Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
183 Maxime d’Antioche M61 101 → 300 Platonicien Grèce → Delphes 1 FD III 1, 199, completee par G. Daux, BCH 83, 1959, p. 493-494 S. Métivier , La Cappadoce (ive-vie siècle): Une histoire provinciale de l’Empire romain d’Orient H. Bouvier, « Hommes de lettres dans les inscriptions delphiques », ZPE 58, 2005, p. 119-135 M. Atilius Maximus d’Antioche.
182 Maximus (T. Flavius) M73 -27 → 330 Autre Proche Orient Ancien → Césarée 0 ZPE 99, 1993, p. 291 Il était le patron de Varius Séleucos, curateur des bateaux à Césarée de Palestine, qui lui éleva à ce titre une statue, à une date inconnue entre 71 et 282
181 Maximus (T. Coponius) d’Hagnonte M72a 50 → 150 Stoïcien Grèce → Athènes 1 IG II2, 3571 Christoph Riedweg, Horn Christoph, Dietmar Wyrwa 2018, Grundriss der Geschichte der Philosophie. Begründet von Friedrich... / Die Philosophie der Kaiserzeit und der Spätantike: Die Philosophie der Antike / Teilband 1 PAA 12, 633035 et 633045. G. C. R. Schmalz, Augustan and Julio-Claudian Athens. A new epigraphy and prosopography, coll. « Mnemosyne Suppl. » 302, Leiden 2009, p. 91. Issu d’une famille de notables athéniens,fils d’un héraut sacré d’Éleusis Lors de son archontat, entre 96 et 102 (IG II2, 1072), Coponius n’exerce pas encore la fonction de prêtre du Dèmos et des Charites, mentionnée dans IG II2 3571
180 Maximus (Quinctilius) M72 68 → 134 Épicurien Asie Mineure → Alexandrie de Troade 0 CIL III 384 = ILS 1018 = I. Alex. Troas, 39 E. Groag, JÖAI 21-22, 1922-1924, Beiblatt, p. 435 sqq.,H. Halfmann, Die Senatoren aus dem Östlichen Teil des Imperium Romanum bis zum Ende des 2. Jahrhunderts n. Chr., coll. « Hypomnemata » 58, Göttingen 1979, n° 40, p. 136 , E. Guerber, « Les correctores dans la partie hellénophone de l’Empire romain du règne de Trajan à l’avènement de Dioclétien : étude prosopographique », AnatAnt 5, 1997, p. 211-248 , PIR2 Q 25. DPhA s.v. Maximus (Quinctilius –) :sénateur originaire de la colonie romaine d’Alexandrie de Troade Son fils homonyme (H. Halfmann, op. cit., n° 48 , PIR2 Q 26) fut notamment questeur et légat propréteur de la province d’Achaïe. Son cursus complet figure dans une inscription de Tusculum (CIL XIV 2609). Il est nommé à Sparte sur une statue de Trajan en 116/7 (IG V 1, 380). Deux de ses petits-fils, « les Quintilii », exerceront aussi des fonctions importantes en Achaïe (voir stemma dans PIR2 Q 25, p. 17), célèbres eux aussi pour leur richesse, leur culture et leur influence politique." DPhA s.v. Maximus (Quinctilius –) : "Selon Épictète, Maximus n’est pas un épicurien orthodoxe : il est marié et père d’un fils pour lequel il a fait en plein hiver la traversée jusqu’à Cassopée en Chalcidique, il est riche et il fait carrière au service des empereurs romains, le philosophe lui reproche donc seulement de professer une doctrine qui est en désaccord avec sa vie."
179 Maxime M58 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 0 J. Baillet, Tombeaux, n° 150-151 A. Calderini, « Arti liberali in documenti dell’Egitto romano », dans Studi in onore di Ugo Enrico Paoli, Firenze 1956, p. 155.
