Les philosophes antiques

ID Nom du philosophe DPhA Époque École φ Région(s) → Cité(s) Inscriptions φ Actions
218 Phaidros d’Athènes P107 -138 → 0 Épicurien Grèce → Athènes 0 Les inscriptions relatives a Phedre sont repertoriées dans J.S. Trail, Persons of Ancient Athens, t. XVII, Toronto 2008, p. 50-51 (n° 912450) , elles sont présentées et commentées par 5 A. E. Raubitschek, « Phaidros and his Roman pupils », Hesperia 18, 1949, p. 96-103. R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’epicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005, dans son dossier épigraphique , Haake 2, p. 159-166. T. Dorandi, « Lucrèce et les Épicuriens de Campanie », dans K. Algra, M. Koenen et P. Schrijvers [édit.], Lucretius and his Intellectual Background, Amsterdam 1997, p. 35-48. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 159-166). R. Koch, Comment peut-on être dieu ? La secte d’Épicure, coll. « L’Antiquité au présent », Paris 2005. Phèdre, membre d’une grande famille athénienne du dème des Bérénicides, éphèbe en 119/8, naquit vers 138. Petit-fils d’Agathoclès du dème des Bérénicides, fils de Lysiadès, sans doute l’archonte éponyme de 149/8, frère d’un certain Callithéos, et le père d’au moins deux enfants : Lysiadès et Chrysothémis.
219 Phanias de Milet P94 120 → 180 Autre Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 150 Il était vraisemblablement identique au prophète connu dans le même sanctuaire par une dédicace à Zeus Kataibatès : Didyma II 127
220 Philagrios d’Athènes P111 301 → 400 Autre Égypte → Thèbes, Vallée des rois 1 J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298. E. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433. J. Baillet, Inscriptions grecques et latines des Tombeaux des rois, coll. « Mémoires de l’IFAO » 42, Le Caire 1923, fasc. 2, n° 1298 (É. Samama, Les médecins dans le monde grec, Genève 2003, p. 494, n° 433 Les médecins de la même époque connus sous ce nom, comme le commentateur d’Hippocrate abondamment cité dans la littérature médicale qui, d’après la Souda (Φ 295 Adler), était établi à Thessalonique, ou comme l’ami de Grégoire de Nazianze (Anth. Pal. VIII 100), ne semblent pas s’être jamais installés à Athènes.
221 Philératidas (Iulius) de Sparte P115 135 → 200 Autre Grèce → Sparte 1 IG V 1, 116, l. 14 fils d’Hippodamos,Parmi les gérontes lacédémoniens de la liste
222 Philétos de Limyra (Lycie) P116 201 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 2 IGUR 1351 et 1352 G. H. R. Horsley, New Documents Illustrating Early Christianity 4, Macquarie 1987, p. 32-33. Mort à Rome, où son épouse Abascantis a élevé son tombeau Son épigramme funéraire exprime sa défiance envers la métaphysique, ainsi que son attachement à la sagesse traditionnelle, elle suggère qu’il avait aussi composé des arétalogies
223 Philidas de Milet P117 -33 → 0 Épicurien Asie Mineure → Didymes 1 Didyma II 285 J. Bergemann et K. Fittschen, Wissenschaft mit Enthusiasmus: Beiträge zu antiken Bildnissen und zur historischen Landeskunde: Klaus Fittschen gewidmet 2001, notice « Aurelius Bèlios Philippos », p. 129. R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Fils d’Héracléon, issu d’une famille aristocratique qui prétendait descendre d’Ajax, exerçait la fonction très prestigieuse de prophète de l’oracle de Didymes DPhA s.v. Philidas de Milet : "prophète de l’oracle de Didymes : Didyma II 285. C’est une preuve supplémentaire, s’il en était encore besoin, que les disciples d’Épicure ne voyaient aucune incompatibilité entre leurs convictions philosophiques et les responsabilités dans les cultes civiques Les philosophes, toutes écoles confondues, sont d’ailleurs très présents à Didymes : voir le prophète stoïcien Aelius Aelianus (→A 61) et le prophète Phanias (→P 94), probablement platonicien."
