Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
72 Celer (C. Artorius) C63 -27 → 330 Épicurien Afrique proconsulaire → Sicca Veneria (El Kef) 1 ILTun 1614 = AE 1937, 34 ILTun 1614 = AE 1937, 34. R.M.Q. Grant, Augustus to Constantine: The Rise and Triumph of Christianity in the Roman World, 2004. H. Temporini, Aufstieg und Niedergang der römischen Welt: Geschichte und Kultur Roms im Spiegel der neueren Forschung, 1900. DPhA s.v. Celer (C. Artorius) : "Il s'agit d'une double épitaphe affichée sur le même cippe funéraire : la première concerne un membre de la famille du philosophe, Artorius Celer Munatianus, décédé à 22 ans, la seconde est érigée pour notre personnage, C. Artorius Celer, tous les deux de la tribu Papiria, philosophe épicurien, mort à 32 ans. Un troisième membre de la famille, L. Artorius Florentinus, de la même tribu, avait son tombeau dans la même région (Lalla Dahlia, Afrique proconsulaire, CIL VIII, 27708). C. Artorius Celer, philosophus Epicureus pius phi/losophus / Epicureus
102 Diogène d’Oinoanda D141 50 → 150 Épicurien Asie Mineure → Oinoanda 0 M. F. Smith, Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro », Suppl. 1, Naples, 1993. J. Hammerstaedt, P.-M. Morel, R. Güremen (éds.), Diogenes of Oinoanda – Diogène d’Œnoanda. Epicureanism and Philosophical Debates – Épicurisme et controverses, Leuven, 2017. A. Etienne, D. O'Meara, La philosophie épicurienne sur pierre: les fragments de Diogène d'Oinoanda, Fribourd-Paris, 1996. Diogène, grand notable de sa patrie du IIe s. ap. J.-C., fut l'auteur de plusieurs traités épicuriens qu'il fit graver sur un mur, sur l'agora.
97 Dionsysios de Rhodes D183 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 M. F. Smith (edit.), Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Napoli 1993, 660 p., date l’inscription vers l’an 120 de notre ere (p. 35-48) M. F. Smith (édit.), Diogenes of Oinoanda. The Epicurean inscription. Edited with Introduction, translation, and notes, coll. « La Scuola di Epicuro » Suppl. 1, Napoli 1993, 660 p., date l’inscription vers l’an 120 de notre ère (p. 35-48) DPhA s.v. Dionsysos de Rhodes : " Cet ami de Diogène d’Oinoanda [→D 141] (fr. 122 : Διονυσίου τοῦ | ἡμετέρου) faisait partie de la communauté épicurienne de Rhodes , il était également le dédicataire d’une autre lettre – de contenu philosophique – de Diogène (fr. 68-74 Smith). Lors d’un de ses séjours à Rhodes, Diogène avait été soigné par une dame à qui il avait été recommandé par Carus et Dionysios."
333 Epicure E36 -342 → -270 Épicurien Grèce → Athènes
Chypre → Paphos
Gaule lyonnaise → Augustodunum
1 M. Blanchard-Lemée, A. Blanchard, "Epicure dans une anthologie sur mosaïque à Autun", CRAI, 1993. p. 969-984. Paphos, buste d'Epicure (première moitié ou milieu du IIIe s. av. J.-C.) : T. B. Mittford, "The Hellenistic Inscriptions of Old Paphos", BSA, 56, 1961, p. 1-41, ici n° 10 ; J.-P. Cayla, Les Inscriptions de Paphos. La cité Chypriote sou la domination lagide et à l’époque impériale, 2018, n° 240, fig. 242-243. R. Koch-Piettre, Epicure, Paris, 2017, p. II, fig. 2. Buste à Paphos; mosaïque à Autun.
110 Eucratidas de Rhodes E85 0 → 200 Épicurien Rome et Italie → Brundisium 1 IG XIV 674 = CIL IX 48 Fils de Peisidamos, de Rhodes, enterré à Brindisi.
117 Exuperantia (Concordia) E188 268 → 334 Épicurien Afrique proconsulaire → Hadrumete 1 BACTH 1955/6, p. 40-46 J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », ANRW II 36, 4, 1990, p. 2320 Son mari : M. Eustorgius Héraclamon Léonidès.