178 Maximianus de Nicomédie M48 (Matinianus) -27 → 330 Autre Asie Mineure → Nicomédie 1 H. Solin, Arctos, 36, 2002, p. 112 D. Dana, “Notices Épigraphiques Et Onomastiques III.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 198, 2016, pp. 145–161. J. Covel (J.-P. Grélois, Dr. John Covel. Voyages en Turquie 1675-1677, Paris 1998, p. 253-254 et n° 58 p. 384 , voir Bull. Épigr. 2000, 33. DPhA s.v. Matinianus de Nicomédie : " Le nom, sur la copie, se lit Mateinianos, H. Solin, Arctos, 36, 2002, p. 112, exclut toute autre solution. L’épitaphe recommandait d’avoir « des amis et non de l’argent »."
177 Marcellinus (Coelius) M25 101 → 200 Autre Asie Mineure → Ephèse 0 I. Ephesos 498 Elève du platonicien Secundinus de Tralles à Ephèse
176 Mammarion M16 -330 → -250 Épicurien Grèce → Athènes 0 IG II2, 1534, l. 27. Sur les hétaïres du Jardin, voir DPhA III, 2000, p. 169. C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57 Hétaïre du Jardin d’Epicure. DPhA s.v. Mammarion : "voir aussi Hédeia, H 14, Erotion, E 55, et Nicidion, N 40,les noms de ces quatres hétaïres apparaissent sur des inscriptions du IVe s. aC, voir C. J. Castner, « Epicurean hetairai as dedicants to helping deities ? », GRBS, 23, 1982, p. 51-57, voir article Masson sur les noms des hétaïres)" Dédicace.
175 Mènios d’Apollonia M128 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125 DPhA s.v. Mènios d’Apollonia : "Originaire d’Apollonia de Mysie, gendre du philosophe Magnus, de la même cité (→M 12), sa femme Magnilla d’Apollonia M11"
174 Magnus d’Apollonia M12 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125
173 Magnilla d’Apollonia M11 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Apollonia de Mysie 0 IGR IV 125 B. Dignas, K. Trampedach 2008, Practitioners of the Divine: Greek Priests and Religious Officials from Homer to Heliodorus femme et fille de philosophes,son père Magnus,son mari Mènios Femme
172 Macedo (C. Calpurnius Collega) M4 301 → 400 Platonicien Asie Mineure → Antioche de Pisidie 1 SEG XXXVII 1302 ; B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’epoque imperiale, Paris 2002, n° 69, p. 178-180. Samama, n° 334. N. Massar, “Les Médecins Dans La Documentation Épigraphique Grecque : Reflets Changeants D'un Métier Honorable.” L'Antiquité Classique, vol. 74, 2005, pp. 257–266. M. Dana (2007), « Traditions de fondation dans l'épigraphie de Sinope », REG 120-2, p. 511-525. A.Laniado 2002, Recherches sur les notables municipaux dans l'Empire protobyzantin. C. P. Jones, « A Family of Pisidian Antioch », Phoenix 36, 1982, p. 264-271. F. R. Trombley, Hellenic religion and christianization c. 370-29, coll. « Religions in the Graeco-Roman world » 115, 1, Second edition, Leiden 1995, t. I, p. 172-174. E. Samama, p. 432. Mort à trente ans, appartenait à une famille aisée et cultivée d’Antioche de Pisidie,premier médecin de sa cité Voir aussi E. Samama
171 Lysis d’Aixoné L103 -500 → -401 Autre Grèce → Athènes 1 IG II2 7045, li. 5 : SEG 29, 203 , 34, 109 R. S. Stroud, « The Gravestone of Socrates’ Friend, Lysis », Hesperia 53, 1984, p. 355-360. DPhA s.v. Lysis d’Aixoné : "Lysis qui est du dème d’Aixoné est le fils de Démocrate, peut-être celui qui, aux alentours de 430, fut l’amant d’Alcibiade (Plutarque, Alcibiade 3, 1) et le petit-fils d’un Lysis (205 c) qui faisait remonter sa famille aux amours de Zeus avec la fille du fondateur de leur dème (pour un stemma hypothétique, voir Debra Nails, The People of Plato, s. v. « Lysis I » et « Lysis II »)."