224 Philinos (Τ. Flavius) de Τhespies P119 68 → 100 Pythagoricien Grèce → Thespies 1 IThesp, 381 B. Puech, « Prosopographie des amis de Plutarque », dans ANRW II 33, 6, Berlin 1992, p. 4869 IThesp, 367-393. H. Müller, « Marcus Aurelius Olympiodorus ἔκγονος ἱπποδρόμου », ZPE 3, 1968, p. 197-220. C. P. Jones, « A Leading Family of Roman Thespiae », HSCP 74, 1970, p. 223-255, et Id., « Prosopographical Notes on the Second Sophistic », GRBS 21, 1980, p. 377-379. DPhA s.v. Philinos de Τhespies (Τ. Flavius –) : "il appartenait à une célèbre famille de la cité, dont 27 inscriptions permettent de suivre l’histoire au cours des trois premiers siècles de notre ère ,sa fille Flavia Eupraxis ami proche de Plutarque de Chéronée, qu’il considérait comme son bienfaiteur (Syll.3 843 B). Il intervient fréquemment dans les Moralia (Quaest. Conv. I 6, II 4, V 10, VIII 7, De soll. an. 976 B , De Pyth. or.). Plutarque souligne sa fidélité scrupuleuse à la discipline de vie pythagoricienne et son attachement un peu superstitieux à la religion traditionnelle."
225 Philippos (Aurelius Bèlios) d’Apamée de Syrie P129 -133 → -68 Épicurien Proche Orient Ancien → Apamée 1 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamee », AAAS 23, 1973, p. 66-68. J. Balty, Le sanctuaire oraculaire de Zeus Bêlos à Apamée, 1997. Aneziri et al., Idia kai dèmosia Les cadres "privés" et "publics" de la religion grecque antique, 2013 J.-P. Rey-Coquais, « Inscriptions d’Apamée », AAAS 23, 1973, p. 66-68. M. F. Smith, « An Epicurean Priest from Apamea in Syria », ZPE 112, 1996, p. 120-130. J. Hahn, Der Philosoph und die Gesellschaft, Stuttgart 1989, qui a rassemblé, p. 123-125. Prêtre de Bèl, divinité poliade de sa patrie, et portait aussi le nom théophore Bèlios. C’est sur l’ordre du dieu, qui délivrait des oracles, qu’il s’était acquitté d’une consécration. DPhA s.v. Philippos (Aurelius Bèlios –) d’Apamée de Syrie : "L. Robert, Bull. 1976, n° 720, exprimaient leur étonnement devant l’implication de l’épicurien Philippos dans le culte de Bèl, on a constaté un certain nombre de cas d’épicuriens attestés comme prêtres civiques. Smith 2, en a relevé trois, ceux d’Héraclite de Rhodiapolis (→H 65), de Tiberius Claudius Lepidus d’Amastris (→L 47) et de Philidas de Milet (→P 117), ce dernier étant particulièrement proche de celui de Philippos par le prestige de la prêtrise et la nature oraculaire du culte. Une liste de cas analogues a été dressée par R. Koch Piettre, « Des épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics », dans V. Dasen et M. Piérart (édit.), Idia kai dèmosia. Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique, coll. « Kernos, Suppl. » 15, Liège 2005, p. 266-269. Il faut probablement ajouter le cas de Flavius Pemptidès (→P 78) de Thèbes, ami de Plutarque et, selon toute vraisemblance, hiérarque du sanctuaire des Cabires."
