Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
277 Théon de Smyrne T90 101 → 200 Platonicien Asie Mineure → Smyrne 1 IGR IV 1449 Theon et al., Teone di Smirne: Expositio rerum mathematicarum ad legendum Platonem utilium: introduzione, traduzione, commento, 2012. A. Jones, Theon of Smyrna and Ptolemy on Celestial Modelling in Two and Three Dimensions, 2015. Argourd et al. 2000 L. Deitz, « Bibliographie du platonisme impérial antérieur à Plotin : 1926-1986 », dans ANRW II 36, 1, Berlin 1986, p. 162. J. Delattre-Biencourt, « Théon de Smyrne : modèles mécaniques en astronomie », dans G. Argoud et J.-Y. Guillaumin (édit.), Sciences exactes et sciences appliquées à Alexandrie, Actes du colloque international de Saint-Étienne (6-8 juin 1996), Saint-Étienne 1998, p. 371-395. J. Delattre-Biencourt et D. Delattre, « La théorie de la musique et de l’astronomie d’après Théon de Smyrne », dans C. Levy, B. Besnier et A. Gigandet (édit.), Ars et Ratio. Sciences, art et métiers dans la philosophie hellénistique et romaine, Actes du Colloque international organisé à Créteil, Fontenay et Paris du 16 au 18 octobre 1997, Bruxelles 2003, p. 243-258. M. A. H. Stuart Jones, A Catalogue of the Ancient Sculptures preserved in the Municipal Collections of Rome. The Sculptures of Museo Capitolino, Oxford 1912, réimpr. anastatique Roma 1969, p. 229-230, L’activité de ce philosophe se situait à Smyrne au début du IIe siècle apr. J.-C.
276 Théodoridas de Lindos T66 100 → 200 Autre Asie Mineure → Oinoanda 1 M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 63, l. 6'14 : lettre adressée par l'épicurien Diogène d'Oinoanda (DPhA, , 141) à son ami Antipatros (DPhA, Suppl. A 202a), reproduite dans l'inscription que Diogène avait fait graver et afficher dans sa cité d'origine. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Naples1993, fr. 62-67 (lettre éditée p. 251-260, traduite p. 397-399, commentée p. 507-512). Diogène écrit à Antipatros, qui devait se trouver à Athènes, au sujet d'un traité sur l’infinité épicurienne des mondes qu’Antipatros avait sollicité dans une lettre antérieure. Ce traité serait le résultat des discussions récentes qu'il aurait eues sur la conception de la pluralité des mondes avec Théodoridas de Lindos, appelé hérairos, ayant récemment commencé l’étude de la philosophie et connu pat Antipatros. M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription, p. 35-48, date l'inscription vers l'an 120 ap. J.-C.
275 Thémistoclès (Statius?) T39 201 → 267 Stoïcien Grèce → Athènes 0 B. Puech, Orateurs et sophises grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526 : « Les Flavii de Marathon et les Statii des Cholleides », notamment p. 526. Plutarchus, M. Casevitz, et R. Flacelière, Traité 72, Sur les notions communes, contre les Stoïciens 2002. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 516-526. Il fit l’objet d’un oracle de la Pythie garantissant sa béatitude
274 Téléclès de Phocée T11 -230 → -166 Platonicien Grèce → Athènes 1 IG II2 12764 = T 4 Mette H. J. Mette, Lustrum 27, 1985, p. 52. W. Görler, « Euandros, Hegesinos », GGP, Antike 4, 2, 1994, p. 834-836 . M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 104-106. DPhA s.v. Téléclès de Phocée : " Téléclès naquit à Phocée. ,disciple et successeur, avec Évandros de Phocée (→E 65), de Lacydès (→L 11) comme scholarque de l’Académie"
273 Taurinus (M. Valerius) T5 135 → 200 Autre Grèce → Corinthe 1 Corinth VIII 3, 268 A.G. White, Where is the wise man? Graeco-Roman education as a background to the divisions in 1 Corinthians 1-4, 2018.
272 [---]teis de Macédoine T1 -200 → -101 Autre Grèce → Haliarte 1 IG VII, 2849; SEG XLIV, 409b. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 171-174. ---]teis, fils de Xénocratès, originaire d’une cité de Macédoine dont le nom n'est pas indiqué. Il avait donné plusieurs conférences dans cette cité et il enseignait aux éphèbes dans le gymnase.