170 Lysimaque L99 201 → 400 Platonicien Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 1281 A. Calderini, « Arti liberali in documenti dell’Egitto romano », dans Studi in onore di Ugo Enrico Paoli, Firenze 1956, p. 155.
169 Lycon d’Alexandrie de Troade L83 -299 → -225 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefevre, p. 178, qui reprend la lecture proposee en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 SIG3 n° 491 = SEG XXXII, 1982, n° 118 , cf. SEG XLVI, 1996, n° 138 G. M. A. Richter, The Portraits of the Greeks, t. II, p. 178 et les figures 1031-1036. H. Sonnabend, Die Freundschaften der Gelehrten und die zwischenstaatliche Politik im klassischen und hellenistischen Griechenland, coll. « Altertumswissenschaftliche Texte und Studien » 30, Hildesheim 1996, p. 272-274. Ch. Habicht, Athènes hellénistique. Histoire de la cité d’Alexandre le Grand à Marc Antoine, trad. M. et D. Knoepfler, Paris 2000,F. Wehrli, Lykon und Ariston von Keos, coll. « Die Schule des Aristoteles » 6, 2e éd., Basel/Stuttgart 1968. P. Stork, W. W. Fortenbaugh, J. M. van Ophuijsen, T. Dorandi, « Lyco of Troas. The sources, text and translation », dans W. W. Fortenbaugh and St. A. White (édit.), Lyco of Troas and Hieronymus of Rhodes. Text, translation and discussion, coll. RUSCH 12, New Brunswick/London 2004, p. 1-78. T. Dorandi, chap. « Chronology », dans K. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 31-54. M. Ricl, The Inscriptions of Alexandreia Troas, coll. IGSK 53, Bonn 1997. DPhA s.v. Lycon d’Alexandrie (?) de Troade : "Successeur de Straton de Lampsaque (→S 171) à la tête du Péripatos à Athènes À partir de lui on constate une certaine décadence scientifique de l’école péripatéticienne (cf. la célèbre formule de Wilamowitz, sans doute excessive, selon laquelle, avec Lycon, commence pour deux siècles un « Totenschlaf der aristotelischen Philosophie », Wilamowitz-Moellendorff 6, p. 83).,fils d’Astyanax (Wehrli 1, fr. 2 et 14), était originaire de la Troade (Wehrli 1 fr. 1 , 2, 28). Il y a de bonnes chances pour que nous connaissions aussi sa cité d’origine : Alexandrie en Troade,SIG t. I, n° 461 [Pomtow] , cf. Lefèvre 10, p. 178, qui reprend la lecture proposée en 1929 par E. Bourguet dans FD III 1, p. 142-143 , Ricl 12, p. 250 Il demeura à la tête de l’École pendant 44 ans,Il appartient à une famille aisée, ce dont témoigne son style de vie, ses intérêts commerciaux et l’importance de ses biens,De ses maîtres, en dehors du Péripatos, nous ne connaissons qu’un nom, celui du “dialecticien” (ὁ διαλεκτικός) mal connu Panthoïdès"
168 Lupus (P. Cornelius) de Nicopolis L77 68 → 100 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 115 J. Barnes 2011, Method and Metaphysics: Essays in Ancient Philosophy I. délégué de Nicopolis à l’Amphictionie delphique, comme l’avaient été auparavant deux de ses parents (FD III, 4, 114)
167 Lupus L76 168 → 234 Platonicien Rome et Italie → Rome 1 G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). G. Cordiano et G. L. Gregori, « Iscrizioni e materiali marmorei da Roma nella collezione di Carlo Borra a Trevignano Romano », Bullettino comunale archeologico di Roma 95, 1993, p. 153-157 (Bulletin épigraphique 1997, 24). K. J. Rigsby, « A Roman Epigram for Asclepius », ZPE 134, 2001, p. 107-108 (Bulletin épigraphique 2003, 59). Lupus ne paraît pas connu par ailleurs. Voir aussi son amie Arria la platonicienne (femme). Le texte, mieux établi et interprété, comprend quatre trimètres ïambiques (métrique).