226 Philippos (Domitius ?) de Macédoine P128 -133 → -68 Pythagoricien Rome et Italie → Suessa Aurunca 1 IG XIV, 888 Originaire de Macédoine, Philippos s’était installé en Italie, où il finit ses jours. DPhA s.v. Philippos (Domitius ? –) de Macédoine : " « L’illustre père d’Antigonos, consul d’Ausonie ». Cette dernière indication a depuis longtemps amené (PIR2 D 573) à un rapprochement avec Domitius Antigonos, tribun militaire originaire de Macédoine, remarqué et admis au Sénat par Caracalla (Dion Cassius LXXVII 8, 1-2). Sur la carrière de ce personnage, consul suffect après 230, voir en dernier lieu C. Petolescu, « Notes prosopographiques », Dacia n. s. 43-45, 1999-2001, p. 232-233. Deux fragments de dédicace(s) latine(s) de Rome confortent ce rapprochement, comme l’a souligné leur éditrice, A. Illuminati (dans S. Panciera [édit.], Iscrizioni greche e latine del Foro romano e del Palatino, coll. « Tituli » 7, Roma 1996, p. 208, n° 64) : même s’il convient d’observer la plus grande prudence quant aux restitutions possibles, on y reconnaît clairement un hommage du sénateur Antigonos à son père."
227 Philiscos de Thessalie P135 -133 → -68 Autre Grèce → Delphes 1 Une inscription de Delphes, FD III 4, n° 273, p. 294, revue par W. Peek et commentée par B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’époque impériale, Paris 2002, p. 376-377, formée de deux distiques élégiaques, évoque l’honneur accorde par les délégués des Grecs (ici les Amphictions) a Philiscos, « de haute sagesse » (τὸν μέγαν ἐν σοφίῃ) Philiscos est cite par Philostrate, V. Soph. II 11, 1, parmi les plus illustres disciples de Chrestos de Byzance, lui-meme disciple d’Herode Atticus, qui enseignait a Athenes dans les annees 170.,Le premier editeur de l’inscription, R. Flaceliere, BCH 73, 1949, n° 11, p. 473-475 A. Billault, L'univers de Philostrate, 2000. F. Solmsen, art. « Philiskos » 10, RE XIX 2, 1938, col. 2387-2388. G. W. Bowersock, Greek sophists in the Roman Empire, Oxford 1969, p. 40, 103-104. H. Bouvier, « Poètes et prosateurs de Thessalie dans les inscriptions », dans B. Helly (édit.), La Thessalie. Actes de la Table ronde 21-24 juillet 1975, « Coll. de la Maison de l’Orient méditerranéen » 6, série archéologique 5, Lyon/Paris 1979, p. 257-264. B. Helly, « La Thessalie à l’époque romaine », MemCentreJPal 2, Saint-Étienne 1980, p. 49-50. Swain, « The Reliability of Philostratus’s Lives of the Sophists », ClAnt 10, 1991, p. 158. G. Anderson, The Second Sophistic. A Cultural Phenomenon in the Roman Empire, London/New York 1993, p. 31-35. L. Petersen, art. « Philiscus », PIR2 VI, 1998, p. 142, n° 367 , 10 M. Weissenberger, art. « Philiskos » 8, NP IX, 2000, col. 815 , Puech 1, p. 4-5, 15, 25, 28, 75, 126 n. 3, 376-377.
228 Philocratès de Sidon P139 -100 → 0 Épicurien Grèce → Orchomène 1 G VII 3226 , GVI 1516 , 1 W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. P. Vesperini et École française de Rome, Philosophari: usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l'Empire, 2017. R. Koch, Comment peut-on être dieu: La secte d'Epicure, 2005. M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie: histoire du Levant antique, IVe siècle avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C, 2001. W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin 1960, n° 201. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 175-176. N. Belayche et S. C. Mimouni (édit.), Entre lignes de partage et territoires de passage. Les identités religieuses dans les mondes grec et romain. Paganismes, judaïsmes, christianismes, coll. « Collection de la Revue des Études Juives », Paris/Louvain 2009, p. 121-137.