132 Hauranus (C. Stallius) H10 Aucun(e) Épicurien Rome et Italie → Neapolis 1 CIL X 2971 J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », ANRW II 36, 4, 1990, p. 2262. K.J. Rigsby, “Hauranus the Epicurean.” The Classical Journal, vol. 104, no. 1, 2008, pp. 19-22. K.J. Rigsby, Hauranus the EpicureanAuthor(s): The Classical Journal, Vol. 104, No. 1 (Oct. - Nov., 2008), p. 19-22. P. Kruschwitz 2007, Die metrischen Inschriften der römischen Republik Stuart Gillespie, Philip Hardie 2007, The Cambridge Companion to Lucretius.
346 Hédeia H14 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 SEG XVI, 300, l. 9 ; IG II2 1534, l. 41. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS 23, 1982, p. 51-57 Dédicaces.
134 Héliodore H28 101 → 134 Épicurien Grèce → Athènes 1 IG II2 l099 S. Follet, « Lettres d’Hadrien aux épicuriens d’Athènes (14.2-14.3.125) : SEG III 226 + IG II2 1097 », REG 107, 1994, p. 158-171. Renée Koch 2005, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure. Successeur de Popillios Théotimos.
139 Héraclite de Rhodiapolis H65 50 → 150 Épicurien Asie Mineure → Rhodiapolis 1 TAM II 910; E. Samama, n° 290 (cf. aussi n° 289). L. Robert, « Deux poètes grecs à l’époque impériale », dans Stèlè [Mélanges Kondoléon], Athènes 1977, p. 14 = Opera Minora VII, p. 582 P. Vesperini, La Philosophie antique, 2019 A. Bresson et al. , Scripta anatolica. Hommages à Pierre Debord, 2018. E. Samama, Les médecins dans le monde grec : sources épigraphiques sur la naissance d'un corps médical, Genève, 2003, n° 290 (cf. aussi 289) , p. 396-399. DPhA s.v. Héraclite de Rhodiapolis : "Médecin, poète et philosophe épicurien. Prêtre d’Asclépios dans sa cité natale de Rhodiapolis, ce médecin avait acquis une vaste célébrité : l’inscription de sa statue dans sa patrie précise qu’il avait été pareillement honoré à Rhodes (dont il avait été fait citoyen), à Alexandrie et à Athènes"
141 Hermarque de Mytilène H75 -400 → -201 Épicurien Rome et Italie → Herculanum 0 Richter 10, p. 204, n° 10 P. Ismard 2019, La cité des réseaux: Athènes et ses associations, VIe-Ier siècle av. J.-C. Épicure : Oeuvres majeures et annexes (annotées, illustrées): Lettre à Pythoclès, Lettre à Ménécée, Lettre à Hérodote, Maximes capitales, Testament, 2019. K. Krohn, Der Epikureer Hermarchos, Berlin 1921 , F. Longo Auricchio, Ermarco. Frammenti, Edizione, traduzione e commento, coll. « La Scuola di Epicuro » 6, Napoli 198 , 3 H. von Arnim, art. « Hermarchos » 1, RE VIII 1, 1913, col. 721-722 , 4 R. Philippson, PhW 43, 1923, col. 1-10 (c.-r. de Krohn 1). E. Bignone, L’Aristotele perduto e la formazione filosofica di Epicuro, Firenze 1936, 2e éd. 1973. I. Gallo, Ermarco e la polemica epicurea contro Ermarco, dans l’ouvrage collectif, Esistenza e destino nel pensiero greco arcaico, Napoli 1985, p. 33-50. D. Obbink, « Hermarchos, Against Empedocles », CQ 38, 1988, p. 428-435. P. A. Vander Waerdt, « Hermarchus and the Epicurean Genealogy of morals », TAPA 118, 1988, p. 87-106 . F. Longo Auricchio, Bilancio su Ermarco, dans l’ouvrage collectif, Ercolano 1738-1988 : 250 anni di ricerca archeologica, Roma 1993, p. 273-276. M. Erler, GGP, Antike 4, p. 227-234. 8. DPhA s.v. Hermarque de Mytilène : "Hermarque naquit à Mytilène, sur l’île de Lesbos, à une date non précisée (12 A. Angeli, CronErc 11, 1981, p. 91 n. 533, propose ca 325a). Il était, de toute façon, plus ou moins contemporain d’Épicure. Son père s’appelait Agémortos (D. L. X 24 = F 1 et D. L. X 14-15 = F 8). Dans sa jeunesse, Hermarque avait étudié la rhétorique. Il rencontra Épicure à Mytilène vers 310, pendant son séjour dans l’île de Lesbos, mais il n’adhéra probablement pas tout de suite à sa philosophie et il ne suivit Épicure que lorque ce dernier retourna à Athènes : c’est ce que l’on peut déduire du fait qu’Épicure lui écrivit encore pour le détourner