Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
302 Harpocration d’Argos H9 168 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 0 Peut-être identique au philosophe mentionné dans IG II2 10826 (Harpocration d'Athènes, H7) D. Rankin, Athenagoras: philosopher and theologian 2016, Timaeus (auteur) ; J. Barnes & M. Bonelli (éds), Lexique platonicien, 2007, Montanari, Matthaios, et Rengakos, Brill's companion to ancient Greek scholarship, 2015 H. von Arnim, art. « Harpokration » 2, RE VII 2, 1912, col. 2411 , Westerink 3, p. 12-13 J.M. Dillon, The middle platonists: a study of platonism, 80 B.C. to A.D. 220, p. 258-262 L. Deitz, « Bibliographie du platonisme impérial antérieur à Plotin : 1926-1986 », dans ANRW II 36, 1, 1987, p. 151. Elève d’Atticus, auteur des commentaires sur Platon.
133 Hégésinos de Pergame H21 -250 → -170 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 886 D. Knoepfler, « Épigraphie et histoire des cités grecques », L’annuaire du Collège de France [En ligne], 113 | 2014. H. von Arnim, art. « Hegesinos » RE VII 2, 1912, col. 2610 , W. Görler, GGP, Antike 4, p. 835 sq. H. J. Mette, « Weitere Akademiker heute. Von Lakydes bis zu Kleitomachos », Lustrum 27, 1985, p. 52. C. Habicht, Hellenistic Athens and her philosophers, Princeton 1988, p. 13 = Athen in hellenistischer Zeit, München 1994, p. 241. Eric Perrin-Saminadayar, 2008, Éducation, culture et société à Athènes: les acteurs de la vie culturelle athénienne, 229-88 : un tout petit monde Scholarque académicien à la suite d’Évandre (E 65) et de Téléclès
143 Hermoclès d’Alexandrie H86a -100 → 0 Platonicien Rome et Italie → Neapolis 1 I. Napoli II 119 Voir l’article de M. Haake Fils d’Euphèmos, d’Alexandrie. Rien n’est connu de sa vie, mais il est probable qu’il enseignait la philosophie à Naples. inscription funéraire à Naples connue uniquement grâce à un manuscrit inédit d’un savant napolitain moderne ,l’épitaphe d’Hermoclès fournit actuellement l’unique attestation de l’adjectif ‘académicien’ dans les sources épigraphiques (Ἑρμοκλῆς Εὐφήμου | Ἀλεξανδρεὺς | φιλόσοφος ἀκαδημεικός).
146 Hestiaios de Milet H110 -300 → -201 Platonicien Asie Mineure → Milet 1 W. Peek, GVI 2018. W. Peek, GVI 2018 ; G. Petzl, “Furchterregende Götter? Eine Notiz Zu Diogenes Von Oinoanda NF 126.” ZPE, 153, 2005, p. 103–107. Fils de Ménandros. DPhA s.v. Hestiaios de Milet : "Son épigramme dénote un ton polémique, assez peu habituel dans les épitaphes, qui est une attaque contre les épicuriens : « Ce n’est pas selon de vaines doctrines qu’il a mené sa vie, celui qu’a accueilli ce tombeau ancestral, mais selon celles qui procèdent de la sagesse, les doctrines hautement inspirées reçues de Socrate et de Platon, et non l’hédonisme impie des épicuriens »."
149 Hippias de Ptolémaïs H146 301 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, Le Caire 1923, n° 1984 B. Puech, art. « Bèsas de Panopolis », B 29, DPhA II, p. 106-107. DPhA s.v. Hippias de Ptolémaïs : "Une datation précise est impossible, mais c’est surtout au IVe siècle que le pèlerinage de Thèbes semble avoir été de tradition dans les milieux platoniciens (voir B. Puech, art. « Bèsas de Panopolis », B 29, DPhA II, p. 106-107)."
