Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
292 Zosimianos (Iulius) d’Athènes Z43 135 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 11551 C. Riedweg et al., Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] 2018. Si, dans d’autres formules, le mot διάδοχος peut désigner le chef d’une école philosophique (→P 158), ce n’est pas nécessairement le cas ici : Zosimianos peut avoir été simplement un professeur de philosophie stoïcienne.
291 Zosimos d’Athènes Z41 101 → 200 Platonicien Grèce → Delphes 0 FD III 4, 94 Inconnu par ailleurs, Zosimos, fils de Charopinos Nom : peut-être était-il plus connu sous son autre nom, qui était précisé dans le décret delphique, mais seule la première syllabe, So---, est assurée.
290 Zeuxippos de Sparte Z30 50 → 120 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 97. K. Ziegler, s. v. « Plutarchos », RE XXI 1, 1951, col. 687 ; B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4891-4892, et J.-S. Balzat, « Prosopographie des prêtres et prêtresses des Dioscures dans la Sparte d’époque impériale », dans A. Rizakis et C. E. Lepenioti (éds.), Roman Peloponnese III. Studies on Political, Economic and Socio-cultural History, coll. « Meletemata » 63, Athènes 2010, p. 344-346. Contemporain de Plutarque, qui le fait intervenir dans le De amore, le De tuenda sanitate et le Non posse suaviter (passim), il appartenait à l’aristocratie lacédémonienne : son fils et son petit-fils sont souvent mentionnés dans les inscriptions de Sparte ,
336 Zénon de Kition Z20 -334 → -261 Stoïcien Grèce → Athènes 0 Décret athénien, conservé chez Diogène Laërce (fr. 32 Dorandi 1999 = Diogene Laerce 7. 10-12), daté par T. Dorandi de 262/1, qui lui octroie l'éloge et une couronne d'or, ainsi qu'un tombeau au Céramique au frais de l'Etat. Antigone de Caryste (DL 7, 12) mentionne une stèle érigée pour le remercier de la restauration d'un établissement des bains sur laquelle Zénon avait demandé qu'on rajoute, après "Zénon le philosophe" son ethnique "de Kition". L. Migeotte, Les souscriptions publiques dans les cites grecques, Geneve, 1992, n°14, p. 25-26.
289 Zénodote le Stoïcien Z13 -200 → -101 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 1006. M. N. Tod, « Sidelights on Greek Philosophers », JHS 77, 1957, p. 132-141, en partic. p. 137T; T. Dorandi, « Epigraphica philosophica », Prometheus 15, 1989, p. 38 ;M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 46-48 ; E. Perrin-Samindayar, Éducation, culture et société à Athènes. Les acteurs de la vie culturelle athénienne (229-88) : un tout petit monde, Paris, 2007, D 43. Stoïcien, disciple de Diogène de Babylonie, mentionné dans un décret en l"honneur des éphèbes athéniens, sous l’archonte Nicodème en 122/1), l. 19 et 64. Il avait enseigné aux éphèbes l’année précédente (123/2) dans le Ptolémaion et le Lycée, alors que d’autres philosophes enseignaient au Lycée et à l’Académie. Il est auteur d'une épigramme consacrée a Zenon de Kition, citée par Diogène Laërce 7, 30 et dans l’Anthologie Palatine VII 11).
322 Xénocadès de Métaponte X6 -500 → -401 Pythagoricien Rome et Italie → Tarente 1 IG XIV 668, col. I, l. 5, defixio LGPN, t. III A, p. 334
288 Philosophes en rapport avec Xénophon (Claudius) X18 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Poimanenon 0 F. W. Hasluck, JHS 24, 1904, p. 27-28; Th. Wiegang, MDAI(A) 29, 1904, p. 298.
287 Xénon de Tyndarée X14 -100 → 0 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGUR ΙΙ 823 = IG XIV 1887 fils d’Archiadas, de Tyndarée sur la côte nord de la Sicile Comme il est fréquent, le passant est interpellé et invité à se réjouir s’il est philosophe
286 Valerius (P. Avianius) d’Hadrianoi V3 Aucun(e) Stoïcien Asie Mineure → Hadrianoi 1 IK 33, 51 R. Merkelbach et J. Stauber, SEGO 08/08/17 fils de Lysimaque, actif dans la vie de sa cité (il avait mérité le titre de philopolis) Nom : . Avianius Arrianus qui lui a élevé sa statue à Hadriani (IK 33, 51) et qui porte le même gentilice que lui, le désigne comme son philos. La rareté du gentilice implique pourtant un lien de parenté.