230 Pleistarchos (Pompeius) d’Athènes P202 135 → 200 Autre Grèce → Eleusis 1 IEleusis 487 B. Dignas et K., Trampedach Practitioners of the divine: Greek priests and religious officials from Homer to Heliodorus, 2008. K. Clinton, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries, coll. TAPS 64, 3, Philadelphia 1974, p. 30-31. mariage de sa fille, Pompeia Polla, à un membre d’une famille sacerdotale d’Éleusis, T. Flavius Euthycomas DPhA s.v. Pleistarchos (Pompeius –) d’Athènes : "K. Clinton 974, p. 30-31, a attiré l’attention sur le nom de l’un des fils nés de ce mariage, Ménandros (IEleusis 488) : il n’est pas exclu que la famille de Pleistarchos lui-même, ou celle à laquelle il s’est allié par le mariage de sa fille, ait eu un lien de parenté – biologique ou spirituelle – avec celle d’un autre philosophe athénien de la fin du Ier siècle, T. Flavius Ménandros (→M 106 et P 30). Nom : Quant au gentilice Pompeius, fort rare à Athènes, il pourrait être en rapport avec le poète pergaménien Q. Pompeius Capito, qui était devenu Athénien sous le règne d’Hadrien (IG II2 3800)."
231 Plous de Paphos P207 -100 → 0 Épicurien Chypre → Paphos 1 Inscription inédite, mentionnée par T. B. Mitford, dans J. Pouilloux 'éd.), Salamine de Chypre. Histoire et archéologie: états des recherches, Actes du colloque de Lyon, 13-17 mars 1978, Paris 1980, p. 281, n. 38 (SEG 30, 1627). T. B. Mitford, "Roman Cyprus", ANRW II 7.2, 1980, p. 1285-1384, p. 1352 n.° 321.
232 Plutarque de Chéronée P210 45 → 125 Platonicien Grèce → Thèbes 0 Syll. 3, 844-845 (la famille de Plutarque): CID IV 150 ; CID IV 151 (le philosophe) ; IG VII 3422 (le philosophe) ; IG VII 3423 ; IG IX 1, 61 ; IG VII 3424 ; IG VII 3425 ; IG II2 3814. Elève du platonicien Ammonios d'Athènes (DPhA I, A 138).
233 Politus (M.) de Téménothyres P221 101 → 200 Autre Asie Mineure → Téménothyres de Lydie 1 IGR IV 628 , SEGO III 16/08/07.
234 Pontianos de Nicomédie P260 168 → 234 Autre Grèce → Athènes 0 Voir si identification possible avec IG II 3265. Dana 2016. Athenaeus et B. Louyest, Mots de poissons: le banquet des sophistes, livres 6 et 7 d'Athénée de Naucratis, 2009. D. Lenfant, Athénée et les fragments d'historiens: actes du colloque de Strasbourg (16-18 juin 2005), 2007. R. Nadeau, Les manières de table dans le monde gréco-romain, 2010. A. M. Desrousseaux (édit.), Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, Livres I et II, coll. CUF, t. I, Paris 1956, p. XVIII. DPhA s.v. Pontianus de Nicomédie : " Un des interlocuteurs (fictifs ?) du banquet décrit dans les Deipnosophistes d’Athénée (→A 482), lequel est censé avoir eu lieu dans la maison d’un riche et illustre haut fonctionnaire romain, P. Livius Larensis, et auquel Athénée lui-même (F II – D III) avait participé Il est originaire de Nicomédie, la capitale de la province de Bithynie, en Asie Mineure,Pontianus fait partie, en compagnie de son compatriote Démocrite (→D 70a) et de Philadelphius de Ptolémaïs (→P 110), des trois « philosophes » (non cyniques) présents au banquet,On découvre chez Pontianus un certain antiplatonisme à la lecture de sa longue intervention dans le livre XI, 504 b-509 e, où il critique de nombreux passages de Platon." A. M. Desrousseaux (édit.) 1956, p. XVIII, imagine que le nom ne serait qu’une transposition de celui de Nicomède II de Nicomédie (RE 4), tout comme le nom de Philadelphe de Ptolémaïs (→P 110) serait formé sur le modèle de Ptolémée Philadelphe.