153 Iollas de Sardes I17 -100 → 0 Platonicien Asie Mineure → Sardes 1 I. Sardis 27 W. H. Buckler, D.M. Robinson. “Greek Inscriptions from Sardes II Honorific Inscriptions.” American Journal of Archaeology, vol. 17, no. 1, 1913, pp. 29–52. A. Heller, Anne-Valérie Pont 2012, Patrie d'origine et patries électives: les citoyennetés multiples dans le monde grec d'époque romaine : actes du colloque international de Tours, 6-7 novembre 2009. P. Baker, G. Thériault. “Les Lyciens, Xanthos et Rome dans la première moitié du Iers, Revue Des Études Grecques, vol. 118, no. 2, 2005, pp. 329–366. C. Habicht, « Der Akademiker Iollas von Sardis », ZPE 74, 1988, p. 215-218. T. Dorandi (édit.), Filodemo : Platone e l’Academia, p. 80 n. 296. DPhA s.v. Iollas de sardes : "disciple d’un philosophe inconnu (Antiochos d’Ascalon [→A 200] ?), mentionné dans l’Academicorum historia de Philodème (→P 142), col. 34, 7, p. 171"
155 Isidore de Thmouis I35 101 → 300 Platonicien Grèce → Delphes 1 FD III 2, 116 reçut le droit de cité à Delphes
305 Issos I39 -400 → -301 Platonicien Grèce → Epidaure 0 IG IV 2, n° 96 DPhA s.v. Issos : "Ce nom ne semble attesté en grec que pour la ville de Cilicie, lieu de la victoire d’Alexandre sur Darius en 333a. “Isos” est cependant le nom d’un fils de Priam tué par Agamemnon (Il. XI 101). Walzer (p. 54) signale que cette forme est employée par Flavius Josèphe, Antiquités juives X 8, 6, pour un nom d’origine juive. Il apparaît également dans une inscription de l’Asclépieion d’Épidaure (première moitié du IIIe s. av. J.-C.) comme le nom du père de deux proxènes d’origine crétoise (IG IV 2, n° 96). Comme l’Eroticos est un dialogue composé sans doute alors qu’Aristote était encore membre de l’Académie, Walzer en conclut que Is(s)os était un membre de l’Académie tardive d’origine crétoise."
160 Laetus (Ofellius) L13 1 → 100 Platonicien Grèce → Athènes
Asie Mineure → Ephèse
1 IG II2 3816 (Athenes); I. Ephesos 3901 (voir J. Nolle, ZPE 41, 1981, p. 197-206) Bull. Épigr. 1981, 481,J. Nollé, ZPE 41, 1981, p. 197-206. J. Nollé “Ofellius Laetus, Platonischer Philosoph.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 41, 1981, pp. 197–206. P. T. Keyser, Georgia L. Irby-Massie 2008, Encyclopedia of Ancient Natural Scientists: The Greek Tradition and its Many Heirs. DPhA s.v. Laetus (Ofellius –) : "ce personnage est très probablement identique à l’auteur Laitos, cité à deux reprises par Plutarque dans son traité Sur les causes physiques (911 F, 913 F), en des termes qui suggèrent qu’il avait pu l’entendre personnellement." Il appartenait à la famille d'Ofellii d'Ephèse. L'inscription d'Athènes est antérieure à celle d'Ephèse.
167 Lupus L76 168 → 234 Platonicien Rome et Italie → Rome 1 G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). Lupus ne paraît pas connu par ailleurs. Voir aussi son amie Arria la platonicienne (femme). Le texte, mieux établi et interprété, comprend quatre trimètres ïambiques (métrique).
170 Lysimaque L99 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 1281 A. Calderini, « Arti liberali in documenti dell’Egitto romano », dans Studi in onore di Ugo Enrico Paoli, Firenze 1956, p. 155.