285 Valerianus (L. Valerius) Dardanius V2 201 → 267 Stoïcien Rome et Italie → Puteoli 1 R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233 Johne 2008),R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae », CPh 64, 1969, p. 229-233, J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2310. R. Duncan-Jones, « Praefectus Mesopotamiae et Osrhoenae : A Postscript », CPh 65, 1970, p. 107-109. M. P. Speidel, « Valerius Valerianus in charge of Septimius Severus’ Mesopotamian campaign », CPh 80, 1985, p. 321-326. Préfet de Mésopotamie et d’Osrhoène La première ligne, « Moi, Dardanius, j’ai été libre de l’avarice, de la crainte et de l’anxiété qui afflige les hommes », qui célèbre non pas les vertus du trépassé, mais l’absence chez lui de passions communes, révèlerait une conception stoïcienne
278 Théophraste d’Erèse T97 -400 → -201 Péripatéticien Grèce → Athènes
Rome et Italie → Rome
1 A. Alfoldi et E. Alfoldi, Die Kontorniat Medaillons 2, Mainz 1990, p. 97, n° 84a, pl. 214, 9 , 7 P. F. Mittag, Alte Kopfe in neuen Händen, Bonn 1999, p. 116 et 123, pl. 4 Hermes de la villa Albani, Rome (Inv. 1034 P. C. Bol, [edit], Forschungen zur Villa Albani. Katalog der Bildwerke, t. I, Berlin 1989, p. 463-466, n° 152, pl. 268 et 269) Couloubaritsis 1998 Theophrastus et Amigues 2003),Richter, Portraits, t. II, p. 176-178 fig. , 2 R. von den Hoff, Philosophenporträts des Früh- und Hochhellenismus, München 1994, p. 53-57, avec une longue liste de copies). L’identification du personnage représenté sur ces copies est assurée par un hermès de la Villa Albani à Rome (Inv. 1034) qui porte l’inscription ΘΕΟΦΡΑΣΤΟΣ ΜΕΛΑΝTA EPEΣIOΣ (3 P. C. Bol, [édit], Forschungen zur Villa Albani. Katalog der Bildwerke, t. I, Berlin 1989, p. 463-466, n° 152, pl. 268 et 269. A. Alföldi et E. Alföldi, Die Kontorniat Medaillons 2, Mainz 1990, p. 97, n° 84a, pl. 214, 9 , 7 P. F. Mittag, Alte Köpfe in neuen Händen, Bonn 1999, p. 116 et 123, pl. 4. M. Flashar et R. von den Hoff, « Die Statue des sog. Philosophen Delphi im Kontext einer mehrfigurigen Stiftung », BCH 117, 1993, p. 417, fig. 16, et p. 424 disciple et collaborateur d’Aristote, auquel il succéda à la tête du Lycée type iconographique est connu par quatre répliques
277 Théon de Smyrne T90 101 → 200 Platonicien Asie Mineure → Smyrne 1 IGR IV 1449 Theon et al., Teone di Smirne: Expositio rerum mathematicarum ad legendum Platonem utilium: introduzione, traduzione, commento, 2012. A. Jones, Theon of Smyrna and Ptolemy on Celestial Modelling in Two and Three Dimensions, 2015. Argourd et al. 2000 L. Deitz, « Bibliographie du platonisme impérial antérieur à Plotin : 1926-1986 », dans ANRW II 36, 1, Berlin 1986, p. 162. J. Delattre-Biencourt, « Théon de Smyrne : modèles mécaniques en astronomie », dans G. Argoud et J.-Y. Guillaumin (édit.), Sciences exactes et sciences appliquées à Alexandrie, Actes du colloque international de Saint-Étienne (6-8 juin 1996), Saint-Étienne 1998, p. 371-395. J. Delattre-Biencourt et D. Delattre, « La théorie de la musique et de l’astronomie d’après Théon de Smyrne », dans C. Levy, B. Besnier et A. Gigandet (édit.), Ars et Ratio. Sciences, art et métiers dans la philosophie hellénistique et romaine, Actes du Colloque international organisé à Créteil, Fontenay et Paris du 16 au 18 octobre 1997, Bruxelles 2003, p. 243-258. M. A. H. Stuart Jones, A Catalogue of the Ancient Sculptures preserved in the Municipal Collections of Rome. The Sculptures of Museo Capitolino, Oxford 1912, réimpr. anastatique Roma 1969, p. 229-230, L’activité de ce philosophe se situait à Smyrne au début du IIe siècle apr. J.-C.