de la rhétorique et l’inviter à se vouer définitivement à la philosophie (F 53 = Diog. Oen. F 127 Smith. Cf. 13 M. F. Smith, Diogenes of Oenoanda. The Epicurean Inscription, Napoli 1993, p. 559 sq.). Peut-être n’a-t-il rejoint Épicure à Athènes qu’après la fondation du Jardin (306)." DPhA s.v. Hermarque de Mytilène : "premier scholarque du Jardin à la suite d’Épicure , sur la graphie du nom, cf. 11 F. Longo Auricchio, dans Studi Gigante, Napoli 1994, p. 384 sq. n. 12 souvent mentionné dans les sources anciennes, avec Épicure, Métrodore (→M 152) et Polyen (→P 242), comme l’un des quatre ‘guides’ (καθηγεμόνες ou ἄνδρες) du Jardin La mort d’Hermarque représenta une ligne de partage des eaux dans l’histoire du Jardin, entre la première génération d’épicuriens, qui avaient écouté directement la parole du maître, et les suivants, y compris, peut-être, Polystrate lui-même (cf. T. Dorandi, Ricerche sulla cronologia dei filosofi ellenistici, p. 49. Sur la position d’Hermarque à l’intérieur du Jardin, cf. Longo 2, p. 27-32)."
165 Lépidus d’Amastris L47 135 → 167 Épicurien Asie Mineure → Amastris 0 CIG III 4149 = IGR III 88 M. Dana 2011, Culture et mobilité dans le Pont-Euxin: approche régionale de la vie culturelle des cités grecques. C. Marek, Stadt, Ära und Territorium in Pontus-Bithynia und Nord-Galatia, coll. « Istanbuler Forschungen » 39, Tübingen 1993, Amastris n° 12 (p. 162). U. Victor, Lukian von Samosata, Alexandros oder der Lügenprophet. Eingeleitet, herausgegeben, übersetzt und erklärt von U. V., coll. « Religions in the Graeco-Roman World » 132, Leiden 1997, p. 151. Dans une autre inscription honorant sa fille Claudia Lepida (CIG III 4150), on apprend le nom de son épouse Claudia Marcianè et celui de son gendre L. Vidius Euphrôn. Erreur dans le DPhA qui écrit Amastrée
176 Mammarion M16 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 IG II2, 1534, l. 27. Sur les hétaïres du Jardin, voir DPhA III, 2000, p. 169. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57 Hétaïre du Jardin d’Epicure. DPhA s.v. Mammarion : "voir aussi Hédeia, H 14, Erotion, E 55, et Nicidion, N 40,les noms de ces quatres hétaïres apparaissent sur des inscriptions du IVe s. aC, voir C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57, voir article Masson sur les noms des hétaïres)" Dédicace.
180 Maximus (Quinctilius) M72 68 → 134 Épicurien Asie Mineure → Alexandrie de Troade 0 CIL III 384 = ILS 1018 = I. Alex. Troas, 39 E. Groag, JÖAI 21-22, 1922-1924, Beiblatt, p. 435 sqq.,H. Halfmann, Die Senatoren aus dem Östlichen Teil des Imperium Romanum bis zum Ende des 2. Jahrhunderts n. Chr., coll. « Hypomnemata » 58, Göttingen 1979, n° 40, p. 136 , E. Guerber, « Les correctores dans la partie hellénophone de l’Empire romain du règne de Trajan à l’avènement de Dioclétien : étude prosopographique », AnatAnt 5, 1997, p. 211-248 , PIR2 Q 25. DPhA s.v. Maximus (Quinctilius –) :sénateur originaire de la colonie romaine d’Alexandrie de Troade Son fils homonyme (H. Halfmann, op. cit., n° 48 , PIR2 Q 26) fut notamment questeur et légat propréteur de la province d’Achaïe. Son cursus complet figure dans une inscription de Tusculum (CIL XIV 2609). Il est nommé à Sparte sur une statue de Trajan en 116/7 (IG V 1, 380). Deux de ses petits-fils, « les Quintilii », exerceront aussi des fonctions importantes en Achaïe (voir stemma dans PIR2 Q 25, p. 17), célèbres eux aussi pour leur richesse, leur culture et leur influence politique." DPhA s.v. Maximus (Quinctilius –) : "Selon Épictète, Maximus n’est pas un épicurien orthodoxe : il est marié et père d’un fils pour lequel il a fait en plein hiver la traversée jusqu’à Cassopée en Chalcidique, il est riche et il fait carrière au service des empereurs romains, le philosophe lui reproche donc seulement de professer une doctrine qui est en désaccord avec sa vie."