271 Symmachos de Phlya S176 135 → 167 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2 3801 R. Sorabji, Aristotle transformed: the ancient commentators and their influence, 2016. Disciple du diadoque stoïcien Aurélius Héraclidès (→H 56a , PA 6462) du dème attique des Eupyrides de la tribu Léontis Selon J. Kirchner, dans les notes sur IG II2 3801, Symmachos de Phlya serait le père de deux éphèbes (Πτολεμαίδος | Διόδωρος Συμμάχου | Δημήτριος Συμμάχου) répertoriés dans une liste d’éphèbe (IG II2 2111-2112, col. III 45-47) que l’on date maintenant de 185/6, ce qui fournit un élément de datation approximative. Le Φ majuscule vaut pour 500 et le signe sigma inversé après le nom de Symmachos indique l’homonymie : Symmachos étant le fils d’un autre Symmachos.
269 Sospis (Claudius) S126 201 → 234 Autre Grèce → Eleusis 1 SEG XXI, 748. Eshleman 2012, Geagan et American School of Classical Studies at Athens 2011. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPhS, 64, 3, 1974, p. 85, n° 13. Membre de l’illustre famille des Claudii de Mélité, qui conserva une position dominante dans le sanctuaire d’Éleusis pendant plusieurs générations, Claudius Sospis, fils de Lysiadès, fut prêtre de l’autel au début du IIIe siècle il avait été l’élève du sophiste Chrestos de Byzance, avant de devenir un philosophe renommé. De l’épigramme qu’elle contenait il ne subsiste que d’infimes fragments, mais la formule qui la précède précise que la cité honorait le prêtre « pour son mérite et sa philosophie ».
268 Sosibios de Thessalonique (fils) S116 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 fils d’un philosophe homonyme.
267 Sosibios de Thessalonique (Père) S115 201 → 267 Autre Grèce → Thessalonique 1 IG X 2, 145 Père du philosophe homonyme.
266 Sopatros d’Apamée de Syrie S108 335 → 357 Autre Proche Orient Ancien → Apamée 0 C. Riedweg et al. 2018, Grundriss der Geschichte der Philosophie. [Abteilung 1] Band 5 2: Die Philosophie der Antike Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike [...] S. Olszaniec, Prosopographical studies on the court elite in the Roman Empire (4th century AD), 2013. C. Pepe, The genres of rhetorical speeches in Greek and Roman antiquity, 2013. J. Ch. Balty,Apamea in Syria in the Second and Third Centuries A.D., 1988. Fils de Sôpatros l’Ancien , frère d’Himérius (PLRE I :3) et oncle de Jamblique d’Apamée, est né à Apamée de Syrie, dont il sera décurion. Il organisa les Jeux Olympiques à Apamée en 361 (Libanius, Epist. 663 et 1172). Libanius lui adressa plusieurs lettres entre 359 et 364. Les lettres du Pseudo-Julien permettent de penser que Sôpatros fut, comme son père, le disciple de Jamblique de Chalcis à Apamée. DPhA s.v. Sôpatros d’Apamée : "voir s’il ne faut pas lui attribuer la mosaïque d’Apamée, DPhA III, P. 828-829, s. v. Iamblichos de Chalcis, I 3, biographie et chronologie, annexes du tome VII, notice de Marco di Branco sur Apamée"
265 Sopatros (M. Po[---]) d’Apollonia S106 Aucun(e) Pythagoricien Illyrie → Apollonia d'Illyrie 1 I. Apollonia 260 C. Patsch, Das Sandschak Berat in Albanien, Wien 1904, p. 180, P. Cabanes, Inscriptions d'Apollonia d’Illyrie, coll. « Études épigraphiques » 2, Athènes 1997. Sopatros, d’Apollonia d’Illyrie, était un makrobios,il a vécu 87 ans. Nom : C. Patschpropose avec hésitation de restituer son gentilice, abrégé dans l’inscription, en Po[r(cius)]. On ne peut pas exclure Po[p(illius)], attesté à Apollonia (I. Apollonia 248).
