ptolémée Philadelphe.
235 Posidonius d’Apamée P267 -200 → 0 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 Inscription sur son buste : Richter, Portraits, t. III, p. 282, fig. 2020 , Buste de Posidonius. Naples, Musee National, Inv. 6142 (copie d’epoque augusteenne d’un original de la premiere moitie du Ier siecle av. J.-Chr.). (Photo D-DAI-ROM-62.0860) Boeri et Salles, Los Filósofos Estoicos: Ontología, Lógica, Física y Ética.: Traducción, comentario filosófico y edición anotada de los principales textos griegos y latinos, 2014. J. Riser 2014 K. Reinhardt, art. « Poseidonios von Apameia », RE XXII 1, 1953, col. 558-826. P. Steinmetz, « Poseidonios aus Apameia », dans H. Flashar (édit.), GGP, Antike 4 : Die Hellenistische Philosophie, Basel 1994, p. 670-705. G. Kidd, art. « Posidonius » 2, dans S. Hornblower et A. Spawforth (édit.), OCD, 3rd edition, Oxford 1996, p. 1231-1233. B. Inwood, art. « Poseidonios » 3, NP X, 2001, col. 211-215. K. A. Algra, art. « Posidonius », dans E. Craig (édit.), The Routledge Encyclopedia of Philosophy, London 1998, p. 555-558. J. Malitz, Die Historien des Poseidonios, München 1983, p. 5-33. T. Dorandi, « Chronology », dans K. A. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 37-43. Strabon qui connaissait bien l’œuvre de Posidonius, rapporte que Posidonius était originaire d’Apamée, une cité hellénisée de Syrie, mais qu’il devint un citoyen de Rhodes, où il travailla également en tant que philosophe (XIV 2, 13 = T2a EK). DPhA s.v. Posidonius d’Apamée : "Posidonius ne retourna jamais à Apamée, mais s’installa à Rhodes, où il fonda sa propre école philosophique et devint rapidement l’un des principaux philosophes de son temps. Il obtint la citoyenneté à Rhodes et occupa la charge politique la plus élevée (prytanis), à une époque où Rhodes était une alliée indépendante de Rome. ,Les leçons de Posidonius étaient réputées. Nous savons que certaines furent consignées par écrit par son ami ou disciple Phanias [→P 93] (D.L. VII 41 = T 43), procédé qui rappelle la publication par Arrien des Dissertations d’Épictète. Après la mort de Posidonius son école continua à exister sous la direction de son disciple Jason de Nysa (Souda, s.v. Ἴασων = T 40 EK). Un autre de ses disciples important fut Asclépiodote (→A 456), une des sources de Sénèque (→S 43) dans ses Naturales Quaestiones."
337 Potamon d'Alexandrie P272 1 → 100 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 SEG 1988 1177 Ephesos. Honorary inscriptions for Potamon ( ?),
236 Praetextatus (Vettius Agorius) P274 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1777-1779 Kahlos 2016. J. Nistler, « Vettius Agorius Praetextatus », Klio 10, 1910, p. 462-475. T. W. J. Nicolaas, Praetextatus, Nijmwegen/Utrecht 1940, 1-117. W. Enßlin, art. « Praetextatus », RE XXII 2, 1954, col. 1575-1579. M. Kahlos, Vettius Agorius Praetextatus. Senatorial Life in Between, coll. « Acta Instituti Romani Finlandiae » 26, Roma 2002, p. 28-49. DPhA s.v. Praetextatus (Vettius Agorius –) : "Sénateur romain, praefectus praetorio en 384, praefectus urbi en 367-368, il mourut alors qu’il était consul designatus pour l’année 385.,Il était l’un de ces sénateurs romains cultivés qui, à la manière de Nicomachus Flavianus (→N 49) et Mallius Theodorus (→T 64), consacraient leur otium à l’étude en privé de la philosophie et de la littérature. Les activités philosophiques de Praetextatus sont attestées par le passage de Boèce cité plus haut et par son épitaphe (CIL VI 1779) sa femme Fabia Aconia Paulina." La seule certitude dont nous disposons concernant ses activités philosophiques est qu’il s’occupait en quelque façon de la logique d’Aristote
237 Praxiphane de Mytilène P277 -334 → 268 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 4, n° 613 Lefebvre 2016. H. Gottschalk, art. « Praxiphanes », NP X, 2001, col. 279-280. il est né à Mitylène sur l’île de Lesbos, mais qu’il s’est établi à Rhodes où il a exercé une activité philosophique en tant que péripatéticien
328 Priscil(l)ianus (A. Egnatius) Aucun(e) 101 → 200 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI, 17106. Chr. Badel, "Le thème de la nobilitas dans l’épigraphie latine impériale (Ier-Ve siècle)", MEFRA, Antiquité, tome 114, n°2. 2002, p. 969-1009 (Cugusi 1985)
238 Propas (L. Petitius) de Corinthe P298 1 → 67 Autre Grèce → Olympie 0 I. Olympia 453 (A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletemata » 31, Athenes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298) A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletèmata » 31, Athènes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298 Sa mère Occia Prisca Nom : Vu la rareté en Grèce de son gentilice et de celui de sa mère, le philosophe était certainement issu d’une famille italienne récemment installée dans la colonie de Corinthe.
239 Prytanis de Carystos P310 -300 → -201 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 A. G. Woodhead (edit.), The Athenian Agora, t. XVI, 1997, n° 224, p. 321-324 (une traduction italienne figure dans L. Moretti, Iscrizioni storiche ellenistiche, testo critico, traduzione e commento a cura di L. M., Firenze 1967, n° 28, p. 60-63 , le texte grec et une traduction française se lisent dans 7 S. Le Bohec, Antigone Doson, roi de Macedoine, coll. « etudes anciennes » 9, Nancy 1993, p. 185-187 , commentaire, p. 41 et p. 187-189) Robert L. Notes d'épigraphie hellénistique, XLI-XLV.. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 59, 1935. pp. 421-437.,(Cébeillac-Gervasoni, Lamoine, et École française de Rome 2003),(Nourrisson et Colloque Le Barbare, l’Etranger: Images de l’Autre 2005) DPhA s.v. Prytanis de Carystos : " Prytanis est le fils d’Astyleidès de Carystos dans l’île d’Eubée selon un décret honorifique découvert en 1933 sur l’Agora d’Athènes et daté de septembre 226 av. J.-C. (les deux références au roi macédonien Antigone Dôsôn [† 221] ont été grattées sur la pierre, comme marque de damnatio memoriae),De son activité littéraire Plutarque (Quaest. conv. 612 d [préface]) nous apprend seulement que Prytanis s’était illustré dans le genre du « banquet », comme d’autres représentants du Péripatos, Aristote en tête et Hiéronymos de Rhodes (→H 129).,Ce philosophe faisait partie, nous dit Polybe, « des hommes en vue, issus de l’école péripatéticienne » (τῶν ἐπιφανῶν ἀνδρῶν ἐκ τοῦ Περιπάτου καὶ ταύτης τῆς αἱρέσεως). Parmi ses disciples on ne connaît que le poète Euphorion de Chalcis (→E 127) en Eubée, dont la Souda nous dit qu’il aurait eu comme maîtres en philosophie l’académicien Lacydès (→L 11) et Prytanis (E 3801 « Εὐφορίων »"