166 Liberalis (Aebutius) L54 1 → 100 Stoïcien Rome et Italie → Rome 0 CIL III, suppl. 9973 A. Vitti, « Seneca ep. 91 : Liberale e l’incendio di Lione », Paideia 52, 1997, p. 397-406). DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : "ami de Sénèque (→S 43) dans les dernières années de la vie du philosophe, il est le dédicataire du De beneficiis, où son nom apparaît à plusieurs reprises, notamment en V 1, 3, où Sénèque fait son éloge et le qualifie de « nature d’élite portée à la bienfaisance » (homini natura optimo et ad beneficia propenso), VI 1, 1 , 12, 1 , 42, 1. Établi à Rome mais originaire de Lyon, il est très affecté par l’incendie qui, en une nuit, détruit entièrement sa ville natale en août 64, très peu de temps après celui qui a ravagé Rome thèmes stoïciens exposés dans cette lettre à l’intention de Liberalis à la suite de ce gigantesque incendie" DPhA s.v. Liberalis (Aebutius –) : Voir identification avec le centurion Q. Aebutius Liberalis Déjà avancé dans la sagesse en 64 (lettre 91, 1), il peut, grâce à ses richesses et sans la moindre ostentation, mettre en pratique les maximes de la bienfaisance stoïcienne et, par ses probables fonctions de jurisconsulte, contribuer peut-être à les faire pénétrer dans le droit romain (voir l’introduction de F. Préchac à l’édition du De beneficiis, tome I, CUF, Paris 1926, 7 e éd. 1972, p. XL, XLI)."
165 Lépidus d’Amastris L47 135 → 167 Épicurien Asie Mineure → Amastris 0 CIG III 4149 = IGR III 88 M. Dana 2011, Culture et mobilité dans le Pont-Euxin: approche régionale de la vie culturelle des cités grecques. C. Marek, Stadt, Ära und Territorium in Pontus-Bithynia und Nord-Galatia, coll. « Istanbuler Forschungen » 39, Tübingen 1993, Amastris n° 12 (p. 162). U. Victor, Lukian von Samosata, Alexandros oder der Lügenprophet. Eingeleitet, herausgegeben, übersetzt und erklärt von U. V., coll. « Religions in the Graeco-Roman World » 132, Leiden 1997, p. 151. Dans une autre inscription honorant sa fille Claudia Lepida (CIG III 4150), on apprend le nom de son épouse Claudia Marcianè et celui de son gendre L. Vidius Euphrôn. Erreur dans le DPhA qui écrit Amastrée
164 Léon (P. Memmius) de Nicopolis L35 201 → 300 Autre Grèce → Iannina 0 BCH 1, 1877, p. 294 L. Moretti, Iscrizioni agonistiche greche, Roma 1953, p. 205-206. Dion Cassius LI 1 Beate Dignas, Kai Trampedach 2008, Practitioners of the Divine: Greek Priests and Religious Officials from Homer to Heliodorus DPhA s.v. Léon (p. Memmius –) de Nicopolis :"Si la lecture de Cyriaque est exacte, l’activité de ce philosophe se place dans le deuxième et le troisième quarts du IIIe siècle, car les Actia, dont la première célébration doit dater de 27a, étaient un concours pentétérique" agonothète des Actia lors de la soixante-huitième célébration de ces concours
163 Léon Thrason de Stratonicée L37 101 → 200 Autre Asie Mineure → Stratonicée 1 IK 22, 1, 1028 L. Robert, BCH 102, 1978, n. 57 p. 402 = Documents d’Asie Mineure, Athènes 1987, p. 98. DPhA s.v. Léon de Stratonicée : "Léon Thrason, fils d’Hiéroclès, appartenait à une famille d’évergètes de Stratonicée , Comme son frère Thrason Léon (→T 121), il était encore adolescent lorqu’il fut qualifié de philosophe dans le décret de Stratonicée honorant son père, sous le règne d’Antonin" Il fut grand-prêtre municipal des empereurs et prêtre de Zeus Chrysaorieus.