264 Sextus Empiricus S75 101 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Mytilène 0 W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, Londres, 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylene). Sextus, Annas, et Barnes, Outlines of scepticism, 2000. L. Floridi, Sextus Empiricus: the transmission and recovery of pyrrhonism, 2002. R. La Sala, Die Züge des Skeptikers: der dialektische Charakter von Sextus Empiricus' Werk, 2005. D.E. Machuca, New essays on ancient Pyrrhonism, 2011. E. Richtsteig, « Bericht über die Literatur zu Sextos Empirikos aus den Jahren 1926-30 », JAW 238, 1933, p. 54-64. L. Ferraria et G. Santese, « Bibliografia sullo Scetticismo Antico (1880-1978) », dans 70 G. Giannantoni (édit.), Lo Scetticismo Antico. Atti del Convegno organizzato dal Centro di Studio del Pensiero Antico del C.N.R. (Roma 5-8 Novembre 1980), coll. « Elenchos » 6, en 2 vol., Napoli 1981, vol. II, p. 753-850 , 71 P. Misuri, « Bibliografia sullo scetticismo antico (1979-1988) », Elenchos 11, 1990, p. 257-334. W. Wroth, Catalogue of the Greek Coins of Troas, Aeolis and Lesbos, London 1894, p. 201, n° 173, planche XXXIX, 12 (au recto buste de Flavia Nichomachis de Mitylène).
263 Sextus (Q. Aufidenus) de Sparte S72 168 → 234 Autre Grèce → Sparte 0 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 Rizakis et al. 2001, Cartledge et Spawforth 2002. P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263. DPhA s.v. Sextus de Sparte (Q. Aufidenus –) : "Q. Aufidenus Sextus a financé la statue que la cité de Sparte avait votée à son neveu, le philosophe Q. Aufidenus Quintus Nom : Le cognomen de ce dernier rend inutile l’hypothèse de P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta, London 1989, p. 263, selon laquelle le nom de l’oncle, Sextus, serait un hommage au philosophe contemporain Sextus de Chéronée (→S 70)"
262 Sextus de Chéronée S70 101 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 357-360, n° 180 (Dana 2011),(Chausson 2007),Chr. Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Oxford 2000, p. 477-483 DPhA s.v. : "Sextus était né vers 85 et qu’il avait au moins une fille qu’il avait mariée à un aristocrate thessalien. Mais il eut certainement une famille assez nombreuse puisque ce sont ses qualités de paterfamilias qui viennent presque en tête dans le portrait que dresse de lui Marc Aurèle (1). ,L’indication d’Apulée (2) qui donne à son héros une mère thessalienne descendant de Plutarque et du philosophe Sextus, son neveu, est confirmée par la revendication généalogique analogue, au IIIe siècle, du sophiste Nicagoras, « descendant de Plutarque et de Sextus » (5). Les découvertes archéologiques récentes ont d’ailleurs démontré qu’il fallait prendre très au sérieux les indications prosopographiques données par Apulée, qui se plaît, sous le couvert de la fiction, à se référer à des personnages réels,Un peu plus tard dans les années 160, Sextus semble, sinon s’être retiré en Achaïe, du moins y avoir séjourné. C’est probablement en Grèce, en effet, que se place la mort d’Elpinice, fille d’Hérode Atticus, à l’occasion de laquelle Sextus invita le sophiste à la retenue dans l’expression de son deuil" Nom : DPhA s.v. Sextus de Chéronée : "Le prénom sous lequel il est connu était peut-être associé au gentilice Claudius, c’est ce que pourrait faire supposer la présence, parmi les descendants de Plutarque, de Sexti Claudii (→A 512) : néanmoins, si la formule ἀπὸ Πλουτάρχου n’implique pas absolument une descendance directe, leur silence à propos du philosophe Sextus fait davantage difficulté"
261 Severus (Cn. Claudius) S63 135 → 200 Péripatéticien Asie Mineure → Ephèse 1 B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, p. 284-285), qui accompagnait la dedicace d’une statue a un Severus identifie au fils de l’Arabianus, pour la premiere fois, par 2 E. Groag, « Cn. Claudius Severus und der Sophist Hadrian », WS 24, 1902, p. 261-264. V. Nutton [édit.], Galen, On prognosis, coll. CMG V 8, 1, Berlin 1979, p. 82, 6 [texte], avec le commentaire p. 166-167. Dans la catégorie des sophoi, déjà dans le corpus de B. Puech
260 Sergius Paul(l)us (L.) S58 101 → 200 Péripatéticien Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1803. présenté comme un des membres les plus éminents de la haute société romaine aux côtés de l’ex-consul Flavius Boéthus (→B 49). C’est d’ailleurs ce dernier qui présenta Galien à Sergius Paulus dans la maison du philosophe péripatéticien Eudème (→E 92).
258 Serenus S54 -27 → 330 Péripatéticien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Memoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, p. 39, n° 154.