193 Mennéas M131 101 → 134 Épicurien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 1 Son nom apparait au vocatif dans le fr. 122 II, li. 4-5 Smith (Μεν-|νέα ϕίλτατε). Il est associe dans la lettre a Carus (ID DPhA :C 49) et Dionysios (ID DPhA :D 183) C. Diskin. “APPENDIX: A PARTIAL CENSUS OF KNOWN AND SUSPECTED EPICUREANS GREEK AND ROMAN 100 BC-200AD.” Bulletin of the Institute of Classical Studies. Supplement, n° 94, 2007, p. 639–643. Ami et correspondant de Diogène d’Oinoanda amis, sans doute épicuriens (Carus de Rhodes, Dionysios de Rhodes)
334 Métrodore de Lampsaque M152 -331 → -277 Épicurien Grèce → Athènes
Gaule lyonnaise → Augustodunum
0 Métrodore : un philosophe, une mosaïque, Autun, Musée Rolin, 1992 (catalogue d'exposition). A. Blanchard, « Épicure, “Sentence Vaticane” 14 : Épicure ou Métrodore ? », REG 54, 1991, p. 394-409. M. Capasso, « L’instrumentum scriptorium nel nuovo mosaico di Metrodoro », Rudiae 4, 1992, p. 39-45. M. Blanchard-Lemée, A. Blanchard, "Epicure dans une anthologie sur mosaïque à Autun", CRAI, 1993. p. 969-984 R. Koch-Piettre, Epicure, Paris, 2017, p. II, fig. 2 bis. . DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Selon, Diogène Laërce, X 22-24, il est originaire de Lampsaque, dans la Propontide et serait né en 331/0. Il serait devenu disciple d'Epicure lors du séjour de ce dernier à Lampsaque. Selon D.L. X, 23, Métrodore serait mort sept ans avant son maître (qui consacra à la mémoire de son disciple le 20e jours du mois, cf. D.L. X, 18), à l'âge de 53 ans." DPhA s.v. Métrodore de Lampsaque : "Son nom apparaît sur la célèbre mosaïque d'Autun, où il est représenté vêtu d'un manteau blanc, tenant un rouleau de papyrus fermé dans la main gauche. Le portrait est entouré d'une sentence d’Épicure : « Nous sommes nés une fois pour toutes, une deuxième naissance est impossible. Et toi qui n’es pas maître du lendemain, tu ajournes ce qui apporte la joie , mais la vie, dans le délai, se perd, et chacun de nous, dans son manque de disponibilité, meurt. » (trad. Alain Blanchard, p. 52)."
347 Nicidion N40 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 SEG XVI, 300, l. 6. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS 23, 1982, p. 51-57. Dédicace.
202 Nicomédès N51b 101 → 200 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 IGUR III 1283 , E. Samama, Les medecins dans le monde grec, Genève, 2003, p. 520-521, n° 476. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 520-521, n° 476. M. Kobayashi et A. Sartori, « I medici nelle epigrafi, le epigrafi dei medici », Acme 52, 1999, p. 249-258. N. Massar, « Les médecins dans la documentation épigraphique grecque : reflets changeants d’un métier honorable », AC 74, 2005, p. 257-266. J. Ferguson, « Epicureanism under the Roman Empire », dans ANRW II 36, 4, Berlin 1990, p. 2298. Médecin mort à 44 ans et 23 jours d’après sa stèle funéraire retrouvée à Rome. Il a donc vécu dans cette ville. Voir Samama n° 476 et 477
215 Pemptidès (T. Flavius) de Thèbes P78 35 → 100 Épicurien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 SEG, 22, 414 B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4866-4867. S. Koumanoudis, « Πεμπτίδης », dans Χαριστήριον εις Αναστάσιον Κ. Ορλάνδον [A. K. Orlandos], coll. « Βιβλιοθήκη της εν Αθήναις Αρχαιολογικής Εταιρείας » 54, t. II, Athènes 1966, p. 1-21 Sprache und Literatur (Allgemeines zur Literatur des 2. Jahrhunderts und einzelne Autoren der trajanischen und frühhadrianischen Zeit [Schluss]) Grand-prêtre municipal du culte impérial à Thèbes sous Galba Il devint probablement, sous Domitien, hiérarque des Cabires
218 Phaidros d’Athènes P107 -138 → 0 Épicurien Grèce → Athènes 0 Les inscriptions relatives a Phedre sont repertoriées dans J.S. Trail, Persons of Ancient Athens, t. XVII, Toronto 2008, p. 50-51 (n° 912450) , elles sont présentées et commentées par 5 A. E. Raubitschek, « Phaidros and his Roman pupils », Hesperia 18, 1949, p. 96-103. R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’epicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005, dans son dossier épigraphique , Haake 2, p. 159-166. T. Dorandi, « Lucrèce et les Épicuriens de Campanie », dans K. Algra, M. Koenen et P. Schrijvers [édit.], Lucretius and his Intellectual Background, Amsterdam 1997, p. 35-48. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 159-166). R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’Épicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005. Phèdre, membre d’une grande famille athénienne du dème des Bérénicides, éphèbe en 119/8, naquit vers 138. Petit-fils d’Agathoclès du dème des Bérénicides, fils de Lysiadès, sans doute l’archonte éponyme de 149/8, frère d’un certain Callithéos, et le père d’au moins deux enfants : Lysiadès et Chrysothémis.