162 Leitè (Aurelia –) L27 268 → 300 Autre Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Paros 1 IG XII 5, 292 M. B. Fant, M. R. Lefkowitz, Women's Life in Greece and Rome: A Source Book in Translation, 2016. DPhA s.v. Leitè (Aurelia –) : "Évergète de la cité de Paros, dont elle avait notamment, en tant que gymnasiarque, fait restaurer l’un des gymnases, épouse d’un grand-prêtre municipal du culte impérial, Aurelia Leitè est honorée par sa patrie pour ses vertus familiales et son dévouement à la patrie." Femme, philosophie comme vertu de femme
161 Lampon L15 101 → 167 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Tombeaux, n° 1548 Il paraît douteux qu’il puisse être identique, comme le proposait J. Baillet, à l’homonyme connu de Galien (Topiques I 1 et III 3), qui était médecin à Péluse (RE 5).
160 Laetus (Ofellius) L13 1 → 100 Platonicien Grèce → Athènes
Asie Mineure → Ephèse
1 IG II2 3816 (Athenes); I. Ephesos 3901 (voir J. Nolle, ZPE 41, 1981, p. 197-206) Bull. Épigr. 1981, 481,J. Nollé, ZPE 41, 1981, p. 197-206. J. Nollé “Ofellius Laetus, Platonischer Philosoph.” Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, vol. 41, 1981, pp. 197–206. P. T. Keyser, Georgia L. Irby-Massie 2008, Encyclopedia of Ancient Natural Scientists: The Greek Tradition and its Many Heirs. DPhA s.v. Laetus (Ofellius –) : "ce personnage est très probablement identique à l’auteur Laitos, cité à deux reprises par Plutarque dans son traité Sur les causes physiques (911 F, 913 F), en des termes qui suggèrent qu’il avait pu l’entendre personnellement." Il appartenait à la famille d'Ofellii d'Ephèse. L'inscription d'Athènes est antérieure à celle d'Ephèse.
158 Iulianus (Julien) l’Empereur I46 331 → 363 Autre Asie Mineure → Ephèse / Iasos / Pergame 1 OGIS 520 , CIL III, Suppl. 1, 7088 ,a Ephese, I. Ephesos II (IK 12) 313 A et VII (IK 17) 3021 , a Pergame, Inschr. von Pergamon 633 : domino, a Iasos, I. Iasos I (IK 28, 1) 14 , B. PUECH] E. Soler,D'Apollonios de Tyane à l'empereur Julien, l'importance d'Antioche comme lieu de pèlerinage et centre philosophique grecs. In: Topoi. Orient-Occident. Supplément 5, 2004. Antioche de Syrie. Histoires, images et traces de la ville antique Gauthier Nancy. Les initiations mystériques de l'empereur Julien. In: Mélanges Pierre Lévêque. Tome 6 : Religion. Besançon : Université de Franche-Comté, 1992. pp. 89-104. (Annales littéraires de l'Université de Besançon, 463). P. Célérier, L’ombre de l’empereur Julien: Le destin des écrits de Julien chez les auteurs païens et chrétiens du IVe au VIe siècle, 2014. J. Arce Martínez, Estudios sobre el Emperador Fl. Cl. Juliano. Fuentes literarias, epigraficas, numismaticas, coll. « Anejos de AEA » 8, Madrid 1984, 258 p P. Athanassiadi-Fowden, Julian and Hellenism, an Intellectual Biography, Oxford 1981. J. Bouffartigue, L’Empereur Julien et la culture de son temps, « Collection des Études Augustiniennes », Série Antiquité 133, Paris 1992, 752 p. L. Cohen, « Sur l’iconographie de Julien », dans Braun et Richer 23, p. 213-227, et 55 P. Lévêque, « De nouveaux portraits de l’empereur Julien », Latomus 22, 1963, p. 74-84 (trad. allemande dans Klein 22, p. 305-317). H. von Heintze, « Nordsyrische Elfenbeinstatuetten. Zu den Bildnissen des Kaisers Julian », dans O. Feld et Urs Peschlow (édit.), Studien zur spätantiken und byzantinischen Kunst, Friedrich Wilhelm Deichmann gewidmet, Bonn 1986, t. III, p. 31-41. DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "Flavius