276 Théodoridas de Lindos T66 100 → 200 Autre Asie Mineure → Oinoanda 1 M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 63, l. 6'14 : lettre adressée par l'épicurien Diogène d'Oinoanda (DPhA, , 141) à son ami Antipatros (DPhA, Suppl. A 202a), reproduite dans l'inscription que Diogène avait fait graver et afficher dans sa cité d'origine. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 62-67 (lettre éditée p. 251-260, traduite p. 397-399, commentée p. 507-512). Diogène écrit à Antipatros, qui devait se trouver à Athènes, au sujet d'un traité sur l’infinité épicurienne des mondes qu’Antipatros avait sollicité dans une lettre antérieure. Ce traité serait le résultat des discussions récentes qu'il aurait eues sur la conception de la pluralité des mondes avec Théodoridas de Lindos, appelé hérairos, ayant récemment commencé l’étude de la philosophie et connu pat Antipatros. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription, p. 35-48, date l'inscription vers l'an 120 ap. J.-C.
273 Taurinus (M. Valerius) T5 135 → 200 Autre Grèce → Corinthe 1 Corinth VIII 3, 268 A.G. White, Where is the wise man? Graeco-Roman education as a background to the divisions in 1 Corinthians 1-4, 2018.
275 Thémistoclès (Statius?) T39 201 → 267 Stoïcien Grèce → Athènes 0 B. Puech, Orateurs et sophises grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526 : « Les Flavii de Marathon et les Statii des Cholleides », notamment p. 526. Plutarchus, M. Casevitz, et R. Flacelière, Traité 72, Sur les notions communes, contre les Stoïciens 2002. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526. Il fit l’objet d’un oracle de la Pythie garantissant sa béatitude
284 Tryphon (L. Septimius) d’Alexandrie T179 168 → 251 Autre Rome et Italie → Rome 1 IGR IV, 468. R. Merkelbach, « Eine Inschrift des Weltverbandes der dionysischen Technitai (CIG 6829) », ZPE 58, 1985, p. 136-138 Son origine égyptienne est confirmée par la formule par laquelle il abrège l’énumération de ses noms.
321 Tisandros d’Aphidna T170 -450 → -380 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2, 1929 U. Köhler [édit.], Inscriptiones atticae aetatis quae est inter Euclidis annum et Augusti tempora, II 2, Berolini 1883, n° 946, p. 361-362 , voir aussi Id. [édit.], MDAI (A) VII, 1882, p. 96-102 DPhA s.v. Tisandre d’Aphidna : "nous avons affaire à un homme riche, membre d’une famille de notables. D’ailleurs, Tisandre est le nom d’un partisan des tyrans, adversaire de Clisthène, de la fin du VIe siècle (cf. Aristote [?], Constitution d’Athènes XX 1-3 , Hérodote, Hist. V 66-73). Hérodote souligne la distinction de sa famille : οἰκίης… δοκίμου, même si, dit-il, il en ignore l’origine (V 66). Tisandre est aussi le nom de l’archonte éponyme de 508/7 (les deux étant d’ailleurs souvent identifiés, voir contra D. J. McCargar, « Isagoras, son of Teisandros, and Isagoras, eponymous archon of 508-7 : A case of mistaken identity », Phoenix 28, 1974, p. 275-281). Un autre Tisandre fut archonte un siècle plus tard (RE 2), et le nom se rencontre aussi dans l’entourage du fils de Périclès (RE 3)."
283 Thrasymaque de Chalcédoine T128 -500 → -401 Autre Asie Mineure → Chalcédoine 1 Néoptolème de Parion, FGrHist 702 F 1 (= Ath. X 454 F). M. Dana, Culture et société dans le Pont-Euxin. Approche régionale de la vie culturelle des cités grecques, Bordeaux, 2011, p. 282-284. Thrasymaque fut contemporain des sophistes rénommés, tels Gorgias de Léontinoi, Prodicos de Céos, Protagoras d’Abdère, Hippias d’Élis et Alcidamas d’Élée. Il finit ses jours dans sa patrie, comme témoigne l'épitaphe érigée à Chalcédoine où l'historien Néoptolème de Parion l'avait lue. C'est ce dernier qui transmets le contenu de cette épigramme. Il avait une réputation d'impétuosité, Platon le présentant même, dans le premier livre de la République, qu'il lui consacre, comme le plus radical et le plus agressif des sophistes.