235 Posidonius d’Apamée P267 -200 → 0 Stoïcien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Rhodes 0 Inscription sur son buste : Richter, Portraits, t. III, p. 282, fig. 2020 , Buste de Posidonius. Naples, Musee National, Inv. 6142 (copie d’epoque augusteenne d’un original de la premiere moitie du Ier siecle av. J.-Chr.). (Photo D-DAI-ROM-62.0860) Boeri et Salles, Los Filósofos Estoicos: Ontología, Lógica, Física y Ética.: Traducción, comentario filosófico y edición anotada de los principales textos griegos y latinos, 2014. J. Riser 2014 K. Reinhardt, art. « Poseidonios von Apameia », RE XXII 1, 1953, col. 558-826. P. Steinmetz, « Poseidonios aus Apameia », dans H. Flashar (édit.), GGP, Antike 4 : Die Hellenistische Philosophie, Basel 1994, p. 670-705. G. Kidd, art. « Posidonius » 2, dans S. Hornblower et A. Spawforth (édit.), OCD, 3rd edition, Oxford 1996, p. 1231-1233. B. Inwood, art. « Poseidonios » 3, NP X, 2001, col. 211-215. K. A. Algra, art. « Posidonius », dans E. Craig (édit.), The Routledge Encyclopedia of Philosophy, London 1998, p. 555-558. J. Malitz, Die Historien des Poseidonios, München 1983, p. 5-33. T. Dorandi, « Chronology », dans K. A. Algra, J. Barnes, J. Mansfeld et M. Schofield (édit.), The Cambridge History of Hellenistic Philosophy, Cambridge 1999, p. 37-43. Strabon qui connaissait bien l’œuvre de Posidonius, rapporte que Posidonius était originaire d’Apamée, une cité hellénisée de Syrie, mais qu’il devint un citoyen de Rhodes, où il travailla également en tant que philosophe (XIV 2, 13 = T2a EK). DPhA s.v. Posidonius d’Apamée : "Posidonius ne retourna jamais à Apamée, mais s’installa à Rhodes, où il fonda sa propre école philosophique et devint rapidement l’un des principaux philosophes de son temps. Il obtint la citoyenneté à Rhodes et occupa la charge politique la plus élevée (prytanis), à une époque où Rhodes était une alliée indépendante de Rome. ,Les leçons de Posidonius étaient réputées. Nous savons que certaines furent consignées par écrit par son ami ou disciple Phanias [→P 93] (D.L. VII 41 = T 43), procédé qui rappelle la publication par Arrien des Dissertations d’Épictète. Après la mort de Posidonius son école continua à exister sous la direction de son disciple Jason de Nysa (Souda, s.v. Ἴασων = T 40 EK). Un autre de ses disciples important fut Asclépiodote (→A 456), une des sources de Sénèque (→S 43) dans ses Naturales Quaestiones."