Claudius Iulianus, né en 331 / 2, empereur romain du 3 novembre 361 au 26 juin 363 ,Désireux d’accomplir des études philosophiques, il se rendit d’abord, selon Eunape (loc. cit.), à Pergame pour y suivre l’enseignement d’Aidésios (→A 56), disciple de Jamblique, ainsi que de Chrysanthe de Sardes (→C 116) et Eusèbe de Myndos (→E 156), disciples d’Aidésios. Il finit par savoir qu’un autre disciple d’Aidésios, Maxime, enseignait à Éphèse, et que dans son enseignement entrait la théurgie, condamnée par Eusèbe. Il partit alors pour Éphèse et devint l’élève de Maxime. Chrysanthe vint lui aussi à Éphèse pour collaborer à l’éducation philosophique du prince." DPhA s.v. Iulianus (Julien) l’Empereur : "On note au contraire que Julien parle de lui-même comme d’un catéchumène de la philosophie. Il a, dit-il, la réputation de philosophe sans en avoir la qualité (Éloge d’Eusébie 13, 120 b), il n’est pas parvenu jusqu’à la philosophie (Lettre à Thémistios 12, 266 d). D’une manière encore plus significative, il affirme (Contre Héracleios 23, 235 a) qu’il n’a atteint que l’antichambre (τὰ πρόθυρα) de la philosophie : il fait sûrement allusion ici à son cursus d’études philosophiques (cf. Proclus, Commentaire sur l’Alcibiade 61, 16-17 Segonds). Julien n’a pas atteint, selon ses propres dires, le degré suprême de l’initiation philosophique. Il fut en effet obligé d’interrompre ses études lorsqu’à la fin de 354 Constance le fit placer sous surveillance avant de le convoquer à la Cour de Milan Julien reprit ses études l’année suivante à Athènes. Mais son séjour dans cette ville fut très bref : il n’a pu durer plus de cinq mois. Aucune de nos sources ne permet de dire qu’il s’inscrivit durant cette période à un cours de philosophie. Socrate (III 1, 379 C) est le seul à parler de philosophie à propos de ce séjour, en déclarant que Julien a reçu de Constance la permission d’aller à Athènes étudier la philosophie. En tout cas, Julien n’a pas fréquenté l’école de Priscos à Athènes puisqu’il déclare à ce dernier, dans la Lettre 12, p. 19, 16 Bidez, qu’il est son « disciple sans titre »."
157 Iulianus (Iulius) I44 201 → 300 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 9783 Dessau (ILS 7778) , J. Hahn, Der Philosoph und die Gesellschaft, Stuttgart 1989, p. 171. Il a trouvé la mort aux portes de Rome Il a trouvé la mort aux portes de Rome dans un conflit au cours duquel la ville avait été sinon assiégée, du moins menacée
156 Iulianus I43 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des tombeaux des rois ou Syringes, Le Caire 1923, n° 1255. J. Baillet n° 1265 et G. Fowden, « Nicagoras of Athens and the Lateran Obelisk », JHS 107, 1987, p. 51-57. Julianus faisait partie de ces intellectuels venus en nombre, au IVe siècle, faire le pèlerinage des Tombeaux des Rois, en souvenir de celui que la tradition prêtait à Platon
155 Isidore de Thmouis I35 101 → 300 Platonicien Grèce → Delphes 1 FD III 2, 116 reçut le droit de cité à Delphes