282 Thrasyllos (M. Annius) des Cholléides T127a 20 → 100 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 1990 C. P. Jones, « The teacher of Plutarch », HSCP 71, 1966, p. 207-213. Bernadette Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4886-4889 (stemma p. 4888). S. G. Byrne, Roman citizens of Athens, coll. « Studia Hellenistica » 40, Leuven 2003, s.v. Annius 9, p. 55. G. C. R. Schmalz, Augustan and Julio-Claudian Athens : a new epigraphy and prosopography, coll. « Mnemosyne – Supplements » 302, Leiden 2009, nos 65, p. 54, et 224, p. 175-176. E. Kapetanopoulos et G. E. Malouchou, Horos 17-21, 2004-2009, [2010], n° 5, p. 185-190 et fig. 8, p. 195), signalée dans Bull. épigr. 2011, nos 172 et 263, l’autre à Éleusis (IG II2 3558). K. Clinton, Eleusis. The Inscriptions on Stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and Public Documents of the Deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005-2008, n° 377, p. 335 et pl. 170) Fils de (M. Annius) Ammônios. Il intervient dans les Propos de table, VIII 3, 5 (Mor. 722 c-d), pour donner son explication du fait que les voix s’entendent plus clairement la nuit que le jour.,son père Ammônios stratège des hoplites
281 Thrason Léon de Stratonicée T121 101 → 200 Autre Asie Mineure → Stratonicée 1 I. Stratonikea (IK 22), 1028 J. Strubbe, Young Magistrates in the Greek East, 2005. Son cadet Léon Thrason, fils d’Hiéroclès,il avait été introduit dès que possible dans la vie civique par son évergète de père, qui l’avait associé à ses fonctions de grand-prêtre du culte impérial et de prêtre de Zeus de Panamara Voir son frère Léon dans le DPhA (L37)
280 Théoxénos de Patras T110 201 → 300 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 10046a (GVI 393) R. Hoff, Philosophenporträts des Früh- und Hochhellenismus, 2015. A. D. Rizakis, Achaïe I. Sources textuelles et histoire régionale, coll. « Mélétèmata » 20, Athènes 1995, p. 390, n° 750). Fils d’Achille, de Patras
274 Téléclès de Phocée T11 -230 → -166 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 12764 = T 4 Mette H. J. Mette, Lustrum 27, 1985, p. 52. W. Görler, « Euandros, Hegesinos », GGP, Antike 4, 2, 1994, p. 834-836 . M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 104-106. DPhA s.v. Téléclès de Phocée : " Téléclès naquit à Phocée. ,disciple et successeur, avec Évandros de Phocée (→E 65), de Lacydès (→L 11) comme scholarque de l’Académie"
279 Théotimos (Popillius) T108 50 → 150 Épicurien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1099 H. Oliver, Greek Constitutions of Early Roman Emperors, Philadelphia 1989, p. 174-180, n° 73. S. Follet, « Lettres d’Hadrien aux Épicuriens d’Athènes », REG 107, 1994, p. 158-171. T. Dorandi, « Plotina, Adriano e gli Epicurei di Atene », dans « Epikureismus in der späten Republik und der Kaiserzeit », coll. « Philosophie der Antike » 11, Stuttgart 2000, p. 137-148. D’Athènes
272 [---]teis de Macédoine T1 -200 → -101 Autre Grèce → Haliarte 1 IG VII, 2849; SEG XLIV, 409b. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 171-174. ---]teis, fils de Xénocratès, originaire d’une cité de Macédoine dont le nom n'est pas indiqué. Il avait donné plusieurs conférences dans cette cité et il enseignait aux éphèbes dans le gymnase.