257 Seneca d’Alexandrie de Troade S44 50 → 150 Socratique Grèce → Athènes 1 IG II2 3795 (IK 53 T 177)
256 Secundus (P. Octavius) S35 1 → 100 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 AE 1910, 47.
255 Secundus le Taciturne S36 et S36 comp. Aucun(e) Pythagoricien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Lemnos 1 Possible : IG II2 2023, 3008 ; IG XII 8, 39. B. Puech, ,Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d'époque impériale, Paris, 2002, p. 449-450 et 475 (n° 262). Il est difficile de l'identifier à plusieurs de ses contemporains : l’archonte athénien Didius Secundus de Sphettos (entre 112/3 et 114/5 ; IG II2 2023, 3008) ; le sophiste, maître d'Hérode Atticus de l'époque d'Hadrien (cf. G. W. Bowersock, Greek Sophists in Roman Empire, Oxford, 1969, p. 118-119), enterré près d'Eleusis ; le philosophe - - Σεκ[ουνδ -], fils de Μελιτ - ou Μελιτ[εύς], du dème de Mélitè, mentionné dans une inscription d’Hèphaistia de Lemnos (IIIe s. apr. J.-C., IG XII 8, 39).
254 Secundinus de Tralles S43 101 → 200 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 I. Ephesos 4340 J. Barnes, M. Bonelli, et J. Barnes, Method and metaphysics: essays in ancient philosophy I, 2011. M. Griffin, G. Clark, et T. Rajak, Philosophy and power in the Graeco-Roman world: essays in honour of Miriam Griffin, 2002. M. Trapp, Philosophy in the Roman Empire: Ethics, Politics and Society 2017. Voir aussi son élève coellius Marcellinus dans le DPhA M25
253 Sebasmius de Rome S33 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 2153, mentionne, avec un autre philosophe du nom d’Evagrius, dans un fragment de liste de sept prêtres et philosophes de l’aristocratie J. Rüpke, Fasti sacerdotum: a prosopography of pagan, Jewish, and Christian religious officials in the city of Rome, 300 BC to AD 49, 2008. E. Rebillard et J. Rüpke, Group identity and religious individuality in late antiquity, 2015. Voir aussi Evagrius dans le DPhA ( E183)
252 Saufeius (Lucius) de Préneste S25 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897, CIL XIV 2624 Y. Benferhat, Cives Epicurei, coll. « Latomus » 292, Bruxelles 2005, p. 169-170). J.-L. Ferrary, Philhellénisme et impérialisme, p. 609. Disciple de Phaidros P107probablement à l’époque où celui-ci s’était réfugié à Rome pendant la tyrannie d’Aristion,Ami très proche de T. Pomponius Atticus (→A 505), le chevalier Lucius Saufeius est à ce titre fréquemment mentionné dans la correspondance de Cicéron DPhA s.v. Saufeius (Lucius –) de Préneste : "souvent présenté comme un épicurien intraitable (Ad Atticum I 3 [8], 1, II 8 [35], 1, IV 6 [113], 1, XV 4 [750], 2-3,L’activité philosophique de Lucius a sans doute été déterminante dans son installation à Athènes, mais une branche de la famille était installée à Délos depuis le siècle précédent (ID 1754 et 1755). Lucius était en Grèce depuis déjà de longues années lorsqu’Atticus, selon Cornelius Nepos (Att. 12), intercéda pour lui auprès d’Antoine et protégea ses intérêts lors des proscriptions des triumvirs. On ne sait à quelle occasion la statue de Lucius fut offerte par sa mère Caelia au municipe de Tusculum"
251 Saufeius (Appius) de Préneste S24 -100 → 0 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 3897 M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 164 ; A. E. Raubitschek, Hesperia 18, 1949, p. 101, n° 1 (Agora XXXI 20). Appius paraît avoir été moins lié aux milieux épicuriens que Lucius, son frère. Moins célèbre que son frère Lucius.