172 Macedo (C. Calpurnius Collega) M4 301 → 400 Platonicien Asie Mineure → Antioche de Pisidie 1 SEG XXXVII 1302 ; B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, n° 69, p. 178-180. Samama, n° 334. N. Massar, “Les Médecins Dans La Documentation Épigraphique Grecque : Reflets Changeants D'un Métier Honorable.” L'Antiquité Classique, vol. 74, 2005, pp. 257–266. M. Dana (2007), « Traditions de fondation dans l'épigraphie de Sinope », REG 120-2, p. 511-525. A.Laniado 2002, Recherches sur les notables municipaux dans l'Empire protobyzantin. C. P. Jones, « A Family of Pisidian Antioch », Phoenix 36, 1982, p. 264-271. F. R. Trombley, Hellenic religion and christianization c. 370-29, coll. « Religions in the Graeco-Roman world » 115, 1, Second edition, Leiden 1995, t. I, p. 172-174. E. Samama, p. 432. Mort à trente ans, appartenait à une famille aisée et cultivée d’Antioche de Pisidie,premier médecin de sa cité Voir aussi E. Samama
183 Maxime d’Antioche M61 101 → 300 Platonicien Grèce → Delphes 1 FD III 1, 199, completee par G. Daux, BCH 83, 1959, p. 493-494 S. Métivier , La Cappadoce (ive-vie siècle): Une histoire provinciale de l’Empire romain d’Orient H. Bouvier, « Hommes de lettres dans les inscriptions delphiques », ZPE 58, 2005, p. 119-135 M. Atilius Maximus d’Antioche.
200 Nicagoras (Ιunius) d’Athènes N29 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 IG II2 3814 , B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, n° 180 OGIS 720 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1265 OGIS 721 , J. Baillet, Tombeaux, n° 1889 Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721. DPhA s.v. Νicagoras (Ιunius –) d’Athènes : " Petit-fils du sophiste homonyme titulaire de la chaire athénienne, qui se disait lui-même « descendant de Plutarque (→P 210) et de Sextus » [→S 70],le fils du sophiste Minucianus qui était à son acmè sous Gallien et le beau-père du sophiste Himèrios [→H 136] (Or. VII, 4 et VIII, 21) Pour un arbre généalogique de cette famille, voir J. Schamp, notice « Himérius », H 136, DPhA III 2000, p. 721 Il était dadouque (principal ministre des mystères d'Éleusis) à Éleusis lorsqu’il visita les tombeaux de la Vallée des Rois, transformant cette visite en un pélerinage sur les traces de Platon (→P 195). Il était d’ailleurs apparemment accompagné d’autres philosophes platoniciens qui, comme lui, laissèrent leur signature dans la tombe de Ramsès VI, près du tableau de la Métempsycose (→B 29 et 57 , →I 43)."
203 Nicostratos (Claudius) d’Athènes N55 135 → 167 Platonicien Grèce → Delphes 1 F. Delphes III 4, 34 (Syll. IIe 868 = Gaius T 2 Gioe) philosophe plusieurs fois cite dans le Commentaire de Simplicius (ID DPhA :S 92) sur les Categories d’Aristote (CAG VIII) Philosophie et philosophes a Chypre,entre hellénisme et l' époque romaine T. Dorandi, Platonici minores 1. Jh.v.Chr. - 2. Jh.n.Chr: Prosopographie Fragmente und Testimonien mit deutscher Übersetzung K. Praechter, « Nikostratos der Platoniker », Hermes 57, 1922, p. 481-517. Kleine Schriften, herausgegeben von H. Dörrie, coll. « Collectanea » 7, Hildesheim 1973, p. 101-137. K. von Fritz, art. « Nikostratos » 36, RE XVII 1, 1936, col. 547-551.,A. Gioè (édit.), Filosofi medioplatonici del II secolo D. C. Testimonianze e frammenti. Gaio, Albino, Lucio, Nicostrato, Tauro, Severo, Arpocrazione, coll. « Elenchos » 36, Napoli 2002, p. 155-219. DPhA s.v. Nicostratos d’Athènes (Claudius –) :"ses collègues Bacchius de Paphos [→B 2] (maître de Marc Aurèle [→M 39], cf. In semetipsum I 6), Zosime ou Sotime (→Z 41) et M. Sextius Cornelianus de Mallos (→C 188)"
213 Patricius P56 335 → 400 Platonicien Proche Orient Ancien → Villa de Soueidie, pres de Baalbek 1 ISyrie VI, 2886 L. Cracco Ruggini, « Sulla cristianizazzione della cultura pagana », Athenaeum 43, 1965, p. 8-10,B. Puech, notice « Eudoxius » E 99, DPhA III, 2000, p. 302-303 Fils d’Olympius, propriétaire d’une villa à Souaidié près de Baalbek (Héliopolis) La demeure pourrait être en fait le lieu de réunion d’une communauté de philosophes (d’autres détails dans B. Puech, s.v. « Eudoxius » (E 99), DPhA III, 2000, p. 302-303).