236 Praetextatus (Vettius Agorius) P274 301 → 400 Autre Rome et Italie → Rome 1 CIL VI 1777-1779 Kahlos 2016. J. Nistler, « Vettius Agorius Praetextatus », Klio 10, 1910, p. 462-475. T. W. J. Nicolaas, Praetextatus, Nijmwegen/Utrecht 1940, 1-117. W. Enßlin, art. « Praetextatus », RE XXII 2, 1954, col. 1575-1579. M. Kahlos, Vettius Agorius Praetextatus. Senatorial Life in Between, coll. « Acta Instituti Romani Finlandiae » 26, Roma 2002, p. 28-49. DPhA s.v. Praetextatus (Vettius Agorius –) : "Sénateur romain, praefectus praetorio en 384, praefectus urbi en 367-368, il mourut alors qu’il était consul designatus pour l’année 385.,Il était l’un de ces sénateurs romains cultivés qui, à la manière de Nicomachus Flavianus (→N 49) et Mallius Theodorus (→T 64), consacraient leur otium à l’étude en privé de la philosophie et de la littérature. Les activités philosophiques de Praetextatus sont attestées par le passage de Boèce cité plus haut et par son épitaphe (CIL VI 1779) sa femme Fabia Aconia Paulina." La seule certitude dont nous disposons concernant ses activités philosophiques est qu’il s’occupait en quelque façon de la logique d’Aristote
237 Praxiphane de Mytilène P277 -334 → 268 Péripatéticien Îles de l’Égée et de la Méditerranée → Délos 1 IG XI 4, n° 613 Lefebvre 2016. H. Gottschalk, art. « Praxiphanes », NP X, 2001, col. 279-280. il est né à Mitylène sur l’île de Lesbos, mais qu’il s’est établi à Rhodes où il a exercé une activité philosophique en tant que péripatéticien
238 Propas (L. Petitius) de Corinthe P298 1 → 67 Autre Grèce → Olympie 0 I. Olympia 453 (A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletemata » 31, Athenes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298) A. D. Rizakis et S. Zoumbaki, Roman Peloponnese I, coll. « Meletèmata » 31, Athènes 2001, p. 510 et 512, n° 290 et 298 Sa mère Occia Prisca Nom : Vu la rareté en Grèce de son gentilice et de celui de sa mère, le philosophe était certainement issu d’une famille italienne récemment installée dans la colonie de Corinthe.
239 Prytanis de Carystos P310 -300 → -201 Péripatéticien Grèce → Athènes 1 A. G. Woodhead (edit.), The Athenian Agora, t. XVI, 1997, n° 224, p. 321-324 (une traduction italienne figure dans L. Moretti, Iscrizioni storiche ellenistiche, testo critico, traduzione e commento a cura di L. M., Firenze 1967, n° 28, p. 60-63 , le texte grec et une traduction française se lisent dans 7 S. Le Bohec, Antigone Doson, roi de Macedoine, coll. « etudes anciennes » 9, Nancy 1993, p. 185-187 , commentaire, p. 41 et p. 187-189) Robert L. Notes d'épigraphie hellénistique, XLI-XLV.. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 59, 1935. pp. 421-437.,(Cébeillac-Gervasoni, Lamoine, et École française de Rome 2003),(Nourrisson et Colloque Le Barbare, l’Etranger: Images de l’Autre 2005) DPhA s.v. Prytanis de Carystos : " Prytanis est le fils d’Astyleidès de Carystos dans l’île d’Eubée selon un décret honorifique découvert en 1933 sur l’Agora d’Athènes et daté de septembre 226 av. J.-C. (les deux références au roi macédonien Antigone Dôsôn [† 221] ont été grattées sur la pierre, comme marque de damnatio memoriae),De son activité littéraire Plutarque (Quaest. conv. 612 d [préface]) nous apprend seulement que Prytanis s’était illustré dans le genre du « banquet », comme d’autres représentants du Péripatos, Aristote en tête et Hiéronymos de Rhodes (→H 129).,Ce philosophe faisait partie, nous dit Polybe, « des hommes en vue, issus de l’école péripatéticienne » (τῶν ἐπιφανῶν ἀνδρῶν ἐκ τοῦ Περιπάτου καὶ ταύτης τῆς αἱρέσεως). Parmi ses disciples on ne connaît que le poète Euphorion de Chalcis (→E 127) en Eubée, dont la Souda nous dit qu’il aurait eu comme maîtres en philosophie l’académicien Lacydès (→L 11) et Prytanis (E 3801 « Εὐφορίων »"