335 Socrate S98 -469 → -399 Socratique Proche Orient Ancien → Villa de Soueidie, pres de Baalbek 1 Richter, Portraits, I, fig. 574. J. Aliquot, "Au pays des Bétyles : l’excursion du philosophe Damascius à Émèse et à Héliopolis du Liban", dans Cahiers du Centre Gustave Glotz, 21, 2010. p. 305-328. Cf. notice DPhA Voir aussi les mosaïque d'Apanée (Richter, Portraits, I, fig. 569) et de Cologne (fig. 572. )
264 Sextus Empiricus S75 101 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Mytilène 0 W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, Londres, 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylene). Sextus, Annas, et Barnes, Outlines of scepticism, 2000. L. Floridi, Sextus Empiricus: the transmission and recovery of pyrrhonism, 2002. R. La Sala, Die Züge des Skeptikers: der dialektische Charakter von Sextus Empiricus' Werk, 2005. D.E. Machuca, New essays on ancient Pyrrhonism, 2011. E. Richtsteig, « Bericht über die Literatur zu Sextos Empirikos aus den Jahren 1926-30 », JAW 238, 1933, p. 54-64. L. Ferraria et G. Santese, « Bibliografia sullo Scetticismo Antico (1880-1978) », dans 70 G. Giannantoni (édit.), Lo Scetticismo Antico. Atti del Convegno organizzato dal Centro di Studio del Pensiero Antico del C.N.R. (Roma 5-8 Novembre 1980), coll. « Elenchos » 6, en 2 vol., Napoli 1981, vol. II, p. 753-850 , 71 P. Misuri, « Bibliografia sullo scetticismo antico (1979-1988) », Elenchos 11, 1990, p. 257-334. W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, London 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylène).
263 Sextus (Q. Aufidenus) de Sparte S72 168 → 234 Autre Grèce → Sparte 0 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 Rizakis et al. 2001, Cartledge et Spawforth 2002. P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263. DPhA s.v. Sextus de Sparte (Q. Aufidenus –) : "Q. Aufidenus Sextus a financé la statue que la cité de Sparte avait votée à son neveu, le philosophe Q. Aufidenus Quintus Nom : Le cognomen de ce dernier rend inutile l’hypothèse de P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263, selon laquelle le nom de l’oncle, Sextus, serait un hommage au philosophe contemporain Sextus de Chéronée (→S 70)"
262 Sextus de Chéronée S70 101 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 357-360, n° 180 (Dana 2011),(Chausson 2007),Chr. Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Oxford 2000, p. 477-483 DPhA s.v. : "Sextus était né vers 85 et qu’il avait au moins une fille qu’il avait mariée à un aristocrate thessalien. Mais il eut certainement une famille assez nombreuse puisque ce sont ses qualités de paterfamilias qui viennent presque en tête dans le portrait que dresse de lui Marc Aurèle (1). ,L’indication d’Apulée (2) qui donne à son héros une mère thessalienne descendant de Plutarque et du philosophe Sextus, son neveu, est confirmée par la revendication généalogique analogue, au IIIe siècle, du sophiste Nicagoras, « descendant de Plutarque et de Sextus » (5). Les découvertes archéologiques récentes ont d’ailleurs démontré qu’il fallait prendre très au sérieux les indications prosopographiques données par Apulée, qui se plaît, sous le couvert de la fiction, à se référer à des personnages réels,Un peu plus tard dans les années 160, Sextus semble, sinon s’être retiré en Achaïe, du moins y avoir séjourné. C’est probablement en Grèce, en effet, que se place la mort d’Elpinice, fille d’Hérode Atticus, à l’occasion de laquelle Sextus invita le sophiste à la retenue dans l’expression de son deuil" Nom : DPhA s.v. Sextus de Chéronée : "Le prénom sous lequel il est connu était peut-être associé au gentilice Claudius, c’est ce que pourrait faire supposer la présence, parmi les descendants de Plutarque, de Sexti Claudii (→A 512) : néanmoins, si la formule ἀπὸ Πλουτάρχου n’implique pas absolument une descendance directe, leur silence à propos du philosophe Sextus fait davantage difficulté"
261 Severus (Cn. Claudius) S63 135 → 200 Péripatéticien Asie Mineure → Ephèse 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 284-285), qui accompagnait la dedicace d’une statue a un Severus identifie au fils de l’Arabianus, pour la premiere fois, par 2 E. Groag, « Cn. Claudius Severus und der Sophist Hadrian », WS 24, 1902, p. 261-264. V. Nutton [édit.], Galen, On prognosis, coll. CMG V 8, 1, Berlin 1979, p. 82, 6 [texte], avec le commentaire p. 166-167. Dans la catégorie des sophoi, déjà dans le corpus de B. Puech
260 Sergius Paul(l)us (L.) S58 101 → 200 Péripatéticien Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1803. présenté comme un des membres les plus éminents de la haute société romaine aux côtés de l’ex-consul Flavius Boéthus (→B 49). C’est d’ailleurs ce dernier qui présenta Galien à Sergius Paulus dans la maison du philosophe péripatéticien Eudème (→E 92).