223 Philidas de Milet P117 -33 → 0 Épicurien Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 285 J. Bergemann et K. Fittschen, Wissenschaft mit Enthusiasmus: Beiträge zu antiken Bildnissen und zur historischen Landeskunde: Klaus Fittschen gewidmet 2001, notice « Aurelius Bèlios Philippos », p. 129. R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Fils d’Héracléon, issu d’une famille aristocratique qui prétendait descendre d’Ajax, exerçait la fonction très prestigieuse de prophète de l’oracle de Didymes DPhA s.v. Philidas de Milet : "prophète de l’oracle de Didymes : Didyma II 285. C’est une preuve supplémentaire, s’il en était encore besoin, que les disciples d’Épicure ne voyaient aucune incompatibilité entre leurs convictions philosophiques et les responsabilités dans les cultes civiques Les philosophes, toutes écoles confondues, sont d’ailleurs très présents à Didymes : voir le prophète stoïcien Aelius Aelianus (→A 61) et le prophète Phanias (→P 94), probablement platonicien."
225 Philippos (Aurelius Bèlios) d’Apamée de Syrie P129 -133 → -68 Épicurien Proche Orient Ancien → Apamée 1 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamee », AAAS 23, 1973, p. 66-68. J. Balty, Le sanctuaire oraculaire de Zeus Bêlos à Apamée, 1997. Aneziri et al., Idia kai dèmosia Les cadres "privés" et "publics" de la religion grecque antique, 2013 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamée », AAAS 23, 1973, p. 66-68. M. F. Smith, « An Epicurean Priest from Apamea in Syria », ZPE 112, 1996, p. 120-130. J. Hahn, Der Philosoph und die Gesellschaft, Stuttgart 1989, qui a rassemblé, p. 123-125. Prêtre de Bèl, divinité poliade de sa patrie, et portait aussi le nom théophore Bèlios. C’est sur l’ordre du dieu, qui délivrait des oracles, qu’il s’était acquitté d’une consécration. DPhA s.v. Philippos (Aurelius Bèlios –) d’Apamée de Syrie : "L. Robert, Bull. 1976, n° 720, exprimaient leur étonnement devant l’implication de l’épicurien Philippos dans le culte de Bèl, on a constaté un certain nombre de cas d’épicuriens attestés comme prêtres civiques. Smith 2, en a relevé trois, ceux d’Héraclite de Rhodiapolis (→H 65), de Tiberius Claudius Lepidus d’Amastris (→L 47) et de Philidas de Milet (→P 117), ce dernier étant particulièrement proche de celui de Philippos par le prestige de la prêtrise et la nature oraculaire du culte. Une liste de cas analogues a été dressée par R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Il faut probablement ajouter le cas de Flavius Pemptidès (→P 78) de Thèbes, ami de Plutarque et, selon toute vraisemblance, hiérarque du sanctuaire des Cabires."