240 Pythagoras de Philadelphie P331 -33 → 34 Autre Asie Mineure → Philadelphie 1 SEGO I 04/24/02 , TAM V 3, 1895c C.H. Kahn, Pythagoras and the Pythagoreans: a brief history, 2001. J. Luchte, PYTHAGORAS AND THE DOCTRINE OF TRANSMIGRATION wandering souls;wandering souls. 2012. C.A. Huffman, A history of Pythagoreanism, 2014. Pomeroy, Pythagorean women: their history and writings, 2013. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 317-319. G. Petzl, « Zum neupythagoreischen Monument aus Philadelphia », EA 20, 1992, p. 1-5. A. Brinkmann, « Ein Denkmal des Neupythagoreismus », RhM 66, 1911, p. 616-625 Voir Hippocrate l’hyppiatre Il l’avait exprimé d’abord dans le choix du nom sous lequel il exerça son activité et sur lequel il attire fièrement l’attention dans son épigramme funéraire ,Prendre un nom en rapport avec son activité était habituel, notamment dans les milieux intellectuels (voir les exemples rassemblés, pour les philosophes, par M. Haake, Der Philosoph in der Stadt, München 2007, p. 317-319
241 Pythagoras (Iulius) d’Héraclée P330 -27 → 330 Autre Asie Mineure → Héraclée du Pont 1 IK 47, 4 sa fille, Ol(l)ia La seule mention de ce philosophe est le patronyme de sa fille, Ol(l)ia
242 Pythagore de Samos P333 -600 → -401 Pythagoricien Thrace → Abdère 0 Monnaies d’Abdere. Il s’agit de tétradrachmes en argent frappes ca 430-425 av. J.-C. Maître de sagesse charismatique et philosophe « présocratique » Son nom est lié à l’introduction de la croyance en la métempsycose dans le monde grec, mais aussi aux mathématiques, à la philosophie des nombres et à la notion d’harmonie céleste – notions ou domaines qui furent approfondis davantage par ses disciples et épigones, les pythagoriciens. Devenue vite légendaire, sa figure inspira plusieurs philosophes, notamment de matrice platonicienne, et sa pensée connut une réception particulièrement longue et variée à travers les siècles.
243 Python de Chytroi P344 -234 → -168 Épicurien Chypre → Chytroi 1 SEG XXV:1138 ,BCH 92, 1968, p. 79-80, n° 5. BCH 92 (1968) 79, 5. T. Dorandi, Philosophie et philosophes a Chypre entre l'Hellénisme et l' époque romaine, Flor. Il., 21, 2010, p. 119-131. M. Haake, Der Philosoph in der Stadt. Untersuchungen zur öffentlichen Rede über Philosophen und Philosophie in den hellenistischen Poleis, Munich, 2007 (Vestigia 56), p. 207-208. J. Młynarczyk, Nea Paphos in the Hellenistic period, 1990. Fils d’Aristocratès, fut enterré dans le caveau familial de Chytroi (Chypre), comme son frère Scythinos et sa sœur Apollonia, vers le début du IIe siècle av. J.-C. Mort à 78 ans ou en l'an 78 ?
244 Quintus (Q. Aufidenus) de Sparte Q3 -133 → -68 Autre Grèce → Sparte 1 ABSA 29, 1927/8, p. 33-34, n° 56 ,SEG XI 807 S.B. Zoumbaki, The Composition of the Peloponnesian Elites in the Roman period and the Evolution of their Resistance and Approach to the Roman Rulers 2008. Rizakis et al. 2001, Roman Peloponnese. Cartledge et Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta: a tale of two cities 2002. Fils de Sidectas,son oncle, Q. Aufidenus Sextus, qui, selon une formule à la mode à Sparte à cette époque, se qualifiait lui-même de « très philosophe »,famille très philosophique Nom : les prénoms Quintus et Sextus sont rarement utilisés comme cognomina à Sparte.
245 Rusticus (L. Iunius) R15a Aucun(e) Stoïcien Rome et Italie → Rome 1 E. Q. Visconti, Iconographie romaine, t. I, Milano 1818, p. 429-430 (avec fac-simile du dessin d’Orsini, entre les p. 428 et 429) J. C. Orelli, Inscriptionum Latinarum Selectarum Amplissima Collectio ad illustrandam Romanae Antiquitatis disciplinam accomodata…, t. I, Turici 1828, p. 261, n° 1190 (avec reproduction du dessin d’Orsini, t. II, pl. T.XIV.E, n° 5). P. Vesperini, Droiture et mélancolie sur les écrits de Marc Aurèle, 2016. Campbell 2015, Sánchez-Lafuente, s. d.) Christian Huelsen, « Die Hermeninschriften berühmter Griechen und die ikonographischen Sammlungen des 16. Jahrhunderts » (1901), dans K. Fittschen (édit.), Griechische Porträts, Darmstadt 1988, p. 117-140, notamment p. 127. G.P. Bellori, Veterum illustrium philosophorum, poetarum, rhetorum et oratorum Imagines ex vetustis nummis gemmis, hermis, marmoribus aliisque antiquis monumentis desumptae, Romae 1739, pl. 31.