250 Satyros d’Athènes S22 -200 → -101 Autre Grèce → Larissa 0 A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Decrets inedits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 M. Haake, « Der Philosoph Satyros, Sohn des Philinos, aus Athen. Zu zwei neuen hellenistischen Ehrendekreten aus Larisa für einen bislang unbekannten Philosophen », Tyche 24, 2009 [2010], p. 49-57. A. Tziafalias, J. L. García-Ramón et B. Helly, « Décrets inédits de Larissa [2] », BCH 130, 2006 [2008], p. 436-437, 439-456 = SEG LVI 636 REG 124, p. 310. fils de Philinos Il fut honoré en Thessalie vers 170 av. J.-Chr. Il reçut le droit de cité et d’autres privilèges. Il fut ainsi honoré pour son comportement d’“homme de bien” pendant son séjour dans la capitale thessalienne, pour sa participation à la vie municipale et pour l’assistance qu’il apporta aux Larisséens au cours de la troisième guerre macédonienne
249 Sarapion des Chollèides/Sarapion de Hiérapolis de Syrie S15 et S13 1 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 0 SEG XXIX, 225 H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesp. Suppl. 8, 1949, p. 243-246. R. Flacelière, « Le poète stoïcien Sarapion d’Athènes, ami de Plutarque », REG 64, 1951, p. 325-327. D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 246-248. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscription d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 270-272 et 516-526. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231, et PIR2 S 185 DPhA s.v. Sarapion des Chollèides : "Ami de Plutarque, qui lui dédie « quelques-uns de ses dialogues pythiques », c’est-à-dire le De E delphico (384 E) et probablement aussi le De Pythiae oraculis, dont Sarapion est l’un des interlocuteurs. Il est également mentionné dans les Quaest. Conv. I 10.,Sarapion était vraisemblablement originaire d’Hiérapolis de Syrie : il est sans doute identique, en effet, au stoïcien Sarapion (→S 13) que Stéphane de Byzance (327-328 Meineke) mentionne parmi les citoyens illustres de cette ville (Jones 4, p. 229).,Il devint citoyen d’Athènes, où il fut inscrit dans le dème des Chollèides (SEG XXIX 225) et remporta une victoire aux Dionysies comme instructeur du chœur de sa tribu (Quaest. Conv. I 10).,Les descendants de Sarapion, parmi lesquels figure le philosophe T. Flavius Glaucos (➳G 23), partagèrent manifestement son intérêt pour la médecine : ils apparaissent fréquemment dans les inscriptions en rapport avec le culte et le sanctuaire d’Asclèpios (SEG XXIX 225 , IG II2, 3704, 3804 et 4532." Sous Hadrien, La famille avait alors reçu la citoyenneté romaine, avec les noms Q. Statius.
247 Sabinus (C. Iulius) S2 135 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 2 IG II2 3803 ; IG II2 3740 ; IG II2 3694. Hutchinson, Greek to Latin: frameworks and contexts for intertextuality, 2013. C. P. Jones, Culture and Society in Lucian, Cambridge 1986, p. 20. J. H. Oliver, Athenian Expounders of the Sacred and Ancestral Law, Baltimore 1950, p. 160. Il peut donc parfaitement avoir connu Lucien lors des séjours de celui-ci à Athènes et être l’ami philosophe auquel l’écrivain adresse, dans les années 170, son Apologie, faisant de lui une sorte d’incarnation de la Philosophie demandant des comptes à l’auteur vraisemblablement identique à C. Iulius Sabinus de Péania, éphèbe en 142/3 (IG II2 3740), ce qui situe son activité dans la deuxième moitié du IIe siècle de notre ère Nom : désigné, par une formule onomastique abrégée, comme « Caius Iulius le platonicien »
246 Rufus (Ti. Iulius) R14 68 → 134 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 89 C. Vatin, BCH 94, 1970, p. 683-686. Le décret ne précise pas sa patrie d’origine, il se place dans les dernières années du règne de Trajan.
245 Rusticus (L. Iunius) R15a Aucun(e) Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 E. Q. Visconti, Iconographie romaine, t. I, Milano 1818, p. 429-430 (avec fac-simile du dessin d’Orsini, entre les p. 428 et 429) J. C. Orelli, Inscriptionum Latinarum Selectarum Amplissima Collectio ad illustrandam Romanae Antiquitatis disciplinam accomodata…, t. I, Turici 1828, p. 261, n° 1190 (avec reproduction du dessin d’Orsini, t. II, pl. T.XIV.E, n° 5). P. Vesperini, Droiture et mélancolie sur les écrits de Marc Aurèle, 2016. Campbell 2015, Sánchez-Lafuente, s. d.) Christian Huelsen, « Die Hermeninschriften berühmter Griechen und die ikonographischen Sammlungen des 16. Jahrhunderts » (1901), dans K. Fittschen (édit.), Griechische Porträts, Darmstadt 1988, p. 117-140, notamment p. 127. G.P. Bellori, Veterum illustrium philosophorum, poetarum, rhetorum et oratorum Imagines ex vetustis nummis gemmis, hermis, marmoribus aliisque antiquis monumentis desumptae, Romae 1739, pl. 31.