318 Plutarque d’Athènes P209 350 → 432 Platonicien Grèce → Athènes 0 IG II2 5, 13532 S. Slaveva-Griffin et P. Remes, The Routledge Handbook of Neoplatonism, 2014. I. Hadot et M. Chase, Athenian and Alexandrian Neoplatonism and the harmonization of Aristotle and Plato, 2015. L. Robert, « Épigrammes relatives à des gouverneurs », dans Id., Hellenica, t. IV : Épigrammes du Bas-Empire, Paris 1948, p. 35-114, en part. p. 55-59. É. Évrard, « Le maître de Plutarque d’Athènes et les origines du néoplatonisme athénien », AC 29, 1960. A. Frantz, « Pagan Philosophers in Christian Athens », PAPhS 119, 1975 Nom : Robert 1948, p. 102, « le nom de Ploutarchos n’est nullement, au IVe siècle, un nom très répandu » (remarque confirmée par la consultation du LGPN I-IV : aux IVe et Ve siècles, les seuls Plutarque dont on ait connaissance sont ceux de la famille de Plutarque d’Athènes, auxquels on ne peut ajouter que le Plutarque de l’épitaphe IG II2 5, 13532 [= II2 3, 2, 12473], jeune athénien qui était allé à Rome pour y faire carrière, cf. LGPN II, s.v. Πλούταρχος, nos 3-7 et 22, p. 369), les deux Plutarque mentionnés dans nos trois inscriptions doivent être liés plus ou moins directement à Plutarque d’Athènes.
232 Plutarque de Chéronée P210 45 → 125 Platonicien Grèce → Thèbes 0 Syll. 3, 844-845 (la famille de Plutarque): CID IV 150 ; CID IV 151 (le philosophe) ; IG VII 3422 (le philosophe) ; IG VII 3423 ; IG IX 1, 61 ; IG VII 3424 ; IG VII 3425 ; IG II2 3814. Elève du platonicien Ammonios d'Athènes (DPhA I, A 138).
247 Sabinus (C. Iulius) S2 135 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 2 IG II2 3803 ; IG II2 3740 ; IG II2 3694. Hutchinson, Greek to Latin: frameworks and contexts for intertextuality, 2013. C. P. Jones, Culture and Society in Lucian, Cambridge 1986, p. 20. J. H. Oliver, Athenian Expounders of the Sacred and Ancestral Law, Baltimore 1950, p. 160. Il peut donc parfaitement avoir connu Lucien lors des séjours de celui-ci à Athènes et être l’ami philosophe auquel l’écrivain adresse, dans les années 170, son Apologie, faisant de lui une sorte d’incarnation de la Philosophie demandant des comptes à l’auteur vraisemblablement identique à C. Iulius Sabinus de Péania, éphèbe en 142/3 (IG II2 3740), ce qui situe son activité dans la deuxième moitié du IIe siècle de notre ère Nom : désigné, par une formule onomastique abrégée, comme « Caius Iulius le platonicien »
320 Syrianus d’Alexandrie S181 368 → 437 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2, 13451 G. N. Kalliontzes, « Ἀττικὲς ἐπιγραϕὲς ἀπὸ τοὺς Ἀμπελοκήτους », Ὅρος 14-16, 2000-2003, p. 157-166. D. Fessel, BullÉpigr, no 533, REG 119, 2006, p. 751-753 G. Agosti, « Dal cielo alla terra : un epigramma epigrafico su Siriano », dans L. Cristante et I. Filip (édit.), Incontri triestini di filologia classica, VII - 2007-2008. Atti del III convegno : Il calamo della memoria. Riuso di testi e mestiere letterario nella tarda antichità. Trieste, 17-18 aprile 2008, coll. « Polymnia » 10, Trieste 2008, p. 103-115. E. R. Dodds, Proclus, Elements of Theology, Oxford 19632, p. XXIII-XXV. A. D. R. Sheppard, Studies on the 5th and 6th Essays of Proclus’ Commentary on the Republic, coll. « Hypomnemata » 61, Göttingen 1980, p. 39-42.
341 Taurus (L. Calvenus) C339 101 → 200 Platonicien Grèce → Delphes 1 Syll. 3, 868 ; FD III, 4, 91. BE1974, 297.
274 Téléclès de Phocée T11 -230 → -166 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 12764 = T 4 Mette H. J. Mette, Lustrum 27, 1985, p. 52. W. Görler, « Euandros, Hegesinos », GGP, Antike 4, 2, 1994, p. 834-836 . M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 104-106. DPhA s.v. Téléclès de Phocée : " Téléclès naquit à Phocée. ,disciple et successeur, avec Évandros de Phocée (→E 65), de Lacydès (→L 11) comme scholarque de l’Académie"
277 Théon de Smyrne T90 101 → 200 Platonicien Asie Mineure → Smyrne 1 IGR IV 1449 Theon et al., Teone di Smirne: Expositio rerum mathematicarum ad legendum Platonem utilium: introduzione, traduzione, commento, 2012. A. Jones, Theon of Smyrna and Ptolemy on Celestial Modelling in Two and Three Dimensions, 2015. Argourd et al. 2000 L. Deitz, « Bibliographie du platonisme impérial antérieur à Plotin : 1926-1986 », dans ANRW II 36, 1, Berlin 1986, p. 162. J. Delattre-Biencourt, « Théon de Smyrne : modèles mécaniques en astronomie », dans G. Argoud et J.-Y. Guillaumin (édit.), Sciences exactes et sciences appliquées à Alexandrie, Actes du colloque international de Saint-Étienne (6-8 juin 1996), Saint-Étienne 1998, p. 371-395. J. Delattre-Biencourt et D. Delattre, « La théorie de la musique et de l’astronomie d’après Théon de Smyrne », dans C. Levy, B. Besnier et A. Gigandet (édit.), Ars et Ratio. Sciences, art et métiers dans la philosophie hellénistique et romaine, Actes du Colloque international organisé à Créteil, Fontenay et Paris du 16 au 18 octobre 1997, Bruxelles 2003, p. 243-258. M. A. H. Stuart Jones, A Catalogue of the Ancient Sculptures preserved in the Municipal Collections of Rome. The Sculptures of Museo Capitolino, Oxford 1912, réimpr. anastatique Roma 1969, p. 229-230, L’activité de ce philosophe se situait à Smyrne au début du IIe siècle apr. J.-C.
282 Thrasyllos (M. Annius) des Cholléides T127a 20 → 100 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 1990 C. P. Jones, « The teacher of Plutarch », HSCP 71, 1966, p. 207-213. Bernadette Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4886-4889 (stemma p. 4888). S. G. Byrne, Roman citizens of Athens, coll. « Studia Hellenistica » 40, Leuven 2003, s.v. Annius 9, p. 55. G. C. R. Schmalz, Augustan and Julio-Claudian Athens : a new epigraphy and prosopography, coll. « Mnemosyne – Supplements » 302, Leiden 2009, nos 65, p. 54, et 224, p. 175-176. E. Kapetanopoulos et G. E. Malouchou, Horos 17-21, 2004-2009, [2010], n° 5, p. 185-190 et fig. 8, p. 195), signalée dans Bull. épigr. 2011, nos 172 et 263, l’autre à Éleusis (IG II2 3558). K. Clinton, Eleusis. The Inscriptions on Stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and Public Documents of the Deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005-2008, n° 377, p. 335 et pl. 170) Fils de (M. Annius) Ammônios. Il intervient dans les Propos de table, VIII 3, 5 (Mor. 722 c-d), pour donner son explication du fait que les voix s’entendent plus clairement la nuit que le jour.,son père Ammônios stratège des hoplites
291 Zosimos d’Athènes Z41 101 → 200 Platonicien Grèce → Delphes 0 FD III 4, 94 Inconnu par ailleurs, Zosimos, fils de Charopinos Nom : peut-être était-il plus connu sous son autre nom, qui était précisé dans le décret delphique, mais seule la première syllabe, So---, est assurée.