246 Rufus (Ti. Iulius) R14 68 → 134 Autre Grèce → Delphes 1 FD III 4, 89 C. Vatin, BCH 94, 1970, p. 683-686. Le décret ne précise pas sa patrie d’origine, il se place dans les dernières années du règne de Trajan.
247 Sabinus (C. Iulius) S2 135 → 200 Platonicien Grèce → Athènes 2 IG II2 3803 ; IG II2 3740 ; IG II2 3694. Hutchinson, Greek to Latin: frameworks and contexts for intertextuality, 2013. C. P. Jones, Culture and Society in Lucian, Cambridge 1986, p. 20. J. H. Oliver, Athenian Expounders of the Sacred and Ancestral Law, Baltimore 1950, p. 160. Il peut donc parfaitement avoir connu Lucien lors des séjours de celui-ci à Athènes et être l’ami philosophe auquel l’écrivain adresse, dans les années 170, son Apologie, faisant de lui une sorte d’incarnation de la Philosophie demandant des comptes à l’auteur vraisemblablement identique à C. Iulius Sabinus de Péania, éphèbe en 142/3 (IG II2 3740), ce qui situe son activité dans la deuxième moitié du IIe siècle de notre ère Nom : désigné, par une formule onomastique abrégée, comme « Caius Iulius le platonicien »
249 Sarapion des Chollèides/Sarapion de Hiérapolis de Syrie S15 et S13 1 → 200 Stoïcien Grèce → Athènes 0 SEG XXIX, 225 H. Oliver, « Two Athenian Poets », Hesp. Suppl. 8, 1949, p. 243-246. R. Flacelière, « Le poète stoïcien Sarapion d’Athènes, ami de Plutarque », REG 64, 1951, p. 325-327. D. Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris 1969, p. 246-248. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscription d’époque impériale, coll. « Textes et traditions » 4, Paris 2002, p. 270-272 et 516-526. C. P. Jones, « Three foreigners in Attica », Phoenix 32, 1978, p. 228-231, et PIR2 S 185 DPhA s.v. Sarapion des Chollèides : "Ami de Plutarque, qui lui dédie « quelques-uns de ses dialogues pythiques », c’est-à-dire le De E delphico (384 E) et probablement aussi le De Pythiae oraculis, dont Sarapion est l’un des interlocuteurs. Il est également mentionné dans les Quaest. Conv. I 10.,Sarapion était vraisemblablement originaire d’Hiérapolis de Syrie : il est sans doute identique, en effet, au stoïcien Sarapion (→S 13) que Stéphane de Byzance (327-328 Meineke) mentionne parmi les citoyens illustres de cette ville (Jones 4, p. 229).,Il devint citoyen d’Athènes, où il fut inscrit dans le dème des Chollèides (SEG XXIX 225) et remporta une victoire aux Dionysies comme instructeur du chœur de sa tribu (Quaest. Conv. I 10).,Les descendants de Sarapion, parmi lesquels figure le philosophe T. Flavius Glaucos (➳G 23), partagèrent manifestement son intérêt pour la médecine : ils apparaissent fréquemment dans les inscriptions en rapport avec le culte et le sanctuaire d’Asclèpios (SEG XXIX 225 , IG II2, 3704, 3804 et 4532." Sous Hadrien, La famille avait alors reçu la citoyenneté romaine, avec les noms Q. Statius.