154 Isée l’Assyrien I27 68 → 134 Autre Grèce → Eleusis 1 IG II2 3632, 7 C. Jouanno, “Les Byzantins et la seconde sophistiques : étude sur Michel Psellos” Revue Des Études Grecques, vol. 122, no. 1, 2009, pp. 113–143. A. N. Sherwin-White, The Letters of Pliny. A historical and social commentary, Oxford 1966, p. 147-148 . P. Grimal, « Deux figures de la Correspondance de Pline : le philosophe Euphratès et le rhéteur Isée », Latomus 14, 1955, p. 381-383. J. Ferguson, A Prosopography to the Poems of Juvenal, coll. « Latomus » 200, Bruxelles 1987, p. 121-122 . G. Anderson, Philostratus. Biography and Belles Lettres in the Third Century A. D., London/Sydney/Dover 1986, passim (voir l’index). P. Graindor, Chronologie des archontes athéniens sous l’Empire, Gand 1922, p. 229-235 , Id., Marbres et textes antiques d’époque impériale, coll. « Université de Gand. Recueil de travaux publiés par la Faculté de Philosophie et Lettres » 50, Gand 1992, p. 69-72. J. H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesperia Suppl. 8, 1949, p. 243-258 , K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. « Transactions of the American Philosophical Society » 64, 3, Philadelphia 1974, p. 88. S. Follet, Athènes au IIème et au IIIème siècle. Études chronologiques et prosopographiques, « Collection d’études anciennes », Paris 1976, p. 262-267. DPhA s.v. Isée l’Assyrien : " originaire de Syrie du Nord, il vint à Rome à plus de soixante ans. Vers 97-100, Pline le Jeune (Ep. II 3) recommande à son ami Nepos d’aller l’entendre. Juvénal (Sat. III 74) fait allusion à son éloquence torrentielle. Philostrate, dans la biographie qu’il lui consacre (V. soph. I 20, 2 , voir aussi I 22, l), loue son talent d’improvisateur et son art de concentrer une argumentation en une brève formule. Il eut pour disciples Denys de Milet (→D 182), Lollianus d’Éphèse (Philostrate, V. soph. I 23, 2 , Souda I 620), Marc de Byzance (V. soph. I 24, 1) et l’empereur Hadrien (IG II2 3632, 5-9). Philostrate le met aussi en relation avec le rhéteur Ardys. Plusieurs épigrammes d’Éleusis permettent de suivre ses descendants, dont deux hiérophantides, sur cinq générations (IG II2 3709, 3632, 3662) , son arrière-petite-fille Eunice épousa le frère du philosophe Fl. Callaischros (→C 13)." DPhA s.v. Isée l’Assyrien : " Isée mérite une place parmi les philosophes, malgré une vie consacrée surtout aux belles-lettres, en raison de sa conversion à l’ascétisme après une jeunesse vouée aux plaisirs (Philostrate, loc. cit., d’où Souda I 620), son allusion aux “jardins de Tantale”, ses formules “j’ai cessé d’avoir les yeux malades” (πέπαυμαι ὀϕθαλμιῶν) et “tous les plaisirs ne sont qu’ombres et songes” (σκιὰ καὶ ὀνείρατα αἱ ἡδοναὶ πᾶσαι) paraissent avoir été célèbres. Sa “sagesse” est confirmée par une épigramme d’Éleusis, le qualifiant de σοϕίαις ὑπάτου (IG II2 3632, 7) et une remarque de Pline, qui le présente comme un homme d’école (scholasticus), mais ajoute : quo genere hominum nihil aut sincerius aut simplicius aut melius (Ep. II 3, 5)."
153 Iollas de Sardes I17 -100 → 0 Platonicien Asie Mineure → Sardes 1 I. Sardis 27 W. H. Buckler, D.M. Robinson. “Greek Inscriptions from Sardes II Honorific Inscriptions.” American Journal of Archaeology, vol. 17, no. 1, 1913, pp. 29–52. A. Heller, Anne-Valérie Pont 2012, Patrie d'origine et patries électives: les citoyennetés multiples dans le monde grec d'époque romaine : actes du colloque international de Tours, 6-7 novembre 2009. P. Baker, G. Thériault. “Les Lyciens, Xanthos et Rome dans la première moitié du Iers, Revue Des Études Grecques, vol. 118, no. 2, 2005, pp. 329–366. C. Habicht, « Der Akademiker Iollas von Sardis », ZPE 74, 1988, p. 215-218. T. Dorandi (édit.), Filodemo : Platone e l’Academia, p. 80 n. 296. DPhA s.v. Iollas de sardes : "disciple d’un philosophe inconnu (Antiochos d’Ascalon [→A 200] ?), mentionné dans l’Academicorum historia de Philodème (→P 142), col. 34, 7, p. 171"