228 Philocratès de Sidon P139 -100 → 0 Épicurien Grèce → Orchomène 1 G VII 3226 , GVI 1516 , 1 W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. P. Vesperini et École française de Rome, Philosophari: usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l'Empire, 2017. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie: histoire du Levant antique, IVe siècle avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C, 2001. W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 175-176. N. Belayche et S. C. Mimouni (édit.), Entre lignes de partage et territoires de passage. Les identités religieuses dans les mondes grec et romain. Paganismes, judaïsmes, christianismes, coll. « Collection de la Revue des Études Juives », Paris/Louvain 2009, p. 121-137.
315 Philonidès de Laodicée P159 -200 → -125 Épicurien Grèce → Eleusis 1 IG II2 1236 = IEleusis 221, l. 2-21 I. Savalli-Lestrade, Les philoi royaux dans l'Asie hellénistique, 1998. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. K. Clinton, Eleusis, the inscriptions on stone. Documents of the Sanctuary of the Two Goddesses and public documents of the deme, coll. « The Archaeological Society at Athens Library » 236 et 259, Athens 2005, t. I, p. 247-248, avec le commentaire t. II, p. 269-271. A. Bielman, Retour à la liberté. Libération et sauvetage des prisonniers en Grèce ancienne. Recueil d’inscriptions honorant des sauveteurs et analyse critique, coll. « Études épigraphiques » 1, Lausanne 1994, p. 202-205, n° 56 et planche XXII.
231 Plous de Paphos P207 -100 → 0 Épicurien Chypre → Paphos 1 Inscription inédite, mentionnée par T. B. Mitford, dans J. Pouilloux 'éd.), Salamine de Chypre. Histoire et archéologie: états des recherches, Actes du colloque de Lyon, 13-17 mars 1978, Paris 1980, p. 281, n. 38 (SEG 30, 1627). T. B. Mitford, "Roman Cyprus", ANRW II 7.2, 1980, p. 1285-1384, p. 1352 n.° 321.
243 Python de Chytroi P344 -234 → -168 Épicurien Chypre → Chytroi 1 SEG XXV:1138 ,BCH 92, 1968, p. 79-80, n° 5. BCH 92 (1968) 79, 5. T. Dorandi, Philosophie et philosophes a Chypre entre l'Hellénisme et l' époque romaine, Flor. Il., 21, 2010, p. 119-131. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 207-208. J. Młynarczyk, Nea Paphos in the Hellenistic period, 1990. Fils d’Aristocratès, fut enterré dans le caveau familial de Chytroi (Chypre), comme son frère Scythinos et sa sœur Apollonia, vers le début du IIe siècle av. J.-C. Mort à 78 ans ou en l'an 78 ?
256 Secundus (P. Octavius) S35 1 → 100 Épicurien Rome et Italie → Rome 1 AE 1910, 47.
279 Théotimos (Popillius) T108 50 → 150 Épicurien Grèce → Athènes 1 IG II2, 1099 H. Oliver, Greek Constitutions of Early Roman Emperors, Philadelphia 1989, p. 174-180, n° 73. S. Follet, « Lettres d’Hadrien aux Épicuriens d’Athènes », REG 107, 1994, p. 158-171. T. Dorandi, « Plotina, Adriano e gli Epicurei di Atene », dans « Epikureismus in der späten Republik und der Kaiserzeit », coll. « Philosophie der Antike » 11, Stuttgart 2000, p. 137-148. D’Athènes
13 Alexandros (T. Aurelius), d’Aphrodisias A112 et 112 comp. 100 → 200 Péripatéticien Asie Mineure → Aphrodisias 0 A. Chaniotis, "New Inscriptions from Aphrodisias (1995-2001), AJA, 108, 2004, p. 377-415, n° 4 (p. 386-389) (SEG LIV, 1031). P.Thillet, Matérialisme et théorie de l'âme chez Alexandre d'Aphrodise, Revue de philosophie, t. CLXXI (1981), p. 5-24. R. B. Todd (édit.), Alexander of Aphrodisias on Stoic physics. A Study of the De mixtione with preliminary essays, text, translation and commentary, coll. « Philosophia Antiqua » 28, Leiden 1976, p. 254-263. G. Movia, Alessandro di Afrodisia tra naturalismo e misticismo, Padova 1970, p. 9-20. R. W. Sharples, « Alexander of Aphrodisias : Scholasticism and Innovation », ANRW II 36, 2, Berlin 1987, p. 1176-1243 (bibliographie : p. 1226-1243).
22 Apollonios, fils de Protarchos A262 -27 → 330 Péripatéticien Rome et Italie → Rome 1 Inscription de Rome : IG XIV 1088 (IGUR 361) fils de Protarchos