36 Asclépiacos de Cyzique A437 (A. de Pruse) 50 → 200 Pythagoricien Asie Mineure → Cyzique 1 I. Kyzikos (IK 18), 500 ; SEGO II, 08/01/35 ; Peek, GV, 1805. Hommage Vermaseren (1978), t. III, p. 998-1000 (cf. BE 1979, p. 368) J. Fabricius, Die hellenistischen Totenmahlreliefs..., 1999, p. 309. Fils de Télesphoros.
49 Aurélianus (Sex. Claudius) de Smyrne A510 -27 → 330 Pythagoricien Grèce → Delphes 0 FD III 1, 203 J. Barnes Method and Metaphysics: Essays in Ancient Philosophy I Beate Dignas, 2008 Practitioners of the Divine: Greek Priests and Religious Officials from Homer to Heliodorus Philosophy and Power in the Graeco-Roman World: Essays in Honour of Miriam GriffinMiriam Tamara Griffin, 2002
79 Claudius Caecus (Appius) C133 -400 → -201 Pythagoricien Rome et Italie → Rome 0 CIL I, 2, p. 192 M. Humm 2005, Appius Claudius Caecus: La République accomplie L. Ferrero, Storia del pitagorismo nel mondo romano, Torino 1955  C. Nicolet, « Appius Claudius et le double forum de Capoue », Latomus 20, 1961, p. 683-720 F. D’Ippolito, Giuristi e sapienti in Roma arcaica, Bari 1986, p. 50-61 H. Bardon, La littérature latine inconnue, Paris 1952, t. I, p. 23-25  G. Garbarino, Roma e la filosofia greca, Torino 1973, p. 224-226 P. Lejay, « Appius Claudius Caecus », RPh 44, 1920, p. 92-141
298 Damon d’Athènes D13 -467 → -435 Pythagoricien Grèce → Athènes 1 IG I2, 912 A. Leroi-Cortot, Influences croisées entre les traditions musicales perses et européennes. Les fondements d’une esthétique musicale commune, 2009 D. Laborde, Des passions de l'âme au discours de la musique, 1994 L. Brisson, Platon, Pythagore et les pythagoriciens, 2007 J. Carcopino, L’Ostracisme athénien, Paris 1909, 2e éd. 1935, p. 125-142 (reprise de REG 18, 1905, p. 415 DPhA s.v. Damon d’Athènes : "Comme musicien, Damon a suivi les leçons d’Agathoclès (→A 37), soit directement (Platon, Lach. 180 d), soit par l’intermédiaire d’un disciple de celui-ci, Lamproclès (Scholie à Platon, Alc. Maj. 118 c). Au dire de Plutarque (Péricl. 4), Aristote (fr. 401 Rose) lui attribuait comme maître l’aulète Pythoclidès de Céos [→P 337] (désigné par Platon, Protag. 316 e, comme un « grand philosophe » (μέγας σοϕιστής). Ce pythagoricien, inventeur de la musique noble (μουσικὴ σεμνή), aurait lui-même enseigné la musique à Agathoclès (Scholie à Platon déjà citée)."
311 Parm(én)iscos de Métaponte P42 -600 → -401 Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 2, n° 161 B 17 (Bonnechere 2003),LGPN3, t. I, p. 363 L’inventaire du temple d’Artémis dans cette meme île, datant de 279 av. J.-Chr., qui fait état de l’offrande